Carnet n° 236 du 11 mars 2013

« Le compte à rebours est lancé…. sous le signe du coquelicot »

 

Les vacances scolaires de février terminées, les vacanciers (qui ont pu partir) revenus des pistes enneigées ou d’ailleurs, les autres citoyens restés chez eux heureux de ne plus voir en boucle sur les télévisions les bouchons de la vallée du Rhône et les cimes ensoleillées sur lesquelles ils débouchent,

 

le travail a repris cette semaine à un rythme accéléré pour cause de temps à rattraper…

 

C’est ainsi que ces 7 jours du 4 au 11 mars se sont retrouvés particulièrement chargés.

 

Lundi 4, c’était l’heure du débat d’orientation budgétaire 2013 en Conseil Municipal avec, d’un côté, beaucoup d’informations sur la saine situation financière de notre ville et de l’autre, sinon tout autour, « un jeu de rôle politicien » bien connu, qu’on retrouve partout, entre celles et ceux qui soutiennent et celles et ceux qui critiquent.

 

Au demeurant, ce lundi, pour chacune et chacun, l’heure était au « service minimum », les termes en étaient connus et prévisibles et les tonalités heureusement mesurées.

 

Le mardi 5, autour d’une grande table avec M. le Procureur de la République, tous les services de police et les organismes de prévention, en Commission Locale de Sécurité et de Prévention, on a parlé « chiffres » et le moins que l’on puisse dire pour ce qui est des faits de délinquances, c’est qu’ils ne sont pas bons.

 

L’État, malgré la rigueur budgétaire que lui impose un héritage de déficits et de dettes abyssales, doit se donner tous les moyens de stopper cette spirale dangereuse.

 

Le mercredi 6, en Comité Citoyen d’animation de Rassemblement Citoyen, l’heure est à la mobilisation et le compte à rebours est lancé qui va nous mener au premier tour des municipales le 9 mars 2014 et 3 jours avant le 6 mars 2014 à notre grand meeting de clôture de campagne à l’Espace Concorde (une date d’ores et déjà à noter).

 

Les 6 et 8 mars deux moments forts pour parler du logement et des réhabilitations programmées, en cours et terminées avec Vilogia et LMH, des moments aussi, pour moi, de rappeler que l’État devrait accroître son effort y compris en termes de modération de la TVA applicable au logement pour répondre, dans ce domaine, à un besoin vital, relancer la croissance et créer des emplois.

 

Le 7 mars à LMCU, un « G 10 » (exécutif communautaire) sans Martine….

 

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé »

(Alphonse de Lamartine)

 

Le 8 mars, pour sa journée internationale, la Femme est mise à l’honneur, le point est fait sur les avancées ici et les reculs là.

 

A ce stade, je dirai tout simplement qu’il reste encore du chemin à faire dans la vie économique, dans la vie politique (même si au niveau local la parité respectée a bien fait avancer les choses) et aussi dans la vie quotidienne et personnelle pour beaucoup d’entre elles.

 

Parmi les manifestations organisées, sportives et féminines au Palacium, culturelles et festives à la Ferme d’en Haut, une était consacrée à Louise de Bettignies dont je veux, en cet instant, rappeler une citation qui figure maintenant sur une plaque à l’entrée de l’école qui porte son nom :

 

« Le temps employé à l’éducation est du temps gagné »

 

Hommage et souvenir toujours, le 9 mars avec le baptême de 2 salles jusque là sans nom dans l’enceinte du Palacium, « la salle Pascale-Bourgain » et « la salle Albert-Verin », deux grands noms du sport villeneuvois, l’un de la gymnastique rythmique et sportive (le VARS), l’autre du Handball (le HBCV), une grande pionnière et un grand pionnier de notre ville trop tôt disparus,

 

un vrai moment d’émotion humaine, de grande douceur aussi dans un monde qui en manque tant.

 

Les 9 et 10 mars enfin, les deux premiers de nos 4 banquets organisés pour les aînés villeneuvois, deux belles après-midi de fête, de sourires et de joie comme heureusement ils nous est donné de pouvoir en vivre de temps en temps.

 

Et « cerise sur le gâteau », le LOSC qui retrouve des couleurs en allant gagner à Valenciennes après sa victoire il a une semaine contre Bordeaux à Villeneuve d’Ascq (un match durant lequel j’ai repensé à un de mes oncles Simon Janczewski qui avait fini avec Bordeaux sa carrière en finale de coupe de France au stade de Colombe, par une défaite 4/0 contre Lille le 29 mai 1955).

 

Une semaine villeneuvoise, on peut le constater, intense et active qui ne doit pas pour autant nous faire croire que l’on est dans une bulle, isolée d’un monde et d’une France en crise, où chaque heure qui passe fait l’annonce de mauvaises nouvelles et de nouvelles raisons d’inquiétudes, car si on est encore loin des menaces sociales triomphalement claironnées dans certains pays, la méthode verbalement plus douce de notre Président ne nous autorise pas à rêver qu’on va complètement y échapper.

 

L’UMP de messieurs Sarkozy et Fillon nous avait conduit au bord du gouffre avant le 6 mai 2012,

 

le PS, qui avait pourtant promis le contraire, s’il ne nous y précipite pas, ne semble malheureusement pas en mesure de vraiment nous empêcher d’y tomber….

 

Pas question pour moi de « jeter la pierre… » (comme le chantait Georges Brassens), la crise est là qui brise les rêves mais attention de ne pas l’aggraver par des mesures socialement insupportables et économiquement récessionistes !

 

Cela me ramène à la gestion locale et à nos perspectives…

 

Si des éléments épars de notre sondage de février ont commencé à recadrer certaines prises de positions ici et là, à gauche comme à droite, ils me confortent surtout dans une démarche de bon sens, de saine gestion, de proximité citoyenne et donc de recherche d’un rassemblement large hors des carcans trop partisans où chacun(e) pourra apporter sa juste contribution dans le respect de son droit à la différence mais…. sans calculette….

 

L’important, c’est de partager des règles d’éthiqueRépublicaine et Laïque dans tous les sens des termes, de refuser les conséquences d’un système injuste où les plus riches n’arrêtent pas de s’enrichir tandis que les moins riches n’arrêtent pas de s’appauvrir et les plus pauvres de sombrer dans le désespoir. L’important aussi c’est d’avoirune équipe d’élu(e)s de terrain où la proximité est reine.

 

Pour ce qui me concerne, j’en ai fait le compte, entre les courriers et les mails personnels que je reçois, les citoyens que je rencontre dans mes permanences, ce sont entre 30 000 et 40 000 contacts que je peux recenser chaque année, sans oublier bien sûr les milliers de villeneuvois(es) que je rencontre lors des manifestations, et celles et ceux que je croise dans ma propre vie quotidienne de simple citoyen.

 

Et cela suffit largement à mon bonheur dans ma sphère publique,

 

c’est du moins, dans ce domaine, mon espérance,

 

une espérance dont François de La Rochefoucault disait :

 

« L’espérance sert au moins à nous mener à la fin de la vie par un chemin agréable »,

 

un chemin qui reste pour moi bordé de talus et de champs parsemés de rouges et fragiles coquelicots.

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