Carnet n° 264 du 23 septembre 2013

« Français, vous avez la mémoire courte » ( Philippe Pétain 17 juin 1941)

Il est « des taches » dans notre Histoire, « des zones brunes » et des « responsables » dont on aimerait, qu’après les malheurs auxquels ils nous ont conduit, les leçons qu’on doit en tirer nous évitent de retomber dans les mêmes travers et, au bout du bout, dans les mêmes malheurs.

Le chef de « l’État Français », collaborateur des nazis, que fut Philippe Pétain du 11 juillet 1940 au 20 août 1944 serait sans doute étonné de constater qu’aujourd’hui ses mots sur « la mémoire courte des Français » prononcés le 17 juin 1941 restent malheureusement plein de vérité.

Quand on constate, en effet, que les héritiers de Jean Marie Le Pen auteur, entre autres ignominies, d’une formule sur « les chambres à gaz, détail de l’Histoire » et de l’injure ignoble « Durafour crématoire », à propos du ministre Michel Durafour,

oui quand on peut imaginer aujourd’hui que ses héritiers risquent de devenir en juin 2014 le premier parti de France,

quand, dans le même temps, les mêmes, à Villeneuve d’Ascq, « se préparent à préparer » une liste sous l’ombre tutélaire de ce même M. le Pen condamné pour ses propos sur le massacre d’Ascq dont on commémorera en 2014 le 70ème anniversaire, des propos qui mettaient ce massacre de 86 Ascquois sur le compte « de la douleur d’un jeune lieutenant allemand » avant que « la Gestapo n’y mette fin » (excusez du peu !),

on m’autorisera aujourd’hui à émettre le vœu qu’au niveau national les Français n’aient pas la mémoire courte et que les Villeneuvois, porteurs de la mémoire ascquoise ne l’aient pas davantage.

Car il est vrai que la crise est cruelle pour les plus faibles, que toutes les formes de violence ou de délinquance (que pour partie elle génère), sont tout à fait insupportables et qu’elles expliquent sans doute largement l’impopularité de François Hollande et de son gouvernement.

N’oublions jamais que la crise de 1929 l’était tout autant, qu’elle a conduit à la deuxième guerre mondiale, ses 55 millions de morts, ses 6 millions de déportés massacrés, ses plus de 120 millions de blessés !

Si l’Histoire ne se répète pas à l’identique, il lui arrive de bégayer… (Je ne suis pas le premier à le dire)….

Car quand à toutes les questions qui se posent, les populistes extrémistes répondent « y a qu’à… » « il suffit de… » « faites nous confiance, on le fera… », si par malheur cela leur permet, grâce à notre Démocratie qu’ils haïssent, d’arriver au pouvoir,

non seulement ils feront tout pour ne pas le quitter mais comme il faut bien trouver des responsables à leurs échecs programmés, le temps arrivera vite de la recherche de bouc émissaires, dénoncés, avant d’être poursuivis et d’être conduits au pire…

Alors, face à « la vague bleue marine », dressons le rempart de la République sous notre bannière tricolore !

Puisse l’UMP et ses leaders en quête de destins personnels s’en rendre compte,

puisse M. Fillion après son rapprochement esquissé avec le FN et son soutien « à la Depardieu » à Vladimir Poutine,

oui, puisse M. Fillion, « raison retrouver ».

L’Élysée en 2017 ne vaut pas de prendre de tels risques !

Et à tous ceux qui, dans la droite Française, encensent Mme Merkel victorieuse en Allemagne, je dis qu’ils n’oublient pas qu’elle a déjà gouverné avec les socialistes Allemands et qu’elle pourrait le refaire….

Face à la crise il n’y a qu’une solution, l’Union la plus large, même si ce n’est pas facile et finalement parce que ce n’est pas facile.

C’est ce que j’ai voulu pour les Municipales de mars 2014 à Villeneuve d’Ascq avec une liste couvrant largement une grande partie de l’échiquier politique,

c’est ce que nous avons montré ce jeudi 19 septembre lors de notre première réunion publique à la Maison des Genêts.

C’est ce que je vais essayer de démontrer tout au long de la campagne : « l’Union fait la force », une union sur des valeurs et une volonté partagée, une union pour Villeneuve d’Ascq et les Villeneuvois, une union qui respecte et additionne de légitimes différences.

Villeneuve d’Ascq, ce sont d’abord les Villeneuvois dans leurs diversités et ce sont eux qui, avec nous, ont fait sa réussite, son rayonnement, son dynamisme et son bien être, malgré la rigueur et la difficulté des temps.

J’avais et j’ai le devoir de tous les associer à la tâche qui nous attend au delà même des frontières de mon équipe pourtant déjà bien élargies.

Que ce soit dans son développement équilibré, ses services rendus à tous et aussi dans le domaine de la sécurité et sur le dossier des Roms (même si ce n’est pas de notre compétence mais de celle de l’État),

nous nous devons de faire le maximum, dans le respect de nos lois et de nos valeurs, sans laxisme ni faiblesse.

J’aimerai que cette volonté soit partagée à tous les niveaux.

Rien n’est simple dans le monde d’aujourd’hui, que ce soit en matière de paix et de sécurité, de rejet nécessaire des intégrismes et du terrorisme (on le voit en Syrie et ces dernières heures au Kenya), mais aussi de croissance sans destruction de notre environnement planétaire, sur la question des énergies, de leurs raréfactions et de leurs coûts.

Les idées par trop simplistes sont à bannir qui mènent aux dictatures !

En n’oubliant jamais qu’il faut mettre l’HUMAIN au cœur de tout, qu’on ne doit jamais remettre à plus tard ce qu’il nous faut faire de suite, et qu’à l’instar de Boris Vian :

« Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le bonheur de tous les hommes, c’est celui de chacun ».

Si, comme l’a si bien dit Jean Philippe Rameau :

« La vraie musique est le langage du cœur »,

Si, comme l’a écrit Roger Fournier :

« Une vie sans émotion est une vie perdue »,

la mienne, qui n’a pas manqué d’émotion et que la musique aura toujours bercé,

ne risquera jamais d’avoir été perdue même à l’heure de ma dernière croisade…

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