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JOSPIN LIONEL

C’est un bien curieux personnage ce Lionel JOSPIN qui, comme on le dit en langage populaire, “ne rit que quand il se brûle” ! Et encore…

 

Je passe sur le premier secrétaire de François Mitterrand plus transparent qu’effacé, sur le moraliste rigoureux (il y a du Robespierre en lui, un Robespierre qui aurait survécu à la Révolution et à l’Empire).

 

Je me souviens avoir été de ceux, qui, avec Pierre Mauroy, l’ont convaincu de revenir en politique pour les Présidentielles de 1995 et d’une soirée passée avec lui chez Martine Aubry pour en discuter.

 

J’ai souffert de voir plus tard, après 1997, un Premier Ministre distant, pétri d’une haute considération de son action qui ne supportait pas la critique d’où qu’elle vienne..

 

Avant de quitter le PS en décembre 2001, j’ai “osé” un petit mot pour lui demander son conseil.

 

Je n’ai pas eu de réponse…

 

Et puis il y a eu 2002 et son échec dramatique aux Présidentielles, un échec dont il est responsable en tant que chef. Mais cette responsabilité, il a su à la fois la rejeter sur d’autres à gauche et la prendre sur lui en dédouanant ainsi ses amis du PS laissant de ce fait le “peuple de gauche” seul au coeur de la bataille.

 

Il ne restait plus à ce peuple “ingrat”, qui n’avait pas compris les 35 heures, ni le million de chômeurs en moins, que de voter pour Jacques Chirac en mai et réélire en juin la partie des députés de gauche parmi les plus responsables de la catastrophe d’avril….

 

L’auteur de la formule du “droit d’inventaire”, à propos de celui à qui il devait tout, aurait pu au moins prendre exemple sur lui : jamais François Mitterrand n’aurait déserté les champs de bataille.

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