Le calendrier nous l’indiquait : l’hiver n’est pas fini même si, il est vrai, il y a quelques jours les thermomètres nous faisaient croire que le printemps était déjà arrivé….
Un « épisode neigeux », comme le disent les météorologues, était annoncé.
Il va se traduire par des neiges particulièrement abondantes sur toute la région qui vont contraindre un bon millier d’automobilistes à dormir dans leur voiture, des dizaines de milliers d’autres à « galérer » durant des heures et plus de 10 000 foyers à se passer d’électricité et donc de chauffage.
Dur… Dur …. pour tous ces citoyens….
Mais il y a « pire »… : pour cause de circulation difficile sinon impossible, tout s’arrête ou presque, les administrations et les entreprises ferment. Toutes les manifestations prévues sont annulées…
On croirait presque vivre « le jour d’après… »(film bien connu)
Et c’est à ce moment-là que le téléphone de l’hôtel de ville sonne qui voient quelques citoyens « manifester leur colère » parce que leur rue qui vient de connaître 20 cm de neige n’est pas encore déneigée, et on entend même des « noms d’oiseaux » qui fusent :
« les employés municipaux… tous des fainéants… »
« le maire s’en fout… »
« Et pourtant, je paie des impôts moi… »
Ce serait risible si ce n’était pas le signe des fragilités de nos sociétés et surtout de certains citoyens…
Que se passerait-il ? Que se passera-t-il si un jour une catastrophe ou une guerre nous frappaient comme elles ont frappé, il n’y a pas si longtemps ,nos ancêtres… ?
J’avoue mon angoisse…
L’irresponsabilité, même à faible dose, les reculs du bon sens, la quasi-disparition chez certains de tout sens de la relativité des problèmes nous conduisent tout droit au pire.
Je ne l’accepte pas et même si, à 1 an des municipales, je risque de déplaire et de perdre des voix,
j’ose le dire !
Car c’est plus grave qu’il n’y parait.
Gérard Caudron