Ces termes qui caractérisent bien des discours politiques sont par leur association la première cause du désamour croissant de nos concitoyens vis-à-vis des politiques.
Alternance après alternance, ils ont perdu leurs illusions et même si par moment ils se disent que le changement ne peut être pire que l’existant cela reste une démarche négative car par défaut.
Les conséquences en sont connues : manque de militants, abstentionnistes croissants aux élections, votes extrémistes ou populistes.
Certes rien n’est facile.
Pour ce faire élire il faut promettre à ses électeurs ce qu’ils espèrent.
Pour autant il faut que le politique s’oblige à ne promettre ce qu’il pense pouvoir tenir et qu’ensuite il fasse tout pour tenir et faire ce qu’il a promis.
Et plus les temps seront difficiles, plus les marges de manœuvres seront réduites plus cette démarche devra être l’ardente obligation de tout candidat et de tout élu.
Cela ne veut pas dire qu’il faut accepter la fatalité d’une soit disante réalité incontournable sinon indestructible… au contraire.
C’est peut être aujourd’hui que le temps de nouvelles révolutions est arrivé.