Le socialisme a toujours été un “concept instable” oscillant selon les périodes entre un capitalisme financièrement sûr de lui, socialement impitoyable et un communisme souvent imposé par la force…
Aujourd’hui, à l’heure d’un communisme économiquement moribond, même en Chine, et d’un marché libéral, dominateur… et quasiment incontesté… le socialisme pourrait, aux yeux de certains,
semblé dépassé.
Il n’en est rien !
Au moment où le monde a besoin d’une vision à long terme, le marché est myope.
Pollution, énergie, consommation, production, matières premières… mais aussi emploi, pandémies, retraites, protection sociale…, tout ce qui est important appelle une économie régulée, une économie mixte avec un modèle social pérenne et une démarche écologique déterminée et durable.
Le socialisme doit avoir pour vocation d’y répondre, en sachant que son instabilité reste tangible :
– trop de contraintes, et il sort du cadre mondialement négocié au sein de l’OMC.
– trop libéral, et il n’a plus rien à voir avec le socialisme pour devenir un quelconque social libéralisme.
Au demeurant au 21ème siècle, le poids des contraintes et des enjeux vitaux d’avenir sont tels que le libéralisme se révèlera lui-même obsolète au profit d’un système mixte et régulé avec une vision à long terme, une demande d’aménagement et un modèle social.
C’est vital pour éviter les explosions et les violences consécutives à un laisser-faire destructeur de valeur et de vie.