On peut comprendre le désarroi des Français(e)s en cette période de crise et leur déception de ne pas voir les problèmes et leurs angoisses qui les ont fait voter François Hollande et pour des députés PS disparaitre comme par enchantement….
On peut aussi partager leur agacement face aux faux-pas et aux discours peu cohérents de certain(e)s des responsables actuels de l’Etat.
On peut enfin se dire que, face à la crise, dans les décisions à prendre, il y a des hiérarchies dans les urgences à établir et à respecter.
Et ce sont sans doute là les principales raisons d’un désamour brutal et violent qu’indiquent les sondages et que j’avais prévu, en le craignant, il y a plus d’un an déjà si la pleine mesure des exigences de nos concitoyens n’était pas prise. (on relira mes carnets de l’époque)
Tout ceci étant dit, quand j’entends les responsables de l’UMP, dans l’opposition depuis 5 mois après 10 ans de pouvoir sans partage, faire procès au gouvernement actuel
d’un chômage qui n’a fait qu’enfler depuis plusieurs années,
de plans sociaux qu’ils n’avaient fait que geler dans l’attente des élections,
de déficits et d’endettements publics qu’ils ont creusé de manière abyssale,
d’insécurité violente qu’ils ont laissé se développer partout,
de règles républicaines et laïques qu’ils n’ont pas su défendre…,
je dis ma colère, car non seulement ce n’est pas juste mais, ce faisant, ils font le lit de l’extrême droite et prennent le risque de » creuser la tombe » de notre Démocratie Républicaine.
Je peux accepter que la politique ait ses rites et que l’UMP rêve de victoires en 2014, 2015 et 2017, mais cela n’excuse pas de faire prendre de tels risques à notre pays.
J’espère et je pense, malgré tout, qu’au centre et à droite il restera d’autres forces, d’autres femmes et d’autres hommes qui sauront ne pas prendre de tels risques pour la France.
J’espère que la gauche saura de son côté redresser la barre et s’ouvrir à toutes les forces qui partagent l’envie de travailler pour les Français sans arrières pensées
G Caudron
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.