Après l’évacuation de populations de culture Roms occupant sans droits des terrains publics, il faut maintenant remettre les choses dans leur bon ordre

  Les images de télévisions montrant le déplacement de caravanes sous l’œil de nos forces de l’ordre et celles de citoyens roumains poussant des caddies « sous les larmes » d’un curé et les imprécations d’un étudiant, peuvent émouvoir ,à juste titre, des citoyens qui vivent de loin ces présences intempestives.

Je peux les comprendre tout comme je comprends depuis plus de 2 ans le ras-le-bol des riverains de ces bidonvilles !.

  Je suis donc satisfait que le ministre de l’intérieur Manuel Valls tout comme la présidente de LMCU Martine Aubry aient eu le courage d’engager les mesures nécessaires au respect de nos lois et règlements.

  Au nom de mes concitoyens, je les en remercie tout comme je veux remercier ma première adjointe, tous les agents de l’État, de LMCU et de notre ville qui ont mis en œuvre, dans les moins mauvaises conditions possibles, les décisions prises au plus au niveau pour qu’enfin le droit soit respecté.

  Il faut en effet rappeler qu’avec le site de la Voie Perdue en lisière du Centre Ville de Villeneuve d’Ascq ce sont plus de 600 citoyens roms qui occupaient illégalement des espaces publics dans des conditions d’hygiène et de sécurité innommables.

Aujourd’hui, après les deux opérations de ce jeudi il en reste encore près de 400 dont 300 en particulier sur et autour du campus scientifique de Lille1.

Heureusement, au niveau de l’Etat comme de LMCU la prise de conscience existe qu’on ne peut laisser les choses en l’état.

  Alors, une nouvelle fois, je le redis  : les populations de culture Rom ne sont pas des réfugiés qui fuient une guerre ou une dictature!.

  Ce sont des citoyens de pays membres de l’Union Européenne qui doivent faire respecter leurs droits légitimes de vivre dans leurs pays , des pays qui reçoivent pour cela de l’Europe des crédits importants.

La France ne peut pas continuer à être le pays destinataire de flux en réseaux sous le prétexte qu’en s’y installant dans les conditions que l’on sait on peut y vivre mieux que dans son pays d’origine  grâce aux « récupérations de tous types » et à la mendicité des enfants.

En conséquence, si l’Europe doit faire respecter dans leurs pays d’origine « la charte des droits fondamentaux » qui garantit les droits de ces minorités ,la France doit faire respecter toutes nos lois si certains de ces citoyens viennent s’y installer.

Il faudra aussi  sans doute lutter contre les réseaux qui alimentent les flux ,y compris au niveau de nos frontières.

  Quant à celles et ceux qui voudraient s’installer chez nous en respectant nos règles, elles et ils seront accueillis et aidés comme tous les autres citoyens européens.

C’est d’ailleurs ce que nous faisons avec les domiciliations CCAS, les hébergements d’urgence (en particulier l’hiver), les aides des associations de solidarité et caritatives, la scolarisation des enfants (89 en mars 2012 dont 18 écoles et un collège).

  Mais cela ne peut se faire que si les mouvements sont parfaitement contrôlés et le droit respecté.

Le nouveau gouvernement a su prendre ses responsabilité mais ce n’est que la première étape d’une démarche qui maintenant doit mobiliser les autorités européennes au moins autant qu’en matière de contrôle des déficits publics.

Il en va de l’existence d’une véritable Europe elle-même.

Gérard Caudron

maire

 

www.gcaudron.org

 

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