Réaction : Après le 8 mars le combat continue !

C’est volontairement que je m’exprime aujourd’hui avec un jour de retard par rapport au 8 mars et
à la Journée internationale des femmes.

Contrairement à beaucoup, comme  je n’apprécie que modérément ces « journées » où l’on cible une problématique
ou un problème, j’évite d’apporter, ce jour là,la contribution traditionnelle qui sied pourtant à la
fonction politique et à ses discours.

 

  Je veux néanmoins redire, une nouvelle fois, que si le droit des femmes à un traitement juste
et égalitaire par rapport aux hommes dans le fonctionnement de notre société est une affaire de justice, de dignité
voire de solidarité (avec la fin des discriminations en terme d’embauche, de rémunérations et de droits à la retraite),
la nécessité d’une vraie égalité et d’une véritable parité est une affaire de survie pour notre société.
Chacun le sait, dans nos vieilles sociétés, les ressources naturelles s’asséchant, c’est l’humain qui, seul, peut nous faire sortir de la crise qui nous étouffe.
et chacun le sait aussi, il existe une richesse humaine non utilisée, mal utilisée, négligée…
C’est celle que porte la femme.

Combien de jeunes filles et de femmes, faute d’être suffisamment respectées et reconnues dans leurs vies professionnelles et publiques,  privent de fait, contre leurs volontés, notre société de l’apport de leurs richesses humaines dont nous avons tant besoin.

Plus diplômées que les hommes, les femmes sont néanmoins moins nombreuses dans les fonctions supérieures.

C’est à la fois injuste et c’est du gaspillage.

Plus que jamais, si le droit des femmes est un devoir en termes de justice, c’est aussi une nécessité en terme de vitalité  de nos sociétés vieillissantes.

G. CAUDRON


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