Carnet du 16 octobre 2009

Le climat politique français en ce vendredi 16 octobre est délétère. Même notre « hyper-président » s’en est rendu compte qui se fend aujourd’hui d’une interview (de type publi-reportage) dans le Figaro :

Il faut dire que « la coupe est pleine » :

Alors que le chômage ravage notre société, que la croissance est en berne, que les agriculteurs en colère bloquent nos villes, l’affaire CLEARSTREAM et ses haines « entre amis », l’affaire Frédéric Mitterrand et ses doutes, l’affaire Jean Sarkozy et ses côtés ridicules, le 25 ième suicide à France Télécom et les désespoirs qu’il exprime….

tout cela mériterait autre chose qu’une autosatisfaction présidentielle quelque peu indécente…

Et pour reprendre à ce stade une autre citation de Jean Jaurés :

« Le courage c’est de chercher la vérité et de le dire »

On en est bien loin à l’Elysée aujourd’hui et au delà dans toutes les sphères politiques nationales… et les français le sentent bien qui désespèrent de la politique et de la plupart des politiciens.

C’est vraiment un mauvais coup porté à la République ! Et on file sans retour vers ce sur quoi Henri Lacordaire attirait déjà l’attention de ses concitoyens :

« l’injustice appelle l’injustice et la violence engendre la violence »

Face à cela, le silence de celles et ceux qui devraient offrir d’autres perspectives est « assourdissant » sans doute pour cause de préparation des élections régionales et pour ce qui est des socialistes de recherches de compromis entre les exigences de ses chefs qui veulent pérenniser leurs privilèges et les votes des militants qui voulaient les réduire.

C’est sans doute ce qui permet encore à l’UMP de gagner les élections partielles et à sa « vigie locale » Villeneuvoise de pérorer…

Au demeurant, fermement recadré dès son début, le conseil municipal d’hier soir s’est correctement passé. Il m’aura permis, entre autres, de redire clairement les limites de notre modération républicaine concernant le grand stade. Si en effet, les règles démocratiques m’interdisent de remettre en cause une décision prise majoritairement, elles ne m’exonèrent pas d’une vigilance accrue.

Il est quand même incroyable de constater que dans ce monde, toute bonne volonté est considérée comme une faiblesse dont immédiatement certains abusent.

C’est vrai pour le Grand Stade, c’est vrai pour les élections régionales…

Qu’on n’imagine pas que ce sera vrai pour la ville nouvelle renouvelée !

S’il faut créer des rapports de force… on les créera, je les créerai… avec l’énergie et la détermination qu’on me connaît et qui sont intactes malgré la lourdeur de la tâche entreprise depuis mars 2008.

Mon combat pour une manière de faire de la politique, sans fard, ni mensonge, ni manoeuvres, ni compromission et ma passion pour ma ville m’y incitent et m’y aident…

Une ville pas comme les autres avec ses différences, ses talents, ses envies et ses rêves…

Une ville qui veut, tout simplement, avoir les moyens de les offrir à notre métropole pour développer un grand pôle de rayonnement dans toute sa partie sud-est à l’image du 21 ème siècle :

(Fêtes populaires, vie associative, insertion du handicap, jeunesse, sports pour tous, culture, innovations, valorisation de l’expérience des anciens).

Tout est là et on en est fier. C’est d’ailleurs, dans cet esprit que je m’inquiète pour le Musée d’Art Moderne situé au coeur de notre parc urbain… Après des travaux qui ont traîné, des budgets et des calendriers non maîtrisés, il faut maintenant très vite le sortir de ses aspects de friches d’un côté et de chantier mal terminé de l’autre…

Autre chantier où notre ville se doit de performer : le développement durable par la recherche et l’innovation et pas par un retour vers le passé.

Malgré la sympathie que j’ai pour le combat des verts, c’est sans doute cela aussi qui fait ma différence avec eux…

Autre dossier récurent, la petite enfance où il nous faut toujours mieux répondre aux besoins sans beaucoup plus de moyens.

Rappelons en effet qu’une place en crèche coûte à la ville, toutes contributions de la CAF et des parents déduites, en moyenne 7500 euros par an !

Il ne suffit donc pas d’alterner : y a qu’à… y a qu’à… y a qu’à … et NON, NON, NON (à l’instar de la poupée de la chanson…).

Pour cela, là aussi, il faut innover, rénover, adapter, bousculer certaines rigidités et aussi lutter contre l’étranglement financier que l’Etat veut nous imposer au nom d’une idéologie de l’injustice qui privilégie les riches et la richesse et qui veut faire financer la solidarité envers les plus pauvres par les moins pauvres de notre société.

La feuille de route est claire pour tous et j’en suis le garant.

A partir du 27 février 2010 sous le titre « 2010 la belle année pour Villeneuve d’Ascq »,

l’objectif 2014 sera clair :

Notre ville devra avoir retrouvé tous les outils de son rayonnement et de son attractivité pour les mettre à disposition de notre métropole !

Et je terminerai mon carnet de ce jour par une citation de Vauvenargues

 

« pour éxecuter de grandes choses il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir »

 

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