C’est à ne plus rien comprendre….
Aujourd’hui on apprend qu’en moins d’un mois le Président Sarkozy voudrait, par une soit disante TVA supplémentaire (qui n’a de sociale que le nom), bouleverser en profondeur tout le système français en place,fiscal et de cotisations sociales.
On frise le grotesque quand on sait le temps qu’il faut pour réaliser la moindre réforme (et je ne parle pas de la rigidité de notre système fiscal…)
Différent mais tout aussi brutal et incompréhensible dans sa précipitation, hier, on apprenait que si nos centrales nucléaires « restaient quasiment parfaites » il fallait néanmoins engager 10 milliards d’euros de travaux pour leur sécurité ! …
Là aussi, j’hallucine…
Au demeurant si je veux faire preuve d’optimisme « en ces temps difficiles de grande incertitude »,
Je dirai que sur le premier point qui concerne la fiscalité et les prélèvements en France, cela pourrait avoir le mérite d’ouvrir le dossier, de le mettre en débat dans la campagne (cela serait plus digne et plus utile que la discussion sur les « petites phrasés », « l’âge, le poids ou l’agitation des capitaines »).
Et après le débat et les élections, des réformes en profondeur pourraient être entreprises en parfaite connaissance de cause.
Sur le deuxième qui concerne l’énergie, on se rendra peut-être compte que rien n’est simple,
que si « la solution miracle » peu coûteuse et sans risque du nucléaire est un leurre,
les énergies dites alternatives ne sont pas davantage miraculeuses et évidentes en terme de capacités, de coûts et de nuisances.
Là encore le débat devrait s’ouvrir en parfaite transparence pour prendre les bonnes décisions à court, moyen et long terme en sachant :
– que les besoins d’énergie sont et resteront immenses en face de ressources limitées.
– que l’énergie à un coût réel croissant qu’il est inutile et dangereux de masquer
et que donc, comme je le répète depuis plus de 15 ans, la réponse à cet enjeu passe par une plus juste conjugaison
– d’économies d’énergie
– de recherche de nouvelles sources (qui n’ont d’alternatives que le nom)
– d’utilisation diversifiée et équilibrée des sources actuelles sans nécessaire abandon rapide d’aucune d’entre elles.
Il faut mieux dépenser de l’argent pour réduire les risques, faire de la recherche, planifier nos ressources et nos besoins dans le temps que de démanteler à grands coûts des structures existantes irremplaçables à court terme voire à moyen terme.
Alors oui, une campagne pour débattre !
Non à une campagne pour dire ou promettre n’importe quoi !!
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.