Carnet n° 272 du 18 novembre 2013

« La dure réalité, au bout du compte, est moins cruelle qu’un faux espoir »

Dans les marasmes marécageux qui nous engluent, de la finance à l’économique, du social au sociétal, des incivilités aux violences, à la délinquance, aux pertes de valeurs et aux refus de nos lois,

après les lamentables attitudes de certains énergumènes violant médiocrement les règles de base qui régissent notre République, un matin de 11 novembre près de l’Arc de Triomphe,

aux radars routiers que d’autres brûlent au nom d’un soit disant rejet de l’impôt,

de Maires ici ou là tentés par des refus d’application de lois pour l’application desquelles, pourtant, ils ont été élus,

  • face à une droite populiste doublée d’extrémisme qui espère, ce faisant, s’ouvrir une voie royale vers le pouvoir,

  • face à une droite « plus institutionnelle » qui pense, elle aussi, y arriver en promettant à chacun(e)s le contraire de ce qu’elle faisait depuis 10 ans, il y a un an et demi à peine encore,

  • face à une gauche socialiste qui paie le prix de promesses insensées faites pour se faire élire.

Il me revient ces mots de Peter Hobbs :

« La dure réalité, au bout du compte, est moins cruelle qu’un faux espoir »

Car si la crise est, depuis des années, dure et cruelle, fruit d’un système basé sur le pouvoir de l’argent et l’abandon de l’humain, de la technocratie et de « la loi du plus fort », il est moins cruel de la regarder en face, de l’assumer, de prendre les bonnes décisions pour la combattre que de la nier pour gagner des élections en semant de faux espoirs très vite déçus et donc facteurs de déceptions et de révoltes violentes !

C’est ce jeu politicien que je me suis toujours interdit tout au long de ma vie publique au service de ma ville, de ses habitants, de mes idées et de mes valeurs.

C’est ce qui me permet, au terme d’un mandat 2008/2014 qui s’achève, de pouvoir dire malgré tout…. « mission accomplie ! »

C’est ce qui me conduit, à 4 mois des prochaines municipales où je postule à un nouveau et dernier mandat de Maire, à m’engager sur un projet 2014/2020 qui, après 6 mois déjà de campagne, de contacts et de discussions multiples, en tous lieux et à toutes occasions avec mes concitoyens villeneuvois, un projet qui confortera une démarche volontariste pour :

  • davantage de moyens communaux et d’État pour davantage de prévention et de sécurité,

  • notre priorité réaffirmée à la vie quotidienne par un contact direct avec les villeneuvois,

  • des services publics communaux confortés et adaptés à l’évolution des besoins,

  • une modération fiscale soutenue à l’image du mandat qui s’achève,

  • une ville toujours verte avec de vaste espaces aérés et de nature tout en répondant au mieux et de manière équilibrée aux besoins d’équipements, d’entreprises et d’emplois, de logements pour tous,

  • en investissant dans l’innovation, le développement durable, la recherche et la jeunesse,

  • en libérant les énergies et en misant sans cesse sur l’enthousiasme dont Henri Ford disait :

« L’enthousiasme est à la base de tout progrès ».

Le « cocktail » n’est pas aisé à réussir mais c’est là sans doute qu’une expérience, même consécutive à l’âge, est le meilleur atout, un atout débarrassé de tout esprit carriériste et de tout calculs politiciens.

Je ne cesse de me le répéter quand je regarde la scène nationale, bien content de n’y être pas, avec son lot de promesses non tenues, de revirements incompréhensibles, de choix de priorités contestables (par exemple à l’Éducation Nationale), des incohérences encore visibles dans le domaine du respect de nos lois et de l’ordre Républicain où, trop souvent encore, on trouve davantage d’excuses aux délinquants que de compassion et de défense de leurs victimes.

Heureusement Manuel Valls est là mais je le sens souvent un peu isolé chez les siens.

C’est dans cet esprit et cette volonté qu’avec « Ensemble pour Villeneuve d’Ascq 2014 » je mène et nous menons une campagne active face à l’indigence, la médiocrité et les excès verbaux du FN, l’inexistence avérée des Verts, l’acidité qui ne compense pas le manque d’imagination de l’UMP, qui, localement, a encore beaucoup à apprendre pour être digne de son électorat.

Et il en faut de l’énergie et de la volonté pour défendre notre ville comme je l’ai fait sur le dossier des Roms, pour ne pas céder à certaines sirènes et prendre le risque de se fâcher avec les princes et les princesses qui gouvernent LMCU même si les faits me donnent souvent raison (y compris ce week-end sur les insuffisances en terme de conditions d’un multi-usage du Grand Stade).

Et ce n’est pas en voyant notre Président, même congratulé à Jérusalem, et les socialistes préparer « des voies de retraites » à Bruxelles pour ses « leaders » y compris ministres (ce qui n’améliorera pas notre efficacité en Europe), que j’en sortirai réconforté et encouragé.

Paul Dewauder a écrit :

« Ceux qui réussissent, en général, ne font rien d’extraordinaire mais prennent la peine de faire des choses qu’il est si facile de ne pas faire »

C’est peut-être pour cela qu’on me prête souvent des réussites (et cela même si je n’ai jamais nié des échecs).

De ma semaine écoulée je retiendrai une réunion thématique de campagne électorale sur la sécurité pour définir nos objectifs en termes de prévention, de développement de notre police municipale et de vidéo protection, des débats sur les rythmes scolaires, (un projet gouvernemental vraiment mal ficelé), un débat d’orientation budgétaire à LMCU où je suis intervenu, une très belle fête du sport à Concorde où tous les acteurs du monde sportif villeneuvois ont été mis à l’honneur depuis une jeune judoka de 15 ans ceinture noire et finaliste nationale, à nos champions européens de foot fauteuils en passant par toutes les disciplines, toutes les pratiques et tous les acteurs, (sportifs, entraîneurs, supporters, bénévoles) qui font la gloire d’un sport villeneuvois fort de plus de 21 700 licenciés et 160 clubs et associations dont 70 adhérents à l’Office Municipal des Sports.

Quelle belle image à côté du foot spectacle et ses désastres… ! (je préfère sur ce point ne pas en dire davantage).

Si comme l’a dit Albert Camus : « La vie est la somme de tous nos choix »

Il n’est pas étonnant qu’en choisissant Villeneuve d’Ascq j’ai matière à être fier de cette partie de ma vie … au moins…

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