« La roue tourne, dit-on… »
« Ainsi autour de nous des êtres disparaissent tandis que d’autres naissent.
La roue tourne, dit-on. Que faire d’autre que se plier à la fatalité ? »
Qui ne se pose jamais cette question au fur et à mesure que la vie avance et que des proches et des parents nous quittent « en s’arrêtant au bord du chemin » ?
Cette question, je me la suis posée une nouvelle fois et je ne cesse de me la poser depuis vendredi et le départ de Patrick.
« Qu’ai-je fait ? » ou plutôt « Que n’ai-je pas fait ? »
Sans doute, n’y a-t-il pas vraiment de bonne et vraie réponse, sinon celle qui nous dit de continuer à avancer sur le chemin de la vie… jusqu’au moment où, à nous aussi, « un petit caillou dans la chaussure » nous conduira sur la bordure….
Oui continuer… en essayant de ne pas oublier dans la tourmente de la vie les besoins d’humanité, la solitude et les solitudes qui rongent et désespèrent ceux qui souffrent et se battent pour vivre ou pour aider d’autres à vivre.
Oui, continuer en relativisant davantage les évènements hyper médiatisés, les joutes politiciennes, les querelles d’ego et les ambitions effrénées.
Oui, continuer, parce que c’est notre devoir d’apporter notre pierre sur le chemin de l’humanité en marche.
Alors oui, cette semaine aussi, j’ai essayé de continuer à faire mon travail :
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Sur les dossiers de logements, pour toutes celles et ceux qui n’ont pas un logement digne correspondant à leurs besoins.
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Sur l’action sociale, si importante dans ces périodes de crise et de misère où la majorité de nos concitoyens n’auront jamais eu, en une vie ce que certains dépensent en un mois… voire pire…
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Sur les besoins des aînés, avec le lancement de la Résidence Jean Vilar mais aussi par un « travail de fourmi » dans nos EHPAD
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Sur la mémoire, de celles et ceux qui tout au long de notre vie et de celle de notre ville ont fait notre ville avec, à leurs tours, deux noms mis à l’honneur, Jean Nicomette et Jean Masquelier,
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Sur l’avenir de nos quartiers et de notre ville, avec, au Breucq, une rencontre de 3 Maires pour un futur « Parc des 3 Villes », avec le dossier récurrent de la ville nouvelle renouvelée pour un meilleur équilibre entre les quartiers et la fin de certains égoïsmes
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Avec, pour ce qui me concerne, une volonté intacte d’aller au bout de notre projet pour Villeneuve d’Ascq malgré les obstacles de toutes natures en un temps de rigueur pour les uns et d’exigence pour les autres, en gérant au mieux des finances que l’Etat assèche.
Je l’ai dit et je le répète, rien ni personne ne m’empêchera de faire ce que je considère comme étant mon devoir et ce, quels qu’en soient les risques politiques électoraux…
Quand les temps sont durs, il ne faut pas se laisser porter par la vague.
Sénèque le disait déjà il y a 2000 ans :
« À celui qui ne sait pas vers quel port il navigue, nul vent n’est jamais favorable ».
Une nouvelle semaine s’est achevée avec son lot de travaux, de réflexions, de réussites, d’avancées, d’espoirs, de doutes, de peines, d’échecs même…
Une semaine où l’on aurait aimé entendre enfin moins parler de DSK, une semaine où les supporters du LOSC ont, à juste titre, laissé éclater une joie qui semble avoir, et j’en suis heureux, dopé Martine AUBRY, une semaine qui m’a vu dimanche replonger dans le passé :
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À Vinkt en Belgique, où, il y a 71 ans, les Allemands massacraient de nombreux civils 4 ans avant ceux d’Ascq
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À, l’Espace Concorde, le même jour, où plus de 600 Villeneuvois vivaient avec une troupe de culture polonaise des racines festives et colorées communes à beaucoup d’entre nous…
Oui, la roue tourne, disais-je en début de ce carnet…
Mais si finalement, nous n’étions pas prisonniers de la fatalité ?
Si en vivant du mieux possible, au plus possible, nous avions, en quelque sorte accès à des pédales et à un volant pour guider la roue ?
En ajoutant « en clin d’œil » ce proverbe chinois :
« Vivre paisiblement une journée de loisir, c’est être immortel une journée durant ».
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.