Carnet n° 199 du 25 juin 2012

« Le temps venu des tourmentes ne doit pas effacer l’espoir et réduire l’énergie nécessaire aux combats à mener »

 

En commençant, ce dimanche 24 juin 2012, à réfléchir à mon 199ème carnet, tandis que, dehors, une bien triste fraicheur humide nous faisait douter de notre entrée en été,

 

je repensais à ces 199 carnets écris depuis le 6 août 2009, il y a, donc, près de 3 ans, des centaines de pages imprimées, plus de 1000 pages manuscrites à l’encre bleue,

 

près d’un million et demi de chiffres et de lettres, des idées, des couleurs, des réflexions, des commentaires « au fil du temps,… pour quelques coquelicots de plus »,

 

des cris d’espoirs et des coups de colère, mes découragements et mes relances d’enthousiasme…, une tranche de vie d’une densité comme je n’en avais jamais connu au cours d’une longue vie pourtant déjà bien dense…

 

Le temps de ce dimanche était, en effet, bien à l’image des temps avec « en boucle sur les télévisions » le retour d’une équipe de France de football battue et abattue entre morne et morosité sous une pluie battante,

 

un gouvernement français, aux prises avec la crise, qui se prépare à prendre des mesures sans doute impopulaires,

 

et pour clore le tout, l’arrivée d’un islamiste frère musulman au fauteuil suprême du pouvoir égyptien.

 

Alors oui, c’est vrai, on peut et on doit se le dire qu’en matière de football on a déjà connu pire, que pour ce qui concerne le gouvernement Ayrault cela ne peut pas être pire que ce qu’avaient fait les gouvernements Fillon-Sarkozy,

et qu’en Egypte, le pire dans l’avenir n’est pas encore tout à fait certain…

mais quand même…

 

Et de repenser, en cet instant, aux paroles de Woody Allen déjà citées :

 

« L’Humanité est à un croisement : un chemin mène au désespoir, l’autre à l’extinction totale ».

 

Fort heureusement, ma semaine Villeneuvoise avait bien commencé avec les 105 ans fêtés ce lundi 18 de Madame Witkiewicz, une bien belle vieille dame entourée de sa famille et pétillante de vie,

 

elle s’était poursuivie par un chaleureux barbecue de nos retraités de l’Arpet dans la verdure du Héron,

 

avant de nous offrir une fête de la musique aux riches multiplicités villeneuvoises retrouvées, des fêtes d’écoles bondées d’enfants, de maîtres et de parents, des galas de danses de belle qualité, des tournois et compétitions dont celui de la bourle à l’Etaque St Pierre,

 

sans oublier bien sûr, du travail sur nos dossiers de logements, sur le projet de requalification du site des 3 suisses au Breucq, les études autour de l’ex-station Shell, une école d’architecture revisitée, une AG de l’Eurométropole et un G-10 à LMCU sans Dominique Baert écarté de l’exécutif communautaire pour cause de dissidence.

 

Une situation qui m’a rappelé, en ce 10 juin 2012, que cela faisait exactement 10 ans que j’avais été moi-même chassé de partout par « mes anciens amis socialistes » pour cause de candidature aux élections législatives alors que je n’étais pas un dissident (ayant quitté le PS. 7 mois auparavant) et que j’avais, au deuxième tour, contribué à faire élire le député socialiste de la circonscription… (comme quoi…),

 

et de méditer une fois de plus cette pensée de Baltasar Gracian y Morales

 

« Vis aujourd’hui avec tes amis comme avec ceux qui peuvent être demain tes pires ennemis »

(et j’ajouterai : « et vice et versa »…)

 

Au demeurant, que personne ne s’y trompe, il n’y a chez moi aujourd’hui ni nostalgie ni rancœur, ni angoisses particulières ni pessimisme excessif.

 

Face aux difficultés et aux périls, soit on se couche, soit on fait front !

 

Et chacun me reconnaitra que je ne suis pas du genre « à me coucher devant les difficultés ».

 

Antoine de Saint Exupéry l’a écrit et je fais mien ces mots :

 

« Pour ce qui est de l’Avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible ».

 

C’est ce que je soutiens dans le combat du Président Hollande et de son gouvernement, pour rendre à la France et à l’Europe un avenir possible après des années de soumissions aux forces obscures de la finance et des marchés.

 

C’est ce que je fais aux côtés de Martine Aubry à Lille Métropole.

 

C’est mon engagement de chaque instant dans et pour ma ville et ses habitants, des citoyens que j’ai rencontré par milliers encore ce week-end aux quatre coins de notre cité.

 

Je suis fait ainsi ! C’est cela ma fidélité et ma loyauté à mes idées et engagements, toujours sans arrières-pensées, manœuvres ou compromissions…

 

C’est cela pour moi, être un homme libre !

 

Et c’est dans cet esprit et selon ces règles que je vais ce lundi 25, en soirée, installer la nouvelle équipe EPVA 2014 (Ensemble Pour Villeneuve d’Ascq 2014) pour préparer les municipales 2014 et le mandat 2014 – 2020, son projet et les équipes qui le mettront en œuvre via un vaste rassemblement dans la loyauté, le respect des différences et la modestie conservée, toujours au plus près des citoyens pour répondre aux mieux à leurs problèmes et espoirs.

 

C’est ce qu’écrivait déjà, dans son style, Henry Miller :

 

« Occupez vous des petites choses, les grandes se feront d’elles-mêmes ».

 

avec en écho cette pensée d’Albert Camus « En vérité, le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout ».

 

Telle est mon espérance et tels restent mes engagements avec à l’horizon, en perspective, un endroit précis décrit par Grégoire Lacroix

 

« Là où l’infini de l’espace recoupe l’infini du temps, on trouve un endroit précis à un moment donné », un jour viendra où je m’y retrouverai.

 

D’ici là, le temps venu des tourments ne doit pas effacer l’espoir et réduire l’énergie nécessaire aux combats à mener !

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