La prestation télévisée du Premier Ministre François Fillon sur le thème d’une fausse rigueur qui ne masque plus une vraie austérité pour les plus pauvres et les plus fragiles de nos concitoyens, prouve à celles et ceux qui veulent bien l’entendre que, face à un système financier mondial « en folie », les bricolages successifs décidés (sous la pression des marchés et des agences de notation) par les gouvernements, ne font qu’aggraver la situation en cassant la croissance ce qui conduit à accroître les déficits.
Si on veut bien compter, au delà du brouillard qui entoure les chiffres annoncés, ce sont bien les plus modestes qui seront frappés prioritairement par une augmentation de tous les impôts et en premier lieu par celle de la TVA à taux réduits.
L’année 2012 s’annonce donc catastrophique pour les français et difficile pour les dirigeants politiques qui sortiront des urnes en mai et juin prochain.
Si on ajoute à cela l’absence de perspectives en matière de rassemblement sur l’essentiel pour répondre aux défis qui nous menacent,
si on ajoute aussi à cela de nouveaux gros nuages d’orage sur le moyen orient entre Israël et l’Iran,
il y a tout lieu d’être inquiet !
Certes, il ne faut pas céder au catastrophisme, mais quand on voit, à gauche comme à droite, que la préoccupation première de beaucoup trop de responsables est de se positionner sur des sièges en 2012 et sur ceux, à venir, de 2014,
on imagine qu’il y aura des réveils difficiles et douloureux.
Plus que jamais, c’est le système qu’il nous faut nous convaincre d’essayer de changer et, en premier lieu, au niveau européen.
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.