C’est la rentrée : « Délaisse les grandes routes et prends les sentiers ! »
En ce lundi 29 août, la rentrée est là, ouverte.
Fini, bientôt, le temps du temps largement disponible pour se consacrer à fond sur les dossiers de fond,
fini le temps des marches à pied pour relever, chaque jour, dans nos quartiers et dans nos rues, les petits désordres, les réparations à faire, les interventions urgentes à réaliser,
fini le temps des nuits d’insomnies où se bousculent les images d’hier et les angoisses de demain,
l’agenda est là, à nouveau noirci de rendez-vous et de réunions avec celles et ceux qui sont revenus bronzés de vacances plus ou moins lointaines….
En quelques jours, je vais devoir passer d’un proverbe chinois qui nous rappelle que :
« Plus on prend de la hauteur, plus on voit loin »,
au conseil de Pythagore, un philosophe grec qui vécut il y a 2500 ans :
« Délaisse les grandes routes, prends les petits sentiers ».
Oui la rentrée est là, ouverte, ce week-end sur le plan politique à la Rochelle, avecles candidats PS à la candidature pour les Présidentielles de 2012 qui se sont « mis en jambes »,
avec Jean Luc Melanchon qui a montré ses talents d’orateur, son volontarisme incontestable mais aussi les risques de discours politiques trop déconnectés des contraintes auxquelles tout gouvernement est et sera confronté,
avec un UMP qui fait « profil bas » à la vue des sondages et de ses résultats économiques qui n’ont qu’un mot pour les résumer : ECHECS,
avec enfin des militants de tous bords qui s’interrogent sur leurs rôles de plus en plus « résiduels » dans des jeux de rôles parfaitement orchestrés.
Une chose est sûre pour moi :
Si le « verbe haut » de Jean Luc Melanchon a du panache, si François Hollande à certains reflets d’un Mitterrand en campagne, la connaissance des uns et des autres, mon expérience des lendemains qui déchantent et de leurs risques, ma peur de voir la gauche une nouvelle fois décevoir son peuple et mon envie de voir réellement les choses bouger,
me confortent dans l’estime que je porte personnellement à Martine Aubry et dans mon envie de l’aider avec mon style et ma « liberté de penser », à jouer son rôle du mieux possible dans la période qui s’ouvre devant nous, une période qui exige de la pugnacité, de la réflexion et surtout du travail !
S’il faut comme l’a écrit Alfred Capus il y a un siècle :
« Rêver très haut pour ne pas réaliser trop bas »,
Il faut d’abord et surtout de la volonté, une capacité de rassemblement dans la diversité, de l’intelligence, un sens de l’innovation et beaucoup de courage dans la conduite des dossiers.
Et je pense que Martine Aubry a ces qualités, ce qui me conduit à le dire sans fard ni arrières pensées
sans nier, pour autant, nos différences sur certains dossiers ni même des sensibilités qui ne sont pas identiques dans tous les domaines.
Et les verts dans tout cela ? Et oui, à propos, et les verts dans tout cela ?….
pas grand chose ce week-end à part la rencontre annoncée entre Nicolas Hulot et Nicolas Sarkozy…
Et de repenser, à cet instant, à Lao Tsu ce philosophe chinois « bien connu de mes lecteurs » depuis « Comm’ des p’tits coquelicots » :
« Être humain, c’est aimer les Hommes. Être sage, c’est les connaître »
On l’aura compris, les prochains mois me verront « acteur » dans les grands combatsqui nous attendent en même temps que « soutier travailleur » sur toutes les questions de vie quotidienne de mes concitoyens, des questions qui ne manqueront pas et qui ont pour noms : crise, chômage, logement, misère, sécurité, démocratie, laïcité, sans oublier les conditions d’ouverture du grand stade et leurs conséquences pour mes concitoyens villeneuvois.
Oui la rentrée est là, ouverte aussi par le plan d’austérité du gouvernement qui risque, en plus d’être injuste, d’être parfaitement inefficace et donc d’être un plan pour rien… tout en étant dangereux pour notre économie.
Quand ce gouvernement décide de taxer tout de suite le plus grand nombre de citoyens en renvoyant à l’année prochaine quelques miettes prélevées sur les plus « immensément riches », on est sûr qu’à défaut de réduire les déficits, on réduira encore le peu de croissance qui nous reste.
Les chiffres du chômage, à un niveau jamais atteint depuis 11 ans, sont là pour le lui rappeler !
Oui la rentrée est là, ouverte, avec au moins une certitude : le travail ne manquera pas à celles et ceux, de tous bords, que notre avenir (et l’avenir de nos enfants) mobilisera encore.
Pour moi, cela passera d’abord par Villeneuve d’Ascq, ses dossiers et son avenir…
Pour le reste, on verra le moment venu si et seulement si il n’y a pas de contradiction majeure avec mon choix villeneuvois.
J’en resterai là pour aujourd’hui avec une citation de Jules Amédé Barbey d’Aurevilly qui sied « au sage » que je deviens avec l’âge :
« Le plaisir est le bonheur des fous. Le bonheur est le plaisir des sages »,
sans oublier, en forme de clin d’œil, un dernier conseil aux combattants politiques qui fourbissent leurs armes :
« Ne dites jamais du mal de vous ; vos amis en diront toujours assez »
(Charles Maurice de Talleyrand 1754 – 1838).
cela dit, je ne suis pas trop inquiet pour eux, ce n’est pas vraiment dans leurs habitudes….
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.