« L’ENTRACTE EST TERMINÉ »
« Force est de constater », qu’entre le 26 juillet et le 11 août,… les 17 jours de Jeux Olympiques …
(en espérant, sans malheureusement trop y croire, qu’il en sera de même pour les Jeux Paralympiques, qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre),
« force est de constater », disais-je, que ces 17 jours ont constitué un « entracte »
dans une période mondiale de périls de tous ordres
et dans un « temps politique » en France qui correspond d’ailleurs davantage à la définition première du terme « entracte »
( entracte = intervalle entre deux parties d’un spectacle),
oui donc « un spectacle politique » en France
tandis que, pour ce qui est des guerres et des conflits en Ukraine et au Moyen Orient, des catastrophes naturelles et des épidémies un peu partout sur la planète,
il s’est agi plutôt d’un « temps d’arrêt »… dans nos médias… davantage que dans les réalités.
En ce samedi 17 août, « force (aussi) de constater » que, 6 jours après la clôture de ces Jeux Olympiques,
les situations d’avant ces jeux sont réapparues très vite dans les médias… souvent d’ailleurs sous des formes de types … « pires qu’avant l’entracte ».
S’agissant de la France, et même si c’est quand même moins grave que les guerres,… le spectacle, tel qu’il a repris, prend de plus en plus la forme de la « comedia del arte » dont, nous dit-on, les 3 caractéristiques de ce genre de théâtre italien sont la naïveté, les ruses et les travestissements… et ce, deux mois et demi après l’annonce, le 9 juin, par M. Macron de la dissolution de l’Assemblée Nationale et un mois et demi après des élections législatives qui ont vu sa lourde défaite le 7 juillet.
Après donc 20 jours d’un théâtre qui n’a même pas eu les qualités comiques de la « comedia del arte » qui, au moins, auraient pu nous faire rire
et après les 17 jours d’entractes… nous sommes quasiment revenus à la « case départ »
sans gouvernement… avec des ex ministres qui continuent d’essayer d’exister pour certains, qui heureusement font leur travail… pour quelques autres…
tout en « jouant leur rôle de députés » , pour celles et ceux qui ont été réélus, en participant, par exemple, à l’élection de la Présidente de l’Assemblée Nationale qui, sans leurs voix,
n’aurait pas été réélue…
Si Monsieur Macron, Président de la République, fait tout pour prolonger l’entracte… il est certain qu’il n’y arrivera pas…
car, là aussi, « les jeux sont faits, rien ne va plus »… comme il est dit dans les casinos autour des tables de jeux.
Que va-t-il maintenant donc pouvoir ou décider de faire ?
Désigner un(e) premier(e) ministre issu du « nouveau front populaire » et donc largement de chez Mélenchon… qui sera vite censuré (sauf manœuvre du RN de Mme Le Pen) ?
Désigner un(e) premier(e) ministre de droite… ce qui ne serait pas « illogique » vu que les droites sont largement majoritaires au Parlement avec, bien sûr, le RN.
Débaucher un(e) social(e) démocrate, ce qui, pour moi, serait un « coup de grâce » pour la social-démocratie française qui pourtant, avec Raphaël Glucksmann, le 9 juin, semblait s’être réveillée « comme Blanche Neige » …
On le saura, je l’espère bientôt… car, de toute manière, la France doit avoir un gouvernement !
S’agissant du reste du monde… c’est pire qu’avant « l’entracte » avec des conflits dans un Moyen Orient qui risque chaque jour de s’embraser… si l’Iran le décidait avec des conséquences incommensurables… et surtout si la Russie et la Turquie décidaient de s’y engager plus directement… ce qui n’est plus à exclure.
Israël pourrait-elle y faire face ? sans doute,… car elle n’est pas du genre à se laisser faire ayant toujours en mémoire la Shoa qu’elle ne laissera jamais se reproduire…
mais, pour assurer sa survie, elle devrait le faire en devant employer des moyens, avec le concours des États-Unis,… qui transformerait les conflits actuels en une véritable guerre mondiale.
