Heures sombres et périls avérés

Le 22 mars dernier, dans un papier publié sur mon blog, j’avais, sous le titre « les heures sombres », dit mon angoisse face à un retour à l’ambiance de l’entre deux guerres au 20ème siècle qui avait conduit au fascisme, au nazisme, à la violence et à la guerre :
Récession économique, chômage et misère (comme après la crise de 1929), rejet communicative des Démocraties jugées incapables d’y faire face, affaires politico-financières , poussée des extrêmes sur le thème du populisme.Depuis ce que l’on appelle « l’affaire Cahuzac » a fait l’effet d’un séisme avec des « répliques » qui ne sont pas là d’être terminées.

L’exécutif français s’agite pour essayer d’y faire face mais à l’instar des sables mouvants, plus il bouge, plus il s’enfonce.

On attend maintenant des mouvements de rues comme dans les années 1930…

Si j’avais un conseil à donner à ceux qui nous gouvernent aujourd’hui ce serait de dire résolument NON à tout ce qui,( par laxisme ou par acceptation « du pouvoir de l’argent » sur tout et en particulier sur la vie politique,)  nous précipite dans cette spirale mortelle

Je leur dirai qu’il leur faut arrêter les grandes déclarations auxquelles le peuple ne croit plus, des annonces de mesures quasi journalières, et agir! tout simplementQu’ils fassent appliquer partout nos lois républicaines, par tous, pour tous et partout. L’arsenal législatif est largement suffisant s’il est appliqué et si celles et ceux qui violent nos lois et nos règles sont, non seulement sanctionnés, mais aussi rejetés y compris par les corps et structures qui les ont couvés.

Il n’y a pas besoin de référendum pour interdire le cumul des mandats parlementaires, maire ou président communauté, conseil général, conseil régional.Il suffit de le faire voter à l’assemblée nationale et au sénat!

Il n’y a pas besoin de lois nouvelles pour lutter contre des financements illégaux.

Il n’y a pas besoin de mesures nouvelles pour débarrasser la vie politique de brebis galeuses ,finalement très minoritaires au regard des centaines de milliers d’élus dont les indemnités couvrent à peine leurs frais, leur temps étant donné quasiment gratuitement aux autres .

Il n’y a pas besoin de décisions nouvelles mais il y a besoin de bon sens, de modération, de rassemblement de citoyens élus ou non de bonne volonté.

On est au bord d’un précipice et, à ce stade, il est des effets d’annonces et des surenchères qui peuvent nous précipiter tous dans l’abîme.

Gérard Caudron

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