Le logement, une grande cause nationale par la mobilisation de tous !

A l’heure où beaucoup de maires s’inquiètent de la réalité de leurs pouvoirs sur le territoire qu’ils administrent sous le regard, sinon la pression, de leurs concitoyens,

à cause et en termes :

  • de réglementations diverses et multiples en provenance de l’État,

  • d’assèchement des dotations budgétaires,

  • de problèmes de sécurité et de délinquance,

  • de cadre de vie et d’environnement,

  • de réductions des moyens d’État à nos services publics dont bien sûr nos écoles, collèges et lycée,

l’annonce par le Président de la République d’un accroissement autoritaire des densités de construction de 30 % sans véritable « barrière de sécurité » au titre des permis de construire, doit en inquiéter plus d’un, y compris parmi ceux qui soutiennent le gouvernement.

Quand j’entends les craintes exprimées par certains vis-à-vis d’un « plan local de l’habitat » (PLH2) communautaire qui ne fait pourtant que répondre aux lois votées ces dernières années assorties de nos décisions communautaires depuis décembre 2008,

je me dis qu’une réponse unitaire de refus d’une densification autoritaire qui n’a aucun sens et que j’ai toujours voulu remplacer par la nécessité « d’occuper mieux les espaces disponibles » serait la bienvenue pour défendre les droits légitimes des communes déjà bien écornés par les injonctions ministérielles d’accueillir, lors des attributions, tous les publics prioritaires bien avant les demandes de celles et ceux de nos concitoyens qui ont aussi droit à un logement social.

Décider d’un accroissement de la densité partout de 30 %n’aura, par ailleurs, aucun effet immédiat quand on sait qu’il faut 4 à 5 ans pour livrer des logements décidés par la commune aujourd’hui.

Si on veut accroitre l’offre plus rapidement, il suffit d’accroitre les financementsde l’État, ce qui accélérera la mise en œuvre de programmes décidés et déjà prêts, (rappelons, sans polémique, que l’Etat a réduit ses crédits délégués à la construction de logements sociaux à LMCU de près de 14 millions en 2009 à 9 millions en 2011 et sans doutes moins en 2012).

Quant aux loyers, s’il pourrait être délicat de les « bloquer », on peut et on doit les réguler, les harmoniser et les adapter mieux aux ressources des locataires.

On doit aussi et surtout assurer une meilleure maitrise et transparence des charges locatives qui grèvent de plus en plus les budgets des ménages.

En tant que Vice-Président de LMCU au logement, j’en appelle à l’unité pour être plus forts !

En tant que Président de Rassemblement Citoyen, j’en appelle aux candidats pour une véritable relance du logement en France afin de répondre au plus vite aux besoins, de relancer l’activité de nos entreprises de BTP et de créer des emplois.

Le Général de Gaulle avait su le faire dans les années 60 alors qu’il n’y avait ni chômage ni récession ; pourquoi ne saurions nous pas le faire en 2012 alors que nos économies et nos concitoyens en ont besoin comme jamais auparavant ?

G Caudron

Président de Rassemblement Citoyen

Maire de Villeneuve d’Ascq

Vice-Président de LMCU au logement

Lien Permanent pour cet article : http://www.gcaudron.com/?p=676

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com