Carnet n° 468 du 18 septembre 2017

« L’horizon souligne l’infini » (Victor Hugo 1802-1885)

Ce n’est pas la première fois que j’utilise cette citation d’un des auteurs littéraires que je préfère car plus mon horizon se rapproche, plus j’éprouve ce sentiment et ce vertige de l’infini…

Et c’est en relisant, ce week-end, quelques pensées de Léon Blum (dont certains ont rappelé, comme moi cette semaine, que c’est un 15 septembre, en 1940, qu’il avait été arrêté sous les ordres de Philippe Pétain et du gouvernement de Vichy, que j’ai trouvé une de ses citations qui complète celle de Victor Hugo :

 

« L’homme libre est celui qui n’a pas peur d’aller jusqu’au bout de sa pensée ».

 

Oui, en effet, cette semaine fut, une fois encore, bien riche d’activités.

Commencée le 11 septembre avec une nouvelle commémoration de la mort de Salvador Allende en 1973, la 35 ème à Villeneuve d’Ascq, où devant une centaine de militant(e)s et de citoyen(ne)s de « la gauche plurielle », j’ai pu rappeler ce qui unit les femmes et hommes de progrès face aux excès de langage récemment entendu de la bouche du Président Macron et quand je me souviens d’une droite dure Villeneuvoise qui, en 1982, promettait, en cas de victoire, de détruire la stèle de la place Allende parce que (disait-elle) Salvador Allende était un marxiste, un étranger et … un assassin.

La nouvelle droite LR que Nicolas Dupont Aignan a appelé à s’unir avec le FN …. n’a, on le voit, rien inventé. Ce n’est qu’un retour à ses sources.

Commencée, disais-je, le 11 septembre et après l’annonce le 13 septembre des Jeux Olympiques 2024 à Paris, la semaine s’est achevée ce week-end de manière particulièrement festive et rayonnante à Villeneuve d’Ascq avec, bien sûr, au Grand Stade, la qualification de l’équipe de France de tennis pour la finale de la Coupe Davis en battant la Serbie à l’issue de 3 jours de compétitions,

avec aussi, sinon surtout, nos journées du patrimoine où l’humain et la fête ont plus que complété ces visites de « vieilles pierres chargées d’histoire », en des dizaines de lieux et pour quelques milliers de visiteurs sous un soleil « inattendu » (si on en croyait la météo) annoncée…

« c’est pas beau l’organisation Villeneuvoise ? LOL ».

L’avouerai-je ? … cela m’a fait beaucoup de bien !, oui, du bien de pouvoir ainsi savourer, 40 ans après ma première élection en tant que Maire, « ma ville de Villeneuve d’Ascq telle qu’est devenue », d’y avoir rencontré beaucoup de citoyens heureux d’y vivre et de me le dire et d’y avoir croisé beaucoup des élu(e)s de ma dernière équipe… pas tous bien sûr, (certains ayant sans doute d’autres envies… et de « terrains de luttes ») mais beaucoup…. Et j’en suis heureux et fier !

C’est d’ailleurs pourquoi il m’arrive de ne pas aller à certaines manifestations (où pourtant j’aurais envie d’aller) pour que ces élu(e)s, qui y sont, soient ainsi mieux reconnu(e)s par les citoyens qui peuvent ainsi mesurer qu’une équipe municipale, ce n’est pas simplement un Maire… mais effectivement une équipe d’autres élu(e)s qui ont fait, comme lui, le choix de se dévouer à leur tâche au service de leur ville.

 

C’est d’ailleurs ainsi, au moment où mon horizon se rapproche, que je veux préparer l’avenir avec des élu(e)s de terrain dont je suis en quelque sorte « le chef d’orchestre »…. d’autant que j’ai encore, pour quelques petites années, la lourde tâche de porter de lourds dossiers dont certains sont vitaux pour Villeneuve d’Ascq, et de faire des arbitrages difficiles qui m’imposent de savoir prendre un peu de recul vis-à-vis du quotidien.

 

Une chose est sûre : je ferai tout pour éviter que ma ville ne tombe dans l’escarcelle de petit(e)s politicien(ne)s, quelles que soient leurs couleurs politiques, avides de conquêtes de pouvoir et de promotions personnelles « sans en avoir payé le prix » en termes d’engagements et de sacrifices quotidiens (que ce soient en soirées, en week-end, ou « en vacances à rallonge »)

Oui, cette semaine, notre ville a rayonné dans les médias et au plus profond d’elle-même… dans ses châteaux, villas, églises et lieux de culte, dans tous ses nombreux musées, à la maison des Genêts, ses lieux culturels et sportifs traditionnels (comme notre Bourloire Follet), ses promenades de quartiers, sa brasserie du Moulin, le parc Denis Blanchatte, ses fermes, son pavillon de chasse, son oratoire, ses moulins… ses écoles et universités, etc… etc…

 

J’en passe et j’en oublie sûrement ce dont on voudra bien m’excuser.

 

Partout l’imagination était là pour en faire profiter le plus grand nombre. En plus et heureusement, comme pour la braderie de la Cousinerie, la pluie froide annoncée nous a largement épargnés qui aurait pu gâcher tellement de travail et de passion….

 

Oui vraiment, comme l’aimait à le dire François Mitterrand :

« Quand on est dans l’action, il n’y a pas d’immense déception ».

Et je terminerai ce 468 ème carnet par ces mots du Dalaï Lama que j’ai eu l’honneur de rencontrer 3 fois dans ma vie, des mots pleins d’humour et de profondeur tout à son image, des mots en forme de Conseil sans doute utile aux « princes qui nous gouvernent »

 

« L’esprit, c’est comme un parachute. Ca marche mieux quand c’est ouvert »

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