Réforme ? Vous avez dit Réforme ? Mais quelles réformes et pour qui ?

Si personne, ou presque, ne nie plus la nécessité de pratiquer des réformes pour « ajuster » nos institutions et nos règles à l’évolution de notre société (sans toutefois « se coucher » devant cette société),
dès que les questions « desquelles » et « du pourquoi » se posent,
c’est le grand déballage des égoïsmes, des manœuvres politiciennes et des citadelles catégorielles.
En la matière la grève des pilotes de ligne d’Air France et la pub des notaires qui passe en boucles accélérées sur nos télévisions méritent sans doute des médailles sur le podium des impudeurs en la matière.
 Somme toute, en finale, si réformes il y a, elles touchent finalement les plus modestes, les plus fragiles, les moins capables de se faire entendre dans les médias voire les plus capables de bloquer notre système…
Ce n’est pas le meilleur critère de choix et si on ajoute à cela que dès qu’un gouvernant fait une proposition, son opposition s’y oppose sans vergogne ni réflexion ,
 si la France veut se réformer il faudrait d’abord que la société Française accepte de se réformer en profondeur.
Gérard CAUDRON

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