Stade Pierre Mauroy

J’ai été un des rares élus de la métropole à ne pas avoir voté le Grand Stade en Conseil LMCU ni le 1er février 2008 ni le 25 septembre 2008, ce qui ne m’a pas empêché d’en gérer toutes les conséquences qu’elles soient positives ou non.

Je n’ai jamais ignoré les lourdes conséquences financières de cette décision métropolitaine sur les budgets de LMCU ce qui, pour partie, expliquait mes votes.

Au demeurant aujourd’hui, la décision prise en Conseil du 21 juin 2013 de donner son nom en mémoire de Pierre Mauroy l’a été à l’unanimité des votants.

Quoi que l’on pense du grand stade aujourd’hui et même si ma vie d’élu « non loin de Pierre Mauroy » n’a pas été « un long fleuve tranquille », j’ai, moi aussi,  approuvé la proposition de Martine Aubry.

Quant à celles et ceux qui disent que cette décision coûte « trop cher », ce serait vrai si elle avait été prise au détriment de la vente du nom à une entreprise, un groupe, voire un émirat, ce n’est pas vraiment le cas puisque LMCU n’a trouvé, depuis 2 ans, aucun client jugé compatible avec l’image voulue pour ce stade et donc aucune recette à ce titre depuis le 17 août 2012.

Au demeurant, le nom de Pierre Mauroy est « neutre » en termes économiques comme celui de Jacques Chaban-Delmas à Bordeaux ce qui « libère » d’autres partenariats de communications sans doute individuellement moins immédiatement « rentables » mais globalement comparables quand on  les additionne.

Reste enfin que cet équipement communautaire de prestige trouvera son équilibre financier direct ou induit d’abord par la qualité de ses offres de spectacles sportifs, culturels, festifs ou autres  et donc par l’importance des publics qu’il attirera.

G Caudron

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