A l’heure d’un nouveau « sommet bruxellois à 25″ (plutôt qu’à 27… et encore…) consacré, nous dit-on, à la signature d’un « pacte de stabilité ou de discipline budgétaire »,
un Xème sommet, somme toute, où on va voir les dirigeants « politiques » une nouvelle fois agités, comme des marionnettes, par les financiers et les technocrates qui font et qui vivent du « système » qui a plongé le monde et l’Europe dans la crise,
l’européen et l’homme de gauche que je suis le redit ce matin :
Halte à l’austérité ! une austérité qui plonge une majorité de citoyens dans des difficultés de vie de plus en plus insoutenables voire dans une misère innommable
et qui, de surcroit, aggrave la crise en réduisant la consommation et donc la production et donc l’emploi et aussi les recettes fiscales… ce qui accentue les déficits publics davantage que ne les réduisent les mesures d’austérité imposées aux États et à leurs peuples…
Alors que le chiffre « officiel » du chômage en France frôle les 10 %,que la croissance s’est effondrée et qu’on ne voit pas de « porte de sortie » (surtout quand la campagne électorale et ses promesses « plombe » les meilleures bonnes intentions libérales),
il faut faire le pari qu’une autre Europe est possible, celle des peuples, que le « PIB-roi » n’a plus de sens, que la dictature des marchés et des agences de notation sont insupportables !
L’heure est venue de la résistance des peuples européens contre l’austérité ,non seulement parce qu’elle est socialement injuste et cruelle mais aussi parce qu’elle est économiquement désastreuse.
A l’instar « du médecin de Molière » les princes qui nous gouvernent avec « leurs potions et saignées » ultra libérales,
tuent leurs malades en disant vouloir les soigner.
La gauche au pouvoir en mai et juin prochain en France devra prendre le leadership de ce nouveau mouvement européen pour une Europe des peuples contre l’Europe de la finance et de la technocratie.
Certains me reprocheront sans doute un discours « à la Mélanchon »….
Libre à eux… mais mon objectif n’est que de contribuer à convaincre les socialistes, François Hollande, et les vrais européens,
que l’heure des replâtrages est passée et que si on veut sauver l’Europe et avec elle, la paix, un minimum de bien être et notre existence même, il faut changer l’Europe et changer de système.
On pouvait sans doute s’accommoder du système capitaliste libéral quand il produisait des richesses laissant à la gauche des marges pour mieux les répartir.
Mais quand le système ne produit plus de richesses, il n’y a plus vraiment aucune raison de le garder
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.