Carnet n° 111 du 19 octobre 2010

« En politique le choix est rarement entre le bien et le mal mais entre le pire et le moindre mal »

Nicolas Machiavel (1469 – 1527)

Ces paroles, vieilles aujourd’hui de 5 siècles, qui pourraient s’appliquer à bien des aspects de la vie et donc du comportement humain, sont pour moi toujours bien vivantes et toujours d’actualité.

Une journaliste de Nord Éclair m’a fait l’honneur, il y a quelques semaines, de me comparer à leur auteur.

J’ai bien dit « honneur ». Car si le risque existe de confondre la pensée et l’analyse politique de Machiavel avec l’expression dérivée injustement de « machiavélisme » et si même, quand je regarde ma vie, il m’arrive très souvent d’en déplorer certains aspects, jamais au grand jamais ils n’ont pu s’appliquer à mon engagement public (et cela n’excuse en rien le reste).

Et c’est pourquoi, aujourd’hui, j’ai tellement de mal à me retrouver dans ces débats politiciens classiques et que je souffre des anathèmes, des petites phrases assassines et des jugements « à l’emporte-pièce » qui n’honorent pas leurs auteurs et qui minent les fondements de notre Démocratie Républicaine.

Alors oui, je le redis : celles et ceux qui ont prétendu le contraire (de ce qu’affirme Machiavel dans ses paroles qui ouvrent mon 111ème carnet) ont trompé les citoyens.

Alors oui, celles et ceux qui aujourd’hui prétendent le contraire trompent les citoyens.

Et celles et ceux qui, demain, prétendront le contraire tromperont les citoyens.

En ce qui me concerne, je n’en ai jamais été et je n’en serai jamais.

J’ajoute que lorsque certaines et certains, croyant accroître la force de leurs arguments, conjuguent allègrement la bêtise, l’impolitesse,, l’ignorance et la méchanceté, elles et ils peuvent peut être blesser leurs adversaires, voire même marquer des points, mais ils ne grandissent pas la politique et ils minent notre Avenir.

La vie publique ne devrait rien avoir à faire avec des petits roquets éperdus d’amour pour leur maître et qui ne font qu’aboyer hargneusement contre tout ce qui passe à côté d’eux.

A l’heure où le pouvoir UMP a conduit notre pays au blocage en désespérant les moins jeunes comme les plus jeunes au risque de provoquer tous les débordements et tous les désordres,

il faudrait que la raison l’emporte avec tolérance, courtoisie et écoute de la part de chacun.

On ne résoudra pas la question des retraites en se contentant de faire financer 2 années de plus par les caisses de chômage pas plus qu’en niant que l’allongement de la vie ne sera pas sans conséquences sur nos grands équilibres.

Et je le redis : non seulement il ne doit pas revenir qu’aux salariés la nécessité de contribuer à leur financement mais la vie, l’utilité sociale ne sont pas conditionné que par les contrats de travail et les cotisations qui en découlent.

En parallèle, à tous les niveaux, il n’y a pas de contradiction entre une bonne reconnaissance de son passé, une belle solidité de ses racines et la volonté d’aller de l’avant pour construire l’avenir !

L’un ne va pas sans l’autre.

Et si, à l’occasion des 40 ans de la Nouvelle Ville de Villeneuve d’Ascq, nous avons pu à travers des expositions rappeler notre passé,

contrairement à l’UMP local, nous ne nous sommes pas contenté de faire appel à Jacques Ralite, le premier directeur de l’EPALE qui avait déjà quitté la scène villeneuvoise quand j’ai été élu en 1976.

Nous avons voulu construire, le 27 février 2010, les bases d’un nouvel élan pour Villeneuve à l’horizon 2020 – 2025.

Comme quoi il ne suffit pas d’être jeune pour être moderne et qu’on peut encore être moderne même quand on n’est plus jeune.

Même si le mensonge peut parfois troubler celles et ceux qui ne connaissent pas la vérité, son usage est toujours à terme non seulement immoral mais aussi inefficace pour gagner.

On l’a vu dans le débat sur la démocratie participative où, après des interrogations légitimes, chacun sait maintenant qu’à Villeneuve d’Ascq avec ses associations, ses amicales, ses clubs, ses comités et conseils de quartiers sans oublier tous les liens directs avec une majorité d’élu, nulle part peut être ailleurs que chez nous, les Villeneuvois, de toutes opinions, ont toujours la parole.

Et je le dis : j’en suis fier !

Je le répète : pour moi, à ce stade de ma vie, c’est ma ville qui compte le plus, plus que tout autre ambition. Et ce sont les conditions de son avenir qui compteront en premier lieu dans mes décisions pour les cantonales de 2011, les législatives de 2012 et municipales de 2014.

« L’Homme ne se nourrit pas de vérité. Il se nourrit de réponses » a écrit Daniel Pennac et c’est de réponses dont Villeneuve d’Ascq et les Villeneuvois ont besoin.

Toute mon énergie tend et tendra à leur obtenir ces réponses de tous les partenaires qui nous entourent et dont nous avons besoin et ce, par les moyens les mieux adaptés dont certains restent encore à ce jour à préciser.

Si, pour ce faire, j’ai renoncé à éditer un livre en cette rentrée comme je l’avais prévu je n’oublie pas, comme l’a écrit Jacques Henri Bernardin de Saint Pierre que

« Les coquelicots et les bleuets éclosent dans des oppositions ravissantes »

Et je redis à celles et ceux qui, à l’UMP, méprisent les millions de Françaises et de Français en colère après avoir développé toutes les formes de misères, d’injustice et de délinquances violentes qui, toutes, atteignent des sommets jamais atteints depuis des décennies, le tout, en niant localement l’énergie des Villeneuvois en voulant blesser les élus qu’ils se sont donné :

JAMAIS Villeneuve d’Ascq n’a fait ni ne fera durablement confiance à celles et ceux qui se rendent coupables de tels comportements.

Cela aussi, en parlant de LAÏCITE, je l’ai redis dimanche devant les amicalistes de Pasteur Jean Jaurès

comme je l’avais fait vendredi en félicitant le monde sportif et les dirigeants de l’OMS (office municipal des sports)

Si certains, au lieu d’aboyer rageusement, participaient un peu plus à une vie locale et associative où ils brillent très souvent par leur absence (alors que je

leur relaie toutes les invitations), ils éviteraient de se tromper de cible.

Mais c’est tant pis pour eux !

Malheureusement aussi, c’est tant pis pour notre ville et pour ses forces rassemblées dans leurs diversités qui n’ont vraiment pas besoin de cela plongés dans une crise amplifiée par les mentors de ces aboyeurs.

Alors, en ce 19 octobre je terminerai ce 111ème carnet par un jet de citations.

Une première d’Horace :

« Dans les difficultés, garde ton âme égale »

Une seconde d’Homère

« Sur terre, il n’y a rien de plus faible que l’homme »

En faisant mienne cette ambition de Léon Blum

« Réaliser dans l’âge d’homme, les rêves de sa jeunesse »

Tout en méditant ces paroles fortes d’Ivan Bonnive

« Le couronnement de toute vie humaine est le souvenir qu’on conservera d’elle et la consolation suprême qu’on promet à l’homme par delà la mort, c’est la « mémoire éternelle » »

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