« L’exécution», cette semaine, de Mouammar Kadhafi et les premières élections libres aujourd’hui en Tunisie dans un climat de « grande incertitude »,
après la chute du régime d’Hosni Moubarak et son procès non exempt de malaise,
alors qu’une cruelle répression continue en Lybie,
que les choses n’ont pas vraiment changé en Algérie et au Maroc,
au moment où s’annoncent les retraites des forces occidentales d’Irak et d’Afghanistan sans grand espoir de les voir remplacées par des « régimes démocratiques »,
après que le Hamas ait « repris des couleurs » grâce à l’échange d’un soldat israélien enlevé il y a 5 ans contre plus de 1000 prisonniers condamnés pour certains pour actes de terrorisme,
tout cela ne peut que conduire un esprit libre de s’interroger sans langue de bois sur la parfaite réalité de ce qu’on a appelé « le printemps arabe »!
Certes les régimes autoritaires en place ne pouvaient perdurer,
certes ils se caractérisaient par des actes de dictatures, de pillages des peuples, des crimes et des délits innommables,
mais on n’est qu’au tout début d’un mouvement qui peut encore conduire au meilleur comme au pire!
L’avenir nous le dira très vite en prouvant, s’il le faut encore, que la méditerranée est une mer intérieure entre un sud qui bouillonne et un nord qui béguait
Je ne suis pas sûr que l’Union européenne empêtrée dans la gestion de la dette grecque s’en rende vraiment compte!
C’est pourtant VITAL!
L’Europe devrait mobiliser toute son énergie pour que ce « printemps arabe » tant espéré par les peuples conduise effectivement à un bel été
G Caudron
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.