Carnet n° 137 du 18 avril 2011

   Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine

La semaine du 3 au 10 avril qui avait commencé avec un banquet d’aînés villeneuvois avant de se terminer par une  »batterie » de 3 autres à l’Espace Concorde, n’avait déjà pas été de tout repos.

 

Celle qui s’est terminée hier, 17 avril, m’aura fait connaître un rythme que je ne me souviens pas avoir jamais vécu et qui m’a fait, chaque soir, me remémorer un proverbe espagnol :

 

« Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine »

 

Je cite, en m’en tenant au principal :

 

ž Lundi 11 :

Après une importante réunion à LMCU sur le SCOT, la présentation publique sur Ascq de 2 projets de constructions discutés avec Vilogia : une petite Résidence pour aînés Place de la gare et quelques logements locatifs du côté de la rue du Docteur Roux en lieu et place d’un projet de collectifs préparé avant mars 2008.

 

ž Mardi 12 :

Après un comité de pilotage LMCU sur le logement des aînés dans la métropole, la découverte sur Annappes des conclusions d’une étude prospective financée par la ville et pilotée par le Conseil de Quartier : beaucoup de rêves, des pistes intéressantes, des idées originales, le tout maintenant à mettre en ordre dans le cadre d’un programme pluriannuel qui tienne compte des règles de droit, des contraintes de la vie de chacun et des finances communales.

 

ž Mercredi 13 :

En soirée, le lancement de la souscription de la Fondation du Patrimoine pour l’Eglise Saint Sébastien qui s’est déroulé, comme la veille, dans une salle Marianne pleine de citoyens attentifs, intéressés voire passionnés.

 

ž Jeudi 14 :

Une journée à Lens avec mon ami Guy Delcourt, Maire, pour une visite commentée du chantier du Louvre-Lens et le constat de points communs riches et nombreux entre nos deux situations.

Une soirée marquée par un bureau municipal et un colloque à Concorde organisé par COBATY sur la construction et la problématique énergétique.

 

ž Vendredi 15 :

Un  »G10 » à midi à LMCU autour de Martine AUBRY sur les réformes territoriales en débats et, à 18h30, à l’Hôtel de Ville, une présentation du budget 2011 aux conseillers de quartier et aux responsables des associations subventionnées par la ville, une démarche à vocation pédagogique qui expliquera qu’un budget est le résultat d’une année de discussions, d’arbitrages et de choix dans un cadre contraint avant d’être l’outil de fonctionnement d’une nouvelle année en même temps que le commencement de la préparation du budget suivant.

 

žSamedi 16 :

La Médiathèque Till l’Espiègle a repris des couleurs, 27 ans après son inauguration, et après un peu plus d’un an de travaux pour un montant de 1 514 500 euros (le coût initial 1984 était alors de 18 millions de francs soit 2 744 000 euros).

Sa belle équipe autour d’Elisabeth VERSTRAET est mobilisée et le public est déjà au rendez-vous…

Tout est prêt pour que notre Médiathèque soit, plus que jamais, un des moteurs de notre Centre Ville du XXIe siècle.

Je l’ai dit avec malice, sinon espièglerie, en rappelant les raisons qui avaient conduit, en 1984, à lui donner le nom de ce héros mythique, frondeur et rebelle.

 

ž Dimanche 17 :

Après une courte soirée au Tertre d’Ascq avec les familles des massacrés du 1er avril 1944, la cérémonie officielle du 67ème anniversaire du Massacre d’Ascq a rassemblé, une nouvelle fois, un nombre considérable de citoyens, de tous âges, venus d’Ascq, bien sûr, mais aussi de tous les autres quartiers de notre ville.

L’émotion est toujours là et le souvenir est intact :

·         Hommage aux victimes de ce drame atroce,

·         Respect à leurs familles,

·         Témoignage en direction des plus jeunes pour faire en sorte que cela n’arrive jamais plus en Europe à un moment où l’actualité nous montre que cela arrive encore et toujours aux 4 coins du monde.

 

J’ai failli en ouverture de ce 137ème carnet parler de « train d’enfer » ou de « semaine d’enfer », mais, même si le rappel de l’enfer l’a terminé ce dimanche à Ascq, j’ai préféré insister sur sa densité, sa charge, la richesse et la diversité d’activités, qui ne m’ont laissé que peu de répit, mais qui m’ont passionné et qui ont peut-être montré à celles et ceux qui pourraient en douter encore que je suis toujours sur les rails et que mon rythme n’a pas faibli.

 

C’est ce qui m’a conduit, hier soir, à re-feuilleter mon petit ouvrage de 2006  »Comm’ des p’tits coquelicots » qu’ouvrait un extrait du Petit Larousse 1972 : « Le coquelicot est une plante qui, dans les champs, constitue une mauvaise herbe… »,

 

Avant de découvrir par hasard une citation de Ralph Waldo Emerson, un poète et philosophe du XIXe siècle qui écrivait :

 

« Une mauvaise herbe est une plante dont on n’a pas encore trouvé toutes les vertus ».

 

Sans doute certaines des miennes, (je parle de mes vertus publiques) sont elles connues sinon appréciées.

 

Celles de « Rassemblement Citoyen » méritent sans doute de l’être davantage.

Nous allons nous y employer bientôt, au-delà de Villeneuve d’Ascq, non pas par ambition électoraliste primaire, mais parce que nous avons le sentiment que notre moteur, un Rassemblement qui additionne des différences sur la base de valeurs laïques et républicaines pour des projets et des actions « de bon sens » qui répondent aux besoins des citoyens de « changer la vie ».

 

Oui nous avons (très immodestement sans doute aux yeux de certains) le sentiment que ces vertus de notre coquelicot, cette « mauvaise»…, mais si belle, fleur des champs, valent la peine d’être mieux connues.

 

  • Face à une Europe, qui produit de la misère, qui est incapable de gérer l’immigration sauvage et d’empêcher les mouvements erratiques des Roms que l’on retrouve au cœur de nos quartiers sociaux,

 

  • Face à un gouvernement français, qui n’arrive plus à masquer par ses discours l’injustice de ses politiques, le laxisme de ses actions, la médiocrité de ses solutions et de ses résultats,

 

  • Il faut davantage que les primaires annoncées du PS, la candidature médiatique de Nicolas Hulot, les envolées de M. De Villepin, les manoeuvres de M. Borloo, les petites phrases de DSK…

 

Martine Aubry et François Hollande l’ont sans doute compris…

Mais on est encore loin du compte…

 

Alors, « la petite musique » et l’odeur un peu plus âcre du coquelicot ont sûrement encore, à ce stade et pour les années à venir, leur place dans les massifs fleuris mais trop souvent un peu artificiels que nous proposent les partis politiques institutionnels.

 

Et c’est donc encore avec R. W. Emerson, déjà cité, que je conclurai mon carnet du jour :

 

« Celui qui veut tirer des enseignements de ses erreurs doit chaque jour apprendre à surmonter ses craintes »

 

L’avenir dira si j’ai réussi à le faire…

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