Les situations du Front de gauche et des Verts à Villeneuve d’Ascq sont les résultats de leurs décisions et du vote des Villeneuvois(es)

Depuis l’annonce par la presse de ce matin qu’ EPVA 2014 présentera au deuxième tour des municipales sa liste, qui s’est vue créditée de 45,54 % dimanche dernier, j’entends bien sûr des commentaires qui me conduisent à confirmer ce que j’ai toujours dit au moment de la constitution de cette liste il y a plusieurs mois et durant toute la campagne .

D’abord, je précise que la confirmation de cette position de présenter notre liste du premier tour s’est faite dès dimanche soir lors d’une réunion à notre siège avec notre équipe de campagne et avec les composantes de notre liste EPVA 2014, une liste qui, je le rappelle, venait de recueillir 45,54 % des suffrages des Villeneuvoises et Villeneuvois (laissant loin derrière elle l’UMP-UDI à 21,94%, le FN à 14,48%, les Verts à 9,94%, le F.de Gauche à 6,25% et LO à 1,85%).

Je n’étais volontairement pas présent à cette réunion pour ne pas peser sur les débats éventuels.

Au demeurant, aujourd’hui,i il me faut certainement rappeler qu’en 2008 :

  • Lutte Ouvrière, qui était avec JM Stievenard, n’avait et n’a jamais depuis cherché à discuter.

  • Que le Front de Gauche (PCF en 2008) était aussi avec JM Stievenard au 1er et au 2ème tour, ce qui leur avait permis l’élection de Martine Berthouloux (qui a quitté très vite » le groupe PS et apparentés » pour être non inscrite).

  • Que les Verts, qui avaient fait une liste autonome s’étaient vus, pour un peu plus de 6% proposer 4 sièges dont 2 adjointes et 1 conseiller LMCU, et qu’ils n’ont eu ensuite de cesse de critiquer sans jamais vraiment faire de propositions (et je ne parle pas de la violence de leurs positions à mon égard sur les implantations illicites de Roms). En 2014 c’est dans cet esprit qu’ils ont décidé, seuls, de partir seuls en parlant même du mandat écoulé sous ma conduite comme « d’un mauvais souvenir », en refusant de discuter de quoi que ce soit et en faisant une campagne comme si ils n’avaient pas été dans la majorité sortante !

Ils ont joué leur jeu et ils ont perdu !

Je ne vois pas au nom de quoi des places d’élus leurs seraient octroyées, non pas par les électeurs, mais par « Rassemblement Citoyen », au risque pour moi un jour de me priver de majorité solide dans le Conseil Municipal.

On ne peut pas, en politique, jouer « perdant-gagnant ».

Je respecte tous les choix, en particulier les leurs, sans doute pris en conscience puisque la loi, qui n’est pas nouvelle et qui ne permet pas de se maintenir au second tour avec moins de 10 % était connue de tous.

Il n’y a même d’ailleurs jamais eu d’accord de pris avec eux en début de campagne de rechercher un accord au soir du 1er tour (comme cela avait été le cas en 2008).

Puis-je ajouter que s’il n’y avait eu qu’un tour la question ne se serait pas posée car ils auraient eu un ou 2 élu(e)s et que l’existence de 3 listes issue du « camp du progrès » est peut-être pour quelque chose au fait qu’il y aura 2 tours ?

Je ne sais pas quels seront les résultats dimanche prochain ni même si je serai maire le dimanche suivant.

Tout dépendra des résultats de » mes choix pour VA » dont je serai comptable et du choix des électeurs villeneuvois dimanche prochain.

Mais dans le contexte difficile de la période actuelle et de celle qui s’annonce avec tous les enjeux pour notre ville il ne me semble pas possible de « tenir ferme la barre villeneuvoise » avec une opposition UMP-UDI, un opposition FN, une opposition, même masquée, du Front de Gauche, un groupe « franc tireur » EE-Vert, ces deux dernières formations siégeant sur des places retirées à RC.

Il est évident que si certains qui ont frappé à notre porte dimanche soir l’avaient compris il y a quelques mois on n’en serait peut être pas là.

Mais c’est ainsi : dans la vie il faut toujours assumer les choix que l’on fait.

Dans ma vie publique, que ce soit en 1976, en 1977, en 2001, en 2002, en 2008 et aujourd’hui en 2014, c’est toujours ce que j’ai fait et ce que je ferai… Quoi qu’il m’en ait coûté, quoi qu’il m’en coûte et quoi qu’il m’en coûtera sans doute…

C’est comme cela que les Villeneuvois me connaissent et peut-être un peu pour cela qu’ils m’auront fait confiance aussi longtemps…

Gérard CAUDRON

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