Déjà cruellement blessée par les assassinats de 3 militaires français ces derniers jours à Toulouse et Montauban,
la France s’est figée, hier 19 mars, dans l’horreur du meurtre de 3 enfants et d’un père dans une école privée juive deToulouse ,sans doute sous l’arme du même tueur.
Les deux candidats à la Présidentielle ont, l’un après l’autre, déclaré vouloir suspendre leur campagne politicienne pour ne rester sur les écrans que sous le signe de la compassion.
C’était sans doute nécessaire.
Sera-ce suffisant pour sortir d’une spirale de l’intolérance, de la division et des violences ?
Malheureusement non !
et si j’approuve la dignité et la modestie de la démarche de François Hollande qui, lui, ne peut se draper dans les habits présidentiels, j’approuve les propos de François Bayrou,( et ce n’est pas contradictoire), qui exorte
notre société à s’interroger sur les causes de cette situation, en faire une question non pas de polémique mais de débat démocratique et républicain au nom de nos valeurs.
La compassion et le chagrin imposent aujourd’hui le recueillement.
Mais nous devons aux victimes plus que des larmes… nous leur devons un engagement à tout faire pour que leurs morts injustes aient pour effet de protéger d’autres enfants et, avec eux, nos sociétés et nos valeurs.
Le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme sont partout plus ou moins camouflés derrière des mots et des raisons qui n’en sont pas.
Aujourd’hui, nous pleurons .
Très vite, je l’espère, le ou les tueurs seront mis hors d’état de nuire.
Mais il serait criminel pour l’avenir que tous les responsables n’en tirent pas toutes les leçons .
Je ne cesserai de le rappeler!.
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« Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » ( Albert Camus)
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.