Carnet n° 144 du 6 juin 2011

« Un idéal chevillé au coeur »

6 juin 2011 – 6 juin 1944 : il y a 67 ans, les alliés débarquaient en Normandie, ouvrant la voie à la Libération de la France.

Certains s’en sont souvent étonnés, émus ou révoltés : c’est une date qui est peu commémorée, le « jour J », le « D-Day », alors que, sans ce jour, sans nos alliés, la guerre (et ses horreurs) aurait duré beaucoup plus longtemps et la carte de l’Europe d’après guerre aurait eu une autre forme.

Arrêtons nous donc un instant pour nous rappeler ce G.I. américain qui ne connaîtra jamais de l’Europe que ce morceau de sable où sa vie s’arrêta, ce soldat anglais heureux d’effacer l’humiliation de Dunkerque, ce Français retrouvant sa terre avec le général De Gaulle, ces soldats de l’empire britannique engagés à nos côtés, mais aussi ces civils français dans leurs villes rasées, sans oublier ces Allemands, pas tous nazis, pour qui c’était « le commencement de la fin ».

 

Du « Jour le plus long » au « Soldat Ryan », de l’image d’Épinal en noir et blanc aux flots de sang en technicolor, le cinéma a mythifié ce jour…

 

Alors ne l’oublions pas quand on parle de l’Europe d’aujourd’hui, des Britanniques et de nos amis américains !

 

Un proverbe africain nous le rappelle :

 

« Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens ».

 

Moi qui suis né le 27 février 1945, près de 9 mois après le 6 juin 1944, je ne l’ai jamais oublié,

 

Pas plus que je n’oublierai jamais ces paroles de Marcus Garvey, un homme politique jamaïcain du début du XXe siècle, qui nous rappelle que :

 

« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racine ».

 

Si j’ajoute à ces 2 citations, une troisième d’Henri Thoreau, un écrivain américain du XIXe siècle, qui nous dit que :

 

« La vie est trop courte pour que l’on soit pressé »,

 

On comprendra sans doute encore que j’ai une nouvelle fois vécu pleinement une semaine écoulée très dense :

 

  • avec un conseil municipal que j’ai ouvert par une demi heure d’une longue litanie reprenant la liste des activités Villeneuvoises durant le mois écoulé, signe tangible d’une ville active de par l’action de ses citoyens et associations en partenariat avec leur municipalité,

 

  • Avec des fêtes d’école « comme s’il en pleuvait »,
  • Des AG d’associations actives,
  • Des concerts comme celui de « l’Avenir Musical d’Ascq »,
  • Le fameux gala de danse de Thalès (29e du nom) qui, chaque année, le samedi soir et le dimanche après midi, remplit l’Espace Concorde,
  • Des collèges qui se retrouvent pour fêter la fin de l’année scolaire,
  • De la danse et des chants,
  • Une belle fête du Terroir avec Quanta,
  • Quelques matchs, tournois et championnats de foot, de hand, d’athlé…,
  • Des vides greniers…,
  • Des espaces naturels et des parcs que goûtent nos concitoyens,
  • Sans oublier bien sûr ce moment plein d’émotion et de tendresse dimanche matin à l’hôtel de ville où 4 couples ont fêté leurs 60 ans de mariage et 6 leurs 50 ans de mariage (derrière moi il n’y avait que des élu(e)s de la majorité alors que, je le rappelle, tous les élus sont invités… tant pis pour les absents !).

 

Oui, notre ville a continué à bouillonner et ceux et celles des élu(e)s qui l’ignorent faute d’y participer ont bien tort !

 

Être élu(e), ce n’est ni un titre sur une carte de visite ni un stylo ou un clavier pour faire des communiqués de presse : c’est une responsabilité prise devant les électeurs qu’il faut assumer pendant 6 ans.

 

C’est ce que je fais depuis 35 ans malgré les aléas des temps, les contraintes, y compris personnelles, de tous ordres…

 

Le jour où je n’en aurai plus envie ou que je ne saurai plus le faire, je m’arrêterai.

 

C’est ce qui fait l’honneur et la grandeur d’un mandat local et qui le distingue du « cirque médiatique » de la scène nationale qui, jour après jour, continue sa descente vers toujours plus de médiocrité.

 

Oui être élu, c’est agir pour et avec ses concitoyens, c’est vivre avec eux et presque comme eux,

 

Et c’est aussi travailler les dossiers de la Ville même quand ils sont de la compétence des autres pouvoirs :

 

·         Rénover sa ville quand l’État assèche ses finances

·         S’occuper de la sécurité quand le gouvernement multiplie ses échecs

·         Gérer le dossier des Roms quand l’Europe et la France ont démissionné de leurs responsabilités

·         Faire respecter autant que possible la justice pour la République, la  laïcité comme règle de vie commune, le « vivre ensemble » contre tous les communautarisme

·         Préparer tous les dossiers d’avenir tout en gérant le quotidien.

 

Oui il faut pour cela de la volonté et s’en donner les moyens.

 

Et ce ne sont ni les députés UMP, qui se plaignent des baisses d’effectifs de police, ni ce maire EE-Vert, qui demande une présence permanente de l’armée dans sa commune, qui me feront dire le contraire aujourd’hui.

 

Oui il faut retrouver le sens des valeurs, celui de l’essentiel et savoir rassembler sur ce qui unit.

 

Là encore, tant que j’en aurai la force, je me battrai pour cela, y compris en 2012.

 

La vie est dure, la vie est courte… mais la vie est belle quand on a un idéal.

 

Et depuis « ma tendre enfance », j’ai toujours eu un idéal chevillé au cœur !

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