Une Russie qui, d’ailleurs, en subissant la riposte légitime de l’Ukraine sur son propre sol, pourrait-être « tentée » par une démarche du « tout ou rien » grâce à son feu nucléaire…
provoquant ainsi l’apocalypse à l’image des 86 films sortis depuis 1945 dont surtout « Docteur FOLAMOUR » qui depuis 1964 m’a toujours le plus marqué…, un « Docteur FOLAMOUR » à qui Poutine ressemble… comme un frère…
Deux grands conflits donc aux dimensions mondiales qui ne doivent pas nous faire oublier les manœuvres islamistes qui s’y greffent un peu partout à l’extérieur et à l’intérieur de nos pays…
des manœuvres qui ne cessent de les faire gagner du terrain à un rythme qui s’accélère ce dont on peut se rendre compte tous les jours.
À Villeneuve d’Ascq enfin qui, avec l’entracte des JO, a merveilleusement réussi à prendre une dimension nationale (voire mondiale) grâce aux 36 matchs de basket et aux 16 de handball… devant 1,2 millions de spectateurs au stade Pierre Mauroy, et ce, sans « désordre »… d’aucune sorte..
À Villeneuve d’Ascq donc aussi « l’entracte est terminé » même si « les problèmes quotidiens » n’ont, bien sûr, jamais cessé et que j’ai dû y passer, pour y faire face, les 3/4 de mes 9 heures quotidiennes de travail,…
Pour autant, comme je le disais il y a 1 semaine au moment de la clôture des Jeux,… je ne boude pas mon plaisir…
Reste maintenant à faire face localement à toutes les conséquences des chaos planétaires et nationaux qui, déjà, émaillent les 6 jours derniers écoulés (on le lira par ailleurs)…
et donc plus que jamais « se préparer au pire »…, seul moyen d’éviter ce pire, ce que j’ai rappelé le 15 août à l’occasion du 80ème anniversaire du débarquement en Provence
pour libérer une France qui, en mai et juin 1940, avait connu l’envahissement et une défaite face au nazis… en 5 semaines… malgré le courage de ses soldats d’alors bien différents de ceux caricaturés dans la série des films de » la 7ème compagnie »
Un 15 août, par ailleurs, 3ème anniversaire du retour des Talibans au pouvoir à Kaboul… revenus pour asservir les filles et femmes afghanes,
un anniversaire que, sans doute pour le « fêter », une femme (visionnée par notre vidéo protection) a arraché la banderole de soutien à ces Afghanes que j’avais fait mettre depuis près d’un an
au pied de notre Hôtel de Ville et que l’on va bien sûr « refabriquer » avant le 31 août… date de la manifestation organisée avec « Mères pour la Paix » de soutien aux femmes afghanes.
Si j’ajoute à tout cela la situation de nos communes (et donc de la nôtre), qui s’aggrave exponentiellement financièrement avec de douloureuses perspectives pour 2025…
quel que soit le gouvernement qui sortira de la tête de M. Macron…
j’aurais toutes les raisons de « tirer ma révérence » avant mars 2026…
mais ce n’est ni dans mes gènes polonais, ni dans mes décisions que j’ai dû prendre durant mes 47 dernières années d’élu de Villeneuve d’Ascq,
ni, bien sûr, dans mon caractère…
Quoi qu’il m’en coûtera, « je resterai à la barre » dans cette tourmente
pour « gérer au mieux » ma Ville,
pour aider à préparer les prochaines élections municipales malgré (ou à cause ) des manœuvres de certain(e)s et sans doute des trahisons de quelques autres que je vois déjà poindre…
Je devais annoncer mes intentions en septembre…
j’ai préféré le faire en ce 17 août, 6 jours donc après que l’entracte des JO soit terminée…
J’aurais enfin maintenant voulu en rester là pour aujourd’hui avant de partir pour une dernière visite de nos Centres de Vacances de Châtel et Habère-Poche en Haute Savoie
mais je ne peux pas ne pas participer et ne pas relayer les alertes de l’Office Mondial de la Santé concernant l’arrivée en Europe de virus, nouveaux ou non, tous dangereux et qui donc nous placent à la « veille » peut-être d’une situation pire que celle qui, consécutive au coronavirus, avait mis à mal une grande partie de la population mondiale… il n’y a pas si longtemps.
Oui donc vraiment « l’entracte est terminé » avec, devant nous, des « perspectives » que le monde n’a sans doute jamais connu.
D’où l’importance, d’abord d’en prendre conscience pour changer nos comportements et nos modes de pensée,
ensuite nous préparer et nous armer… pour y faire face…
sans faiblesse ni lâcheté et ni surtout sans déni…des réalités !
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.