Carnet n° 239 du 1er avril 2013

Budget 2013 : un moteur à plein régime

La présentation, le débat et le vote du budget 2013 de Villeneuve d’Ascq, ce jeudi 28 mars, ont démontré, s’il le fallait encore, qu’avec ce budget, malgré la crise, le moteur de notre ville tournait à « plein régime ».

Non seulement notre budget a été voté par 46 voix sur 49 (seul le groupe UMP-UDI, fort de 3 membres, votant contre… sans véritable raison sinon que « quand on est l’opposition, on s’oppose ») mais sa présentation, sa densité et sa richesse ont parfaitement illustré

• une ville, Villeneuve d’Ascq, aux services publics nombreux, accessibles par tous et de qualité pour tous,

• une ville qui rénove massivement ses équipements,

• une ville qui en construit de nouveaux,

• une ville qui gère le présent de ses citoyens tout en préparant son Avenir.

Pas étonnant que le sondage réalisé en février dernier par l’IFOP ait vu culminer à 96% le pourcentage des Villeneuvois satisfaits de vivre à Villeneuve d’Ascq (seul 1% d’entre eux se déclarant « pas satisfait du tout ») avec des pics de 98 % chez les 18/24 ans et 99% chez les 50/64 ans.

Un sondage qui indique aussi que 91% des Villeneuvois ont le sentiment de vivre dans une ville en expansion.

Même pourcentage de 91% pour le jugement porté sur le travail positif de la municipalité (soit plus de 20 points au dessus de la moyenne nationale des villes de plus de 20 000 habitants).

86% des Villeneuvois se sont dit satisfaits de leur maire (63% au niveau national pour les villes de la même strate), un maire dont ils disent « l’expérience » à 94%, « la compétence » à 91%, « avec un projet » à 86%, « humain » à 85% « dynamique » à 81% et « bon gestionnaire » à 83%.

J’en connais, au niveau national, qui aimeraient avoir de tels pourcentages… Mais sans doute, nous dira-t-on, est-ce plus difficile pour eux… sans doute…

Au demeurant, quand on lit le palmarès des impôts locaux du magazine « Capital », peu suspect de complaisance vis-à-vis d’élus qui, comme moi, se revendiquent du « camp du progrès », on a tout lieu de comprendre les sentiments des villeneuvois, puisque sur les 450 villes françaises les plus peuplées, Villeneuve d’Ascq arrive en 322ème place des villes en ordre décroissant du poids de leur fiscalité !

A titre de comparaison, Valenciennes est en 209ème place, Dunkerque en 152ème, Marcq en Baroeul en 24ème et Saint Quentin dans l’Aisne en 27ème (toutes ont des impôts locaux plus élevés que nous).

Autre étude, celle du cabinet LOCALNOVA qui a noté les communes de 50 000 à 100 000 habitants :

selon sa classification, Villeneuve d’Ascq est au 11ème rang parmi les 44 communes et sa situation financière est considérée comme « très bonne » et très proche de « très bonne + ».

On comprend que l’UMP en Conseil Municipal n’ait pu sortir de « ses banalités habituelles » pour essayer d’expliquer son vote négatif, allant même jusqu’à dire que notre ville « s’appauvrissait »… et ce, tout simplement, parce que 10 années de gestion UMP au plan national ont appauvri les citoyens qui vivent (ou survivent) dans les 46% de logements sociaux qui existent sur notre commune.

S’en était presque, (si j’ose dire) indécent !

Oui, on peut le dire non sans fierté, un jugement illustré par notre budget, « le moteur de notre ville tourne bien », ce qui n’empêche pas de lourdes inquiétudes citoyennes face à une crise qui accroît le chômage, la pauvreté, l’appauvrissement des classes moyennes, la violence et la délinquance, des phénomènes qu’on ne doit ni ignorer ni masquer, même s’ils dépendent de l’État et non de notre commune.

Celles et ceux qui le feraient, en particulier dans des mairies PS où les succès de 2012 ont provoqué des aveuglements (et des rêves dignes de « Pérette et de son pot au lait »)…,

oui celles là et ceux là risquent, dans 11 mois, d’avoir « des réveils difficiles ».

Même à Paris, on note aujourd’hui des renversements de tendances dans les sondages qui, il y a quelques semaines, déroulaient un tapis rouge devant Anne Hidalgo(PS).

Quand on voit les jugements portés sur François Hollande et Jean-Marc Ayrault, même s’ils sont par leur sévérité, sans doute injustes, là encore, il est inutile de les ignorer et de les masquer.

« Quand ça va pas… ça va pas » entre « sables mouvants » où plus on bouge, plus on s’enfonce, et « loi des prédateurs » où plus on s’affaiblit plus on est attaqué !…

Il n’y a sans doute pas de « solution miracle » mais il faut, pour le moins, être à l’écoute de ceux qui nous ont élus en faisant fi du « politiquement correct » dans le domaine de la délinquance et sur le dossier des Roms sous peine d’ouvrir grandes les portes à un populisme de droite sinon d’extrême droite.

Il y a urgence…

Et  » l’urgence est et doit être le moteur le plus puissant » pour qui prétend aujourd’hui nous gouverner.

En regardant ce que, avec mon équipe « EPVA 2008 / Rassemblement Citoyen », j’ai réussi à faire depuis mars 2008, à raison de 60 à 65 heures de travail par semaine, sans vacances ni repos, je me dis qu’il m’en a fallu de l’énergie pour « sortir chaque dossier avec les dents et ensuite les porter à bras le corps » (Ville Nouvelle Renouvelée, Grand Stade, équipements et logements à rénover ou à construire, services publics à adapter, populations Roms à réguler) en ne laissant jamais rien au hasard,

je me dis aussi que j’en ai et qu’il m’en faut de l’énergie pour « oser » solliciter les suffrages de mes concitoyens en mars 2014, pour un mandat qui risque d’être encore plus difficile où mon expérience sera sans doute encore plus nécessaire.

Une nouvelle semaine s’est écoulée qui nous en rapproche et qui, en dehors du vote du budget 2013, m’a vu travailler à LMCU sur la programmation 2013 des logements, à Villeneuve d’Ascq sur le projet de l’IME Dabadie, la réhabilitation des logements du chemin des chaumières, les ambitions du FOS Football heureux d’avoir bientôt de nouveaux vestiaires, des récompenses qui pleuvent sur notre nouveau club d’athlétisme et, en point d’orgue, ce samedi, la pose de la première pierre enfin du nouveau Dojo bien mérité pour le Judo club de Flers Sart.

Si comme l’a dit un certain Roy Line :

« Vieillir, c’est la seule façon de rester en vie »,

cela, pour moi, n’a de sens que si on a encore les moyens et surtout l’envie de rester utile ce qui est mon cas !

Avec en tête ces paroles de bon sens de François Brooks :

« Tôt ou tard, il faudra se résoudre à ne plus vivre que dans l’esprit des autres… Ensuite viendra notre mort véritable et définitive : l’oubli »,

des paroles que je compléterai par celle d’André Malraux :

« La mort transforme la vie en destin »

…. tout un programme