Carnet n° 232 du 11 février 2013

« L’ambition villeneuvoise s’affiche »

 

A 13 mois des prochaines élections municipales à l’heure desquelles les villeneuvois(es) choisiront un Projet pour leur Ville  et l’équipe qui sera chargée de le mettre en œuvre entre 2014 et 2020, nous avons choisi de mettre clairement et loyalement sur table les résultats de nos études et réflexions le 1er février dernier sous le titre « VA 2025 », fruit de 3 ans de travail d’un groupe de citoyens de toutes sensibilités, et ce 9 février, durant 4 heures, ceux sur le thème d’un grand Centre Ville du 21ème siècle pour Villeneuve d’Ascq et alentours… en réseau avec ses centres anciens et plus nouveaux existants.

 

Deux cents citoyens le 1er février et près de 300 le 9 février ont écouté attentivement, visionné, questionné et exprimé des réactions.

 

Qui aurait pu les ignorer ?

 

Un exercice tout à fait exceptionnel de démocratie participative accompagné d’une exposition itinérante et de parcours pédestres de découvertes guidées.

 

Une véritable information sans choix validés à priori, des idées mises à la disposition de tous avant toutes les décisions qu’il appartiendra, le moment venu et aux élus du moment, de prendre démocratiquement.

 

Oui, je le répète avec fierté : « Ça (aussi) c’est Villeneuve ! »

 

L’ambition villeneuvoise s’affiche avec éclat et réalisme à la fois.

 

Notre ville et ses habitants le méritent !

 

Et c’est là peut-être, comme à d’autres niveaux, qu’en matière de gestion et de gouvernance, les paroles d’Aristophane prennent toute leur importance :

« il faut être rameur avant de tenir le gouvernail, avoir gardé la proue et observé les vents avant de gouverner soi-même le navire ».

 

Une bien belle semaine villeneuvoise qui vient de s’écouler, qui réconforte et encourage toutes celles et tous ceux qui, comme moi, travaillent à faire changer la vie, en s’occupant au mieux du quotidien et en préparant l’Avenir.

 

Et cela me rappelle ces mots de Richard Wagner :

« Celui qui désire, espère et croit en lui-même, celui-là est heureux de voir les autres espérer et croire ». C’est ce que je vis en étroite proximité avec mes concitoyens.

 

Au demeurant, cette semaine écoulée ne s’est pas limitée à ces grands moments.

 

J’y ai aussi vécu une réunion de mobilisation d’une centaine de militants de Rassemblement Citoyen pour préparer notre future campagne électorale de 2014, un exécutif communautaire autour de Martine Aubry avec quelques lourds dossiers 2013 dont celui du « débat sur l’eau », un débat vital s’il en est et qu’il ne faut surtout pas réduire à celui, certes important, du mode de distribution et encore moins à celui du prix de l’eau au m3.

 

Une réunion de travail avec les autorités académiques sur la prochaine rentrée scolaire où on peut noter une embellie par rapport au passé en matière d’ouvertures et de fermetures de classes sans oublier les conditions nécessaires d’un vrai débat sur les rythmes scolaires.

 

Et si le nouveau gouvernement avait enfin compris que Louise de Bettignies avait raison quand elle disait que « le temps employé à l’éducation est du temps gagné » ?

 

Nous avons eu aussi un comité de pilotage sur la rénovation des espaces publics du Pont de Bois où LMCU a confirmé un engagement financier communautaire conséquent de plus de 5,5 millions d’euros dans un programme cofinancé avec notre ville.

 

Et je passe sur tous les chantiers de rénovation de voiries que l’on voit éclore un peu partout.

 

Je pourrais, à ce stade, allonger la description des événements vécus, un thé dansant des Donneurs de Sang, le Gala de l’Ecole Nationale de Chimie, des lotos comme s’il en pleuvait, une belle assemblée générale du CPN des Prés, de l’Enfance d’Ascq, le dynamisme des Cyclos d’Ascq, des footballeurs à mobilité réduite en championnat de France, de la solidarité autour des grands lacs africains,

 

et… « cerise sur le gâteau » une centenaire mise à l’honneur ce 10 février, le jour de ses 100 ans, une centenaire souriante, pétillante même, adhérente encore du Secours Populaire.

 

Entourée de ses amis et de sa famille, Madame Noële Carbonnet qui, en m’entendant lire son acte de naissance, a découvert que son prénom ne portait qu’un  »l » alors qu’il avait, depuis toujours, été écrit avec 2  »l ».

 

Nul doute, que même peut-être sans en connaître l’auteur, Noële Carbonnet avait intégré cette morale de Pearl Wadel :

« Pour vous comme pour nous qui vieillissons, il vaut mieux toujours dire « je vais bien » avec un large sourire… ».

 

Un moment de pur bonheur sur lequel je terminerai tout simplement mon carnet du jour…

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