Carnet n° 216 du 22 octobre 2012

« Il est des choses dans la vie qu’il faut savoir rabâcher… même au risque de lasser. »

Au terme d’un week-end et des journées d’une semaine durant lesquelles j’aurai participé à des dizaines de manifestations (parmi elles, plusieurs consacrées au logement social et au PLH2, le Forum Bien Vieillir, la journée contre la Misère, l’ouverture de l’Agora Résidence-Triolo, un séminaire de l’Office Départemental de Tourisme, le 20 ème anniversaire de Cadiflor, le vernissage du Salon des Artistes Villeneuvois, l’AG de l’Office Municipal des sports, la soirée grecque pour leur Fête Nationale, la nuit des municipaux, l’AG de l’Amicale Laïque Pasteur-Jean Jaurès, les donneurs de Sang au Domaine des Charmes, un salon d’oiseaux multicolores à Masquelliez, des matchs et des compétitions diverses…),

des manifestations avec, bien sûr, des dizaines de prises de parole sur à peu près tous les sujets, sans oublier des rencontres multiples avec mes concitoyens dans la rue, les espaces publics et les commerces, des courriers par centaines, des mails « comme s’il en pleuvait » et, bien sûr, de nombreux rapports demandant mes arbitrages ou des conseils d’orientations,

au terme d’une telle semaine, disais-je, je repensais à cet article de presse d’il y a quelques semaines où quelqu’un parlait de moi comme « d’un citron qu’on avait fini de presser »…

Ceux qui me rencontrent depuis cet été quand je suis rentré dans la ligne droite des 18 mois d’avant les prochaines municipales peuvent constater qu’il en est rien et que si « citron il y a », il est loin d’avoir été pressé…

Ce n’est pas parce que j’ai soutenu les candidats socialistes contre ceux de l’UMP à la Présidentielle et aux Législatives que j’ai perdu de mon indépendance.

Ce n’est pas parce que je n’ai pas voulu être candidat moi-même à la députation qu’il faut chercher une autre raison que celle de continuer à me consacrer complètement à ma ville.

Ce n’est pas parce que le Parti Socialiste pense déjà avoir gagné les Européennes et les Municipales que ses dirigeants peuvent, comme ils ont déjà tenté de le faire, balayer « l’ère Caudron » d’un geste conquérant…

Non seulement les citoyens en ont plus qu’assez « des moulins à prières » que sont devenus les grands partis politiques empêtrés dans leurs contradictions, divisions et ambitions internes provoquant aujourd’hui « le phénomène Borloo » après, il y a quelques mois, « le phénomène Mélenchon » et il y a quelques années « le phénomène Tapie »,… (j’en passe quelques autres…),

des citoyens qui appellent ainsi de leurs vœux des rassemblements dépassant des clivages jugés artificiels, seul moyen à leurs yeux de faire face aux crises qui nous menacent de mort,

des citoyens qui veulent des élus qui leur ressemblent (et pas simplement qu’ils leur disent)… « la normalité publique » ne se décrète pas… elle se prouve. »

Ils veulent aussi des élus et des candidats qui leur parlent simplement et leur disent la vérité, des élus qui font ce qu’ils ont promis (et malgré la crise je peux affirmer et prouver que j’ai tenu les engagements pris en 2008),

des candidats qui, en 2014, leur promettront que ce qu’ils seront en mesure de tenir.

A Villeneuve d’Ascq depuis 4 ans, tout en tenant fermement notre feuille de route, j’ai et nous avons géré avec rigueur ce qui, contrairement à beaucoup d’autres, nous évite aujourd’hui l’austérité.

Nous l’avons fait et si les Villeneuvois (et eux seuls) le veulent encore en 2014, je le ferai et nous le ferons encore sans langue de bois, sans laxisme, sans populisme, sans promesses intenables, avec des propositions et des actions honnêtes, précises, concrètes, mises en œuvre par une équipe de femmes et d’hommes choisis pour leur engagement, leur amour de notre ville et leurs dévouements à nos concitoyens, et ce, sous le rappel permanent de nos compétences dans le cadre de nos lois républicaines.

J’aime ces mots de Paulo Coelho :

« Quand on voyage vers un objectif, il est très important de prêter attention au chemin. C’est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d’y parvenir ».

Et, c’est, et personne ne peut le nier, ce que j’ai toujours fait !

Avec en complément cette citation de Bertrand Delannoé :

« Avoir le sens de l’Honneur en Démocratie, c’est défendre avec constance des convictions sincères quel qu’en soit le coût pour soi-même »

Et j’en connais beaucoup, des citoyens villeneuvois de toutes sensibilités à gauche bien sûr comme moi, mais bien au delà, qui ont ce sens de l’Honneur et des convictions sincères à défendre. Même quand je ne suis pas complètement d’accord avec eux, je les respecte et je suis toujours prêt à les associer davantage à la vie de notre ville.

Si seulement il en était de même au niveau national…

Si seulement chacun acceptait sans rechigner nos règles républicaines et le respect nécessaire de nos lois.

Si seulement face au chômage et à la misère, au lieu de dénoncer l’autre, on s’attelait tous à la recherche de solutions.

Si seulement les plus riches et les très riches arrêtaient de se lamenter quand on leur demande un effort qui ne fera qu’égratigner leurs superflux tandis que les plus pauvres n’ont même plus le minimum nécessaire à leur survie.

Et oui, comme Bernard Kouchner, j’ose le dire :

« La France vaut mieux que ses certitudes vieillies et ses crampes partisanes »

certains penseront peut être, à l’issu de ce 216ème carnet, que « je rabâche » mais l’enseignant que j’ai été sait que la règle première de la pédagogie c’est le « rabâchage »… même au risque de lasser.

Lien Permanent pour cet article : http://www.gcaudron.com/?p=1617

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com