Carnet n° 459 du 19 juin 2017

« Il était temps que cela se termine … »

 

Depuis près de 9 mois la « France politique est en campagne » avec les primaires LR et PS d’abord (qui auront contribué à éliminer « leurs chefs naturels » respectifs),

les élections présidentielles ensuite, sous le signe du « dégagisme », un dégagisme libéral et moderniste soft avec Emmanuel Macron et un dégagisme « à la cosaque » assorti d’un « programme à la grecque » avec Jean Luc Mélenchon,

les élections législatives enfin qui ont clôturé un cycle et « achevé de refermer des pages » (sinon un livre), en assurant une large majorité au Président de la République avec, à ses marges, à l’extrême droite, à droite et à l’extrême gauche des « gardes bleus » et des « gardes rouges » en quête et dans l’attente de reconquêtes  futures….

 

Franchement, je l’ai dit et je le répète…

« Il était temps que cela se termine »

Dès hier soir, depuis un Hôtel de Ville de Villeneuve d’Ascq un public plutôt clairsemé à 20h30 puis sur mon blog à 21h45 j’ai dit « mes premières réflexions » sans langue de bois ni faux fuyants

Je sais qu’elles n’ont pas contribué à remonter le moral de mes vrais amis mais je suis ainsi fait et je n’ai jamais essayé de transformer des inquiétudes en espoir ni des déceptions en cris de victoire.

 

Ce dégagisme brutal et cette coupure saignante à l’Assemblée Nationale assortis d’une abstention massive qui montre plus que de la désespérance, l’arrivée importante de nouveaux élus sans expérience et surtout, pour beaucoup, pétris de l’importance de l’onction de leurs 2 chefs respectifs, tous ces éléments sont, pour moi, éloignés de l’esprit de Rassemblement qui a toujours été le mien et surtout de ce qui me semble nécessaire pour véritablement remettre la France en marche.

 

Si je ne suis pas de ceux qui noircissent « avec jouissance » le bilan de François Hollande ni qui le rendent responsable  de tout ce qui arrive à la gauche et au Camp du Progrès, il en est quand même le premier responsable ayant été durant cinq ans au « le premier des Français »… une responsabilité qu’il partage avec beaucoup de responsables, de députés et de ministres socialistes…

 

Au demeurant, ce sont les électeurs qui ont choisi démocratiquement au premier tour les candidats appelés à concourir au second tour et, parmi ces derniers, celles et ceux qui les représenteront durant 5 ans.

 

C’est pourquoi, si je me sens, et je l’ai dit, réellement déconnecté de « ce nouveau monde politique » qui, pour moi, s’assimile à ce que l’on appelle de la culture « hors sol »,

je veux malgré tout essayer de rester optimiste et à la fois donner sa chance à notre nouveau Président et faire confiance à nos nouveaux représentants dont, bien sûr, notre nouveau député, Ugo Bernalicis, non seulement parce qu’il a battu une candidate macroniste indigne de toute confiance mais surtout parce que j’espère qu’il saura prendre la dimension de sa fonction nouvelle « sans se prendre la grosse tête » en n’oubliant pas qu’il a fait sur Villeneuve d’Ascq 4000 voix de moins qu’Audrey Linkenheld en 2012 et des pourcentages de votes exprimés dans 10 bureaux « populaires » qui se situent à des niveaux de moins de 33,5 % de suffrages exprimés allant même jusqu’à 25,91 % au Pont de Bois à Claude Bernard, ce qui, reconnaissons le, est très peu pour un candidat qui veut être leur principal sinon unique porte parole…

 

Le temps viendra sans doute où on retrouvera de plus justes équilibres… mais ce temps ne sera sans doute plus dans mon propre « espace-temps ».

 

D’où mon intention affirmée, dès hier soir, pour le temps qui me reste, de ne plus m’occuper que des dossiers de ma ville et accessoirement de ma vie sans trop « les bousculer » dans les deux ans et demi qui viennent et surtout en me rendant « du temps au temps » ce qui est plus que nécessaire dans la vie quand on voit l’horizon s’approcher à grands pas.

 


Villeneuve d’Ascq… oui ma ville, sans « esprit de propriété » mais avec l’attachement du cœur pour y avoir consacré l’essentiel de sa vie, une ville, ma ville, toujours « en mouvement »
, un ville qui, en dehors de bureaux de vote quelque peu désertés, a su vibrer avec des braderies, les fêtes de la musique, les fêtes d’écoles, des tournois sportifs, des ateliers et des portes ouvertes, des expositions et, samedi, la mise à l’honneur d’un Grand Ascquois Jacques Delattre,

sans oublier la célébration de l’appel du Général De Gaulle du 18 juin 1940…

ni le titre de championnes de France de rugby à 7 de nos nanas du LMRCV

 

Et je ne parle pas de nos parcs « noirs de monde », de nos lacs, d’Asnapio, des Moulins, du Musée de Plein Air, ainsi que de tous les loisirs que notre ville offre à chacun de vivre selon ses goûts, ses envies et ses moyens.

 

Si les égoïsmes exprimés par certains de mes concitoyens me déçoivent parfois, notre ville, Villeneuve d’Ascq, ma ville, ne m’a, à ce jour, jamais déçu…

 

Et c’est sûrement pour cela… que malgré tout, je suis encore là … en ce 19 juin 2017

Je m’arrêterai là pour aujourd’hui. Hier soir, je me suis laissé jusqu’en Septembre/Octobre pour dire plus clairement mes intentions futures…,

avec une citation (anonyme) qui ce matin doit trouver écho chez de nombreux élus d’hier et pour certains encore… d’aujourd’hui

 

« Les faux amis sont comme les coquelicots. A la première tempête, leurs pétales se détachent et disparaissent ».

 

Moi qui ai fait de cette fleur le symbole de mes derniers combats avec Rassemblement Citoyen, je sais, depuis 15 ans, de quoi je parle…

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