« POURTANT QUE LA MONTAGNE EST BELLE ! »
C’est en Haute-Savoie durant mes 3 derniers jours de vacances,
trois jours, mardi, mercredi et jeudi derniers qui ont suivi 2 journées à Habère-Poche et à Châtel où j’ai été rencontrer, pour la dernière fois, des enfants et des jeunes dans deux de nos Centres de Vacances, comme je l’ai fait chaque année depuis 1977,
trois jours qui m’ont permis de « déguster » la montagne Alpine, ses sites majestueux qui surplombent le lac Léman, ses cols, ses sommets dentelés
et ses belvédères impressionnants,
trois jours qui m’ont remis en tête cette merveilleuse chanson de Jean Ferrat » La montagne « ,
une chanson qui commence ainsi : » Pourtant que la montagne est belle, comment peut-on imaginer ? » …
Oui, qu’elle est belle la montagne ! , que sont belles nos montagnes, leurs vallées, nos campagnes, nos villages et leurs églises, les pâturages, leurs bovins, moutons, chevaux et même parfois des ânes…, somme toute, tout un bestiaire que j’aurais pu être tenté de comparer aux acteurs de à la vie politique française si je n’aimais pas à ce point les animaux qui peuplent nos pâtures …
Oui vraiment pourtant , que la montagne est belle, … comment peut-on imaginer qu’un jour elle ait l’image que nous en montre le film « MALEVIL » de 1981 …
un filmconnu donc surtout des plus anciens d’entre nous,
l’ image , dans une région montagnarde , d’une apocalypse nucléaire auquel pourraient conduire » demain » les guerres en cours en Europe et au Moyen Orient,
des guerres qui se sont encore amplifiées durant la semaine écoulée…
ce dont nos médias « libérés » de la première partie des jeux olympiques (avant les paralympiques qui vont démarrer la semaine prochaine) ont pu nous parler, à longueur d’heures,
et ce, malgré le décès d’Alain Delon et depuis hier samedi d’un nouvel attentat antisémite sur une synagogue à la Grande Motte ,
un attentat que même Jean-Luc Mélenchon, qui, avec les siens, joue pourtant , depuis des années , le jeu des islamistes pour des raisons électorales … mais pas que… j’en suis sûr… (et cela pour moi est encore plus grave)
un attentat antisémite que même , lui Jean-Luc Mélenchon disais-je, ne s’est pas cru pouvoir , pour une fois, ne pas le condamner… tout en pesant quand même ses termes utilisés …sans celui par exemple « d’antisémitisme »
Comment peut-on imaginer que » le bestiaire politique français » sorte enfin du désordre provoqué par le Président de la République qui fait tout depuis pour en prolonger les effets en arguant de réunions, rencontres, rendez-vous, tweets , contacts et commémorations… et ce, depuis bientôt 50 jours après sa défaite aux élections qu’il a provoqué ?…
Comment peut-on imaginer que de nouvelles pandémies mondiales ne puissent pas en arriver à faire des ravages autrement plus mortifères que celle du COVID,
une hypothèse que j’évoquais déjà dans mes carnets il y a près de 4 ans quand le virus du COVID était apparu en Chine (mes fidèles lecteurs s’en souviennent),
des pandémies mondiales aux raisons multiples sans doute… mais peut-être d’abord, comme je le disais déjà en 1970 à mes élèves du lycée Turgot de Roubaix
pour des raisons démographiques quand la Terre comptait alors 3,7 milliards d’habitants tandis qu’elle en compte 8 milliards aujourd’hui… un peu plus de 50 ans après…
et qu’on nous en annonce entre 12 et 15 milliards à l’horizon 2100 , soit , par comparaison , une augmentation de plus de 7 milliards durant les 20 derniers siècles écoulés face aux presque 7 milliards durant les 70 ans à venir …
Comment peut-on imaginer, au rythme du dérèglement climatique actuel et de ses effets de toutes natures,
en termes de catastrophes naturelles, de pénuries alimentaires et donc de mouvements migratoires « imposés » sans qu’on puisse les empêcher… quelque soient les discours…, ni même d’ailleurs de les réguler… ?
Comment peut-on imaginer enfin que cela donne aujourd’hui en France » une once » d’intelligence et de bon sens à beaucoup des « princes qui nous gouvernent »
et à beaucoup de celles et ceux qui voudraient les remplacer ?
Ce qui se passe depuis 50 ans en France, comme dans de nombreux pays sur de nombreux continents, ne me donne que peu d’espoirs…
et cela même » si le pire , qui est toujours possible , n’est heureusement jamais certain… »
Comment puis-je enfin imaginer que des hommes comme moi qui ai toujours gardé sa liberté de penser, de s’exprimer et d’agir puisse encore exister
vu l’importance des forces et des individus politiques ou religieux qu’il conteste, qu’il dénonce et qui , de ce fait , n’ont qu’un point commun :
me voir disparaitre de la scène publique bien sûr … mais pas que…
C’est si facile à faire…
Je l’écrivais dans mon 787ème carnet du 6 novembre 2023 , il y a donc près de 10 mois :
» Je m’exprime sans fard , ni précaution ,sans tenir compte des conseils de prudence que m’adressent certains de mes (rares) vrais amis
et c’est pourquoi, quoiqu’il m’en coûtera et tant que j’en aurai la force physique et morale, « je serai »…
Mais si , un jour prochain , mes adversaires gagnent et réussissent « à avoir ma peau » après avoir déjà essayé de le faire plusieurs fois, on n’entendra certes plus parler de moi…
mais de là où je serai, je refuserai toute forme d’honneur « expiratoire » de la part de qui que ce soit… (Valérie QUESNE en sera la garante).
J’aurai pu en rester là aujourd’hui
mais on me connait, si je peux être parfois très pessimiste, angoissé, sinon violent dans mon expression écrite… car toujours, sans concession ni lâcheté,
je suis aussi, sinon d’abord, humain et philosophe avec une philosophie de la vie qui me fait répéter que, comme François Mitterrand, « je crois aux forces de l’esprit »
et qui, aujourd’hui, se rappelle d’un texte de Jean d’Ormesson « Le train de la vie » qui commence ainsi :
» À la naissance on monte dans le train et on y rencontre nos parents
Pourtant, à une station, nos parents en descendent nous laissant seuls continuer le voyage.
Au fur et à mesure que le temps passe d’autres personnes montent dans le train, fratries, amis, enfants.. et connaissances… »
qui descendent à leurs tours, laissant celui qui reste de plus en plus seul jusqu’à ce « qu’un beau jour » vienne son tour du fait de son âge, d’une maladie… de sa volonté parfois…
sinon de celle, de celui, ou de ceux qui auront décidé de l’en éjecter…
C’est le train de la vie…
« Ite missa est »… (la messe est dite) selon la formule liturgique qu’utilisent les prêtres catholiques pour conclure la messe.