Carnet n° 270 du 4 novembre 2013

« Les gens entendent ce qu’ils veulent entendre et comprennent ce qu’ils veulent comprendre »

Ces mots de Marie Cardinal, « Auteure féministe québécoise », illustrent parfaitement la raison principale pour laquelle quand un pouvoir connait la spirale d’impopularité que vivent aujourd’hui François Hollande et son équipe, rien ou presque ne peut arrêter leur descente dans les sondages quand « les citoyens n’entendent alors plus que ce qu’ils veulent entendre et ne comprennent plus que ce qu’ils veulent comprendre ».

Toute décision prise est jugée à priori négative. Pire l’abandon même de cette décision une fois prise l’est tout autant.

C’est sans doute souvent injuste… mais c’est ainsi.

Et si, en plus, « les évènements sont contre vous, on peut tirer l’échelle », comme quand ce samedi 2 novembre une manifestation bretonne, au départ contre la taxe carbone, dite « éco-taxe », s’amplifie avec l’annonce de son abandon, tandis que quelques heures plus tard on nous informe de l’assassinat de 2 journalistes français au Mali quelques jours à peine après la libération très médiatisée de 4 de nos otages sortis de 3 ans de terribles épreuves dans ce même Mali.

A ce propos, quand même, cette libération aurait dû au moins nous épargner des paroles de Madame Le Pen « dignes » (ou plutôt indignes) de Monsieur Le Pen… tellement indignes que je me refuse à les citer ici.

Comme le dit un proverbe bien connu : « Chassez le naturel, il revient au galop » .

Autrement dit, Madame Le Pen a beau essayer de cacher sa vraie nature, celle-ci refait toujours surface…

A Villeneuve d’Ascq et à Ascq, on attend d’ailleurs encore de la fille de son père, et de ses soutiens locaux, qu’elle et qu’ils s’expriment sur « le Massacre d’Ascq » pour se distinguer de ceux du père géniteur de leur mouvement qui lui ont heureusement valu d’être condamné par tous nos tribunaux.

Vraiment, comme aurait dit ma grand’mère, « dans quel monde vivons nous ? »

Dans mon carnet précédent, avec l’image du cycliste qui perd les pédales et qui, après avoir vainement essayé de les reprendre au vol, a le bon sens de s’arrêter avant de se relancer sur la bonne route vers un objectif clairement défini, je m’étais permis un conseil à nos gouvernants,… qu’ils fassent de même :

S’arrêter, respirer, repartir… voilà ce qu’il faut savoir faire régulièrement.

Tous les moyens sont bons pour cela et pour ce qui me concerne faire mes achats au supermarché ou dans un petit commerce parmi mes concitoyens, dans un magasin de bricolage, sur un marché de plein air et même à la Toussaint parcourir discrètement les allées de nos 4 cimetières Villeneuvois, tout est bon pour éviter de perdre contact et donc de perdre les pédales dans une période politique agitées aux effets et conséquences, à ce jour, imprévisibles.

A moins de 5 mois des prochaines élections municipales où je me suis proposé de prendre un dernier départ pour une dernière étape afin de terminer « un tour » (celui de ma vie) riche en travail et en évènements aux performances indéniables malgré, je le reconnais, quelques erreurs et échecs, une dernière étape avec une équipe rassemblée, un rassemblement utile pour bien la démarrer et nécessaire pour la gagner, il faut savoir se donner les moyens et tout faire « pour ne pas perdre les pédales »…

Pour cela, il faut réussir à retrouver et à conserver un équilibre serein, une réelle forme physique et une culture humaine toujours nourrie.

La centenaire de la naissance d’Albert Camus le 7 novembre sera l’occasion de le relire et d’en redécouvrir la riche complexité à la Médiathèque Till l’Espiègle.

La visite d’une belle exposition au Musée du château de Flers sur le Moyen âge et ses cuisines nous rappellera que nos ancêtres n’étaient pas d’obscurs barbares mais des femmes et des hommes grâce à qui aussi nous sommes devenus ce que nous sommes.

Après Pomexpo le week-end dernier, le prochain week-end nous fera découvrir les splendeurs mystérieuses de Fossilium.

Car oui, « il se passe tous les jours quelque chose à Villeneuve d’Ascq ».

Et celles et ceux qui, pensant ainsi mieux me combattre, disent le contraire, allant même jusqu’à parler d’une ville en déclin, devraient comprendre qu’ils se trompent de cible et que ce sont les villeneuvois actifs, artisans du rayonnement de leur ville qu’ils blessent par leurs attaques infondées, tout en prouvant ainsi qu’ils n’aiment pas leur ville et qu’ils ne la connaissent pas…

C’est bien triste.

On ne se fait pas élire Conseiller(e) Municipal(e) ou Maire pour faire carrière.

On le fait pour servir sa ville et ses concitoyens même si c’est difficile,… surtout si c’est difficile dans un monde où toutes les formes d’insécurité nous menacent.

Finalement, dans l’isoloir, c’est ce que se disent la plupart des citoyens au moment de choisir le bulletin de vote qu’ils vont glisser dans l’urne pour désigner le (ou la) maire qu’ils souhaitent avoir pour 6 ans.

Comme l’a dit Joel Dicker :

« Tout ce que je sais, c’est que la vie est une succession de choix qu’il faut savoir assumer ensuite »,

et j’ajouterai… même si parfois il nous arrive de regretter certains d’entre eux.

Au demeurant, s’il est un choix qui pour moi n’a jamais changé c’est bien celui de ma ville Villeneuve d’Ascq et cela je ne le regrette pas.

En 2014, une fois encore, mon choix c’est Villeneuve d’Ascq !

Avec pour conclure, ce texte de Gilles Legardinier, écrivain et sénariste :

« Quand on est jeune, on se dit qu’on à le temps et que les choses viendront quand ce sera le bon moment.

Mais quand la vie devient un compte à rebours, on réfléchit différemment.

Tout est remis en perspective et, devant l’urgence, (certaines) priorités changent »

Je suis entré dans cette période et je ne m’en porte pas plus mal… au contraire.

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