Carnet n° 211 du 17 septembre 2012

Ma volonté et mon engagement sont intacts !

C’est en parcourant ce week-end, comme chaque week-end, deux dizaines de lieux et de sites à travers ma ville que « j’aime à butiner », allant de compétitions sportives à des bâtiments ouverts pour les Journées du Patrimoine, de l’inauguration d’une salle de sports à l’Université, du Musée du plein air à une braderie que j’ai trouvé, à la Galerie Saint Sauveur, en conclusion d’un film fait par et pour de jeunes artistes qui ont travaillé autour d’Entre Lac, …

que j’ai trouvé, disais-je, ma citation d’ouverture de ce 211ème carnet.

Et oui, madame l’élue UMP villeneuvoise, j’imagine que pour vous qu’on ne voit nulle part ailleurs qu’en photo sur des tracts de propagande (y compris distribués à la Foire aux Associations), dans la presse sous forme de communiqués et même sur vos bulletins de vote (un comble…),

oui je l’imagine, cela doit vous être difficile de comprendre qu’un maire comme moi, depuis si longtemps, n’a jamais cessé et ne cesse pas d’être dans un contact permanent par tous les moyens avec des villeneuvois qui peuvent ainsi l’interroger, discuter, proposer, échanger sur leur ville, leur quartier ou tout simplement leur problème… à longueur de journées, de soirées, de samedis et de dimanches.

Non vraiment, madame, avec tout le respect que je vous dois (et que vous devriez avoir à mon égard dans vos écrits), je vous le redis « on n’a pas les mêmes valeurs », la même conception de l’élu(e), la même idée de la politique, la même éthique (et je le regrette très sincèrement).

Cette citation est de Francis BACON :

« La nature pour être commandée doit être obéie »

Elle définit bien ma conception de l’écologie : ni « intégrisme vert » par je ne sais quel arrêt du temps, voire de retour en arrière, ni laissez aller productiviste au nom d’une croissance pourtant nécessaire pour créer de l’emploi mais qui ne doit pas « tuer » la planète de nos enfants !

C’est ce que j’espère voir mettre en œuvre par le gouvernement de manière concrète, avec des moyens à la clé, ce qui ne fut malheureusement pas le cas du « fameux Grenelle » dont on a pourtant tant parlé…

Mais au delà de l’environnement, ces mots de Francis Bacon peuvent s’appliquer à tous les domaines de la vie sinon à la vie elle même :

« (La vie) pour être commandée (et donc construite et menée) doit être obéie (et donc respectée dans tous les sens du terme) »

C’est pour moi la ligne directrice et la feuille de route qui a toujours été celle de ma vie publique, en particulier pour faire vivre, évoluer, se transformer Villeneuve d’Ascq.

D’où mon envie de ne pas continuer au delà du raisonnable mais de solliciter du suffrage démocratique quelques années encore pour bien terminer ma tâche d’abord et passer le relais ensuite.

On comprendra que si je respecte et je respecterai les envies et les choix des villeneuvois, ce ne sont sûrement pas des criailleries politiciennes qui me détourneront du chemin, pas plus que des manœuvres partisanes de qui que ce soit et d’où qu’elles viennent…

Ma volonté et mon engagement sont intacts quand je vois l’ampleur de la crise et que je pressens les réactions populaires à certaines mesures annoncées.

Ma volonté et mon engagement sont intacts quand je vois se mettre en marche plus vite que prévu tous les scénarii consécutifs à l’explosion des intégrismes de tous bords.

Ma volonté et mon engagement sont intacts quand je dis qu’il nous faut partout nous battre pour la laïcité et faire appliquer toutes nos lois républicaines, que toutes les formes de laxisme se paient très cher, que toutes les petites lâchetés conduisent, un jour, à de grands drames.

Et j’ai peur, oui j’ai peur, quand je devine les priorités de carrière par rapport à tout le reste, d’une bonne partie de nos dirigeants, en place, anciens ou à venir qui, au lieu d’éteindre les incendies, préfèrent souffler sur les braises.

Inutile de donner trop de noms, ils occupent nos écrans de télévision, mais, à titre d’exemple, quand j’entends un Xavier Bertrand, que pourtant j’estimais, annoncer en septembre 2012, qu’il sera candidat à la présidentielle de mai 2017, je crois rêver…

Où seront nous en 2017 ? Où en serons nous dans 5 ans, si, d’ici là, il n’y a pas à tous les niveaux des sursauts unitaires ?

Le pouvoir en place sera peut être balayé mais comment un Xavier Bertrand peut-il imaginer que le peuple alors ira le chercher pour le sauver ?

Face à la crise, économique, financière, sociale, sociétale, face aux intégrismes et aux négationnistes de nos règles démocratiques, c’est de l’Unité, du Rassemblement, de la Volonté, de l’Autorité, sur des Valeurs Laïques et Républicaines qu’il nous faut !

J’en resterai là pour aujourd’hui en redisant que, pour ce faire, à mon niveau, et m’y aider, je n’écarte à priori personne même parmi celles et ceux qui ne me ménagent pas.

Les périls sont trop grands pour se priver de forces et de talents d’où qu’ils viennent.

Avec en conclusion, ces paroles de Bernard Kouchner du 15 avril 2007 (et oui j’ose…)

« La France vaut mieux que nos certitudes vieillies et nos crampes partisanes »

Malgré tout… et malgré lui… cela reste vrai…

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