Chacun a pu le remarquer : Si les adultes parlent volontiers de leurs enfants, quand ces derniers ont grandi, ces mêmes adultes parlent « des jeunes » généralement pour en dire du mal, , en oubliant 3 choses :
– qu’ils sont « leurs » jeunes, et pas ceux des autres
– qu’ils sont les fruits de leur éducation ou de leur absence d’éducation
– et qu’ils sont leur avenir, que cela leur plaise ou non.
Une société qui entre en conflit avec sa jeunesse est bien malade.
Une société qui entre en guerre avec elle, est condamnée.
A Villeneuve d’Ascq, sa jeunesse, ses jeunes ont été pour beaucoup dans la réussite d’une Ville dont la moyenne d’age reste inférieure à 30 ans.
La Mairie s’est, pourrait-on dire, « contenté » de leur donner les moyens en terme d’animation d’encadrement, de services et d’équipements. Le Maire que je fus les a en permanence rencontré en tous lieux et a discuté avec eux sans excès ni laxisme.
Ils nous ont bien rendu ce qu’on leur a donné et nous le rendent encore. Ils m’ont personnellement beaucoup apporté.
Il faut maintenant veiller à ce que l’effort ne soit pas relâché… fut-ce pour des raisons budgétaires.
Une maison de jeunes peut être fermée sans bruit.
Une activité « jeunes » peut disparaître sans drame d’un centre social.
Des centres de loisirs ou de vacances peuvent être réduits très discrètement.
Oui, tout cela est budgétairement « bel et bon » jusqu’au jour ou aux nuits où des voitures se mettent à exploser, des écoles à brûler et où la peur s’installe dans les cages d’escaliers.