Carnet n° 120 du 20 décembre 2010

 Flocons de neige

 

L’épaisse couche de neige qui a, à nouveau, ce week-end, donné à notre ville des allures de station de sports d’hiver, avec les jeux et les rires des enfants sur nos buttes et collines, mais aussi avec ses difficultés de circulation et le travail acharné des équipes de déneigement, m’a naturellement conduit ce matin à rechercher une citation d’entame en lien avec ce blanc manteau.

Aucune ne m’ayant parfaitement satisfait j’en ai conjugué deux :

« L’enfance, c’est de croire qu’avec le sapin de Noël et trois flocons de neige, toute la terre est changée » d’André Laurendeau
et
« S’il n’y a pas l’hiver, le printemps ne serait pas si agréable » d’Anne Bradstreet.

Deux citations que je ne peux pas ne pas accompagner, en ces temps où un climat plus dur aggrave les difficultés et les périls des plus pauvres et des plus fragiles, par les paroles d’un ancien Président de la République Vincent Auriol :

« On ne peut fonder la prospérité des uns sur la misère des autres »

J‘aimerais que nos gouvernants UMP actuels ne l’oublient pas comme ne devraient pas l’oublier certains de leurs militants, ou élus, qui ne rendent vraiment pas service à leurs mentors en fermant leurs yeux sur la réalité de notre monde et de notre pays.

À ces dernières et à ces derniers, je redis, qu’il ne suffit pas, en conseil municipal, de faire preuve d’une démagogie abyssale et lors du dernier goûter de nos aînés de faire campagne à l’entrée de l’Espace Concorde pour retrouver un minimum de crédibilité et, plus grave, pour réconcilier les citoyens avec la politique.

Comment peut-on, à ce point, soit ne rien comprendre, soit mentir effrontément ? Comment peut-on oser proposer d’équilibrer un budget, dont certaines dépenses explosent du fait du gouvernement (par exemple, l’énergie et le chauffage), en demandant la baisse des impôts et des tarifs des services communaux ?

Quand on sait que l’UMP qui a creusé le gouffre des déficits de l’État (150 milliards d’euros sur une année, soit davantage que la totalité du Budget de l’Europe) va réduire ses dotations aux communes et autres collectivités,

Comment ses défenseurs peuvent-ils à ce point faire preuve d’autant de démagogie quand ils sont dans l’opposition locale ?

De toute ma vie politique, où pourtant j’en ai vu et entendu de toutes sortes, je n’ai jamais vu ni entendu cela… Sinon depuis quelques mois, ici où là… Ce qui m’a fait parler « d’effet Marine », une expression que j’assume en « criant au péril ».

Ce n’est pas une affaire d’idées mais de comportements !

La République et la Démocratie sont trop fragiles pour que les Républicains jouent avec elles au nom et pour des intérêts électoraux à court terme.

En ce qui me concerne je le répète :

  • Je ne sacrifierai jamais mes valeurs et convictions à quelque mandat ou carrière !
  • Je ne sacrifierai jamais ma ville et ses habitants à quelque considération que ce soit.

Je peux comprendre que de plus jeunes « aux dents longues », à droite comme à gauche, puissent avoir du mal à le comprendre. Je sais qu’une grande majorité de mes concitoyens le savent.

Le jour où ce ne sera plus le cas, je saurai me retirer dignement.

D’ici là avec mon mouvement, « Rassemblement Citoyen », qui a désigné ses candidates et ses candidats pour les élections cantonales, je continuerai à me battre pour une politique différente qui permette après 2012, les présidentielles et les législatives, que des mesures soient prises pour, effectivement, « changer la vie », ne plus sacrifier le long terme et notre avenir tout en rétablissant de la justice pour les plus pauvres et les plus faibles.

A quelques jour de Noël et des vœux formulés pour 2011, on doit le rêver, on doit s’y engager et l’on doit, ensuite, tout faire pour le réaliser.

Tels sont mes deux moteurs

  • Ma ville, Villeneuve d’Ascq,
  • Changer la politique pour promettre ce que nous pourrons tenir avant de tenir ce que nous aurons promis.

C’est ce que nous faisons, depuis 3 ans à Villeneuve d’Ascq, sur tous les plans : renouvellement de la Ville nouvelle, insertion optimale du Grand stade, préparation d’un nouveau centre ville, réhabilitation des logements, remise à niveau de nos équipements, amélioration à coûts constants de nos services rendus aux villeneuvois, actions pour les aînés, en rectifiant les erreurs et insuffisances d’avant 2008, sur l’EHPAD du Moulin d’Ascq et Jean Baptiste Clément, sans oublier des programmes de logements pour aînés dans tous les quartiers, ce qui n’avait plus été fait depuis la fin des années 90.

On l’aura compris, il n’y aura pas dans mes vœux officiels de promesses surdimensionnées sinon celle de continuer à faire notre travail au plus près des citoyens.

Puissent toutes celles et tous ceux qui vont se lancer en 2011 dans les grandes batailles de 2012… en faire autant !

Ainsi se terminera aujourd’hui mon 120ème carnet dans l’attente de la sortie sur internet du petit livre que j’ai, pour l’instant, renoncé à publier sur papier

« Le journal d’une mauvaise herbe » (101 carnets au fil du temps)

Avec, ce 20 décembre 2010, en conclusion, une citation de Bernard Palissy :

« J’aime mieux dire la vérité en mon langage rustique que mensonge en un langage théorique »

et tirés de « Poétique » ces mots d’Aristote :

« En toutes choses, c’est la fin qui est essentielle ».

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