Carnet n° 267 du 14 octobre 2013

« C’est la valse brune »…

La semaine écoulée avait mal commencé avec le score à Brignoles du FN de la famille Le Pen et les sombres commentaires politiques qui ont suivi son annonce.

Elle a continué avec des « sondages » qui semblent faire du FN, d’ores et déjà, le vainqueur en France des élections européennes de juin 2014.

Elle s’est terminée ce dimanche 13 octobre avec le 2ème tour de Brignoles où ce même FN a largement battu la candidate de droite d’une UMP décidément incapable de faire barrage à l’extrême droite même avec le désistement de la gauche.

« Qui sème le vent récolte la tempête… »

« C’est la valse brune » comme en écho à la célèbre chanson, … « la valse brune des chevaliers de la lune que la lumière importune et qui recherchent un coin noir… »

Valse brune, vague brune, marche brune, des images sont là qui angoissent celles et ceux qui, comme moi, « n’ont pas la mémoire courte ».

Puissent les Françaises et les Français qui, aujourd’hui, rejoignent les nostalgiques des années brunes du 20ème siècle, de l’État Français collaborateur de l’Allemagne nazie et des soldats perdus de l’Algérie Française,

oui, puissent ces Françaises et ces Français, souvent désespérés de n’avoir plus d’espoirs de travail, de logement ou de sécurité se rendre compte que le « remède » qu’ils se préparent à choisir serait pire que le mal qui nous ronge… voire même mortel.

Heureusement, si cette semaine a, ce dimanche, viré à un bien triste automne avec du vent, de la pluie et du froid, elle avait du point de vue de la météo, au moins, mieux commencé avec des airs « d’été indien » qui nous ont même permis, ce samedi, de goûter les plaisirs d’une promenade jusqu’à la Ferme du Héron où « les Journées de l’astronomie » auront offert aux passionnés, dont je suis, de pouvoir regarder en face, (ou presque), le soleil, ses taches et ses éruptions…

C’est une « bonne nouvelle » pour ceux qui connaissent cette maxime de Monsieur de La Rochefoucauld :

« Ni le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face »

Une semaine toujours dense et riche de travail avec mardi soir une belle réception, à l’hôtel de ville, de Monsieur Ivo Goldstein, ambassadeur de Croatie en France venu nous parler avec cœur et passion de son pays, le 28ème de notre Union Européenne depuis le 1er juillet dernier avec « la foi du dernier converti » et un optimisme communicatif sur le thème « après la crise, demain le bonheur », une Croatie qui, on le sait, sait de quoi elle parle en matière de crises et de malheurs dans son histoire bouleversée, la Croatie, 1/15ème de la population française sur un territoire 10 fois plus petit que la France,

la Croatie, un nid touristique à moins de 1000 km de notre pays.

Puisse-t-il avoir raison !

Je veux le croire si, comme le font aujourd’hui tous les grands Européens, Jacques Delors compris, on change de braquet et de route pour retrouver les objectifs et « les mythes fondateurs » des Pères de l’Unité de l’Europe.

Si l’Union de l’Europe a pu nous assurer la paix depuis plus de 68 ans, réunifier notre continent cruellement si souvent déchiré, pourquoi ne réussirait-elle pas à nous sortir de l’ornière dans laquelle nous ont plongé la finance, le fric et la technocratie sous le regard « compatissant » des démagogues, populistes et « nationalistes fous » qui, à l’instar du renard de la fable de la Fontaine, attendent qu’un fromage leur tombe dans leur gueule bien ouverte…

Une semaine dense et riche avec des dossiers et des signataires sur ma table de travail qui se comptent en m3, des « comités de pilotages » de tout poil comme s’il en pleuvait, des commissions et des groupes de travail chaque jour, sans oublier le débat sur « la réforme des rythmes scolaires » auquel le ministre Vincent Peillon croit tellement qu’il a déjà annoncé sa candidature aux Européennes de juin prochain, comme tête de liste de sa Région.

C’est d’ailleurs ce mandat qui avait sans doute permis à Vincent Peillon de devenir ministre en étant plus souvent à Paris qu’à Bruxelles, Strasbourg ou dans sa circonscription….

Ce n’est pas comme cela, ni avec de tels élus européens, que la France aura la moindre chance de « faire changer l’Europe », au delà des discours pré-électoraux…

Une semaine qui s’est aussi terminée par un merveilleux championnat de foot-fauteuil, de belles victoires du HBCV et de l’ESBVA, des lotos associatifs, des concerts et des spectacles…

Sans oublier bien sûr, une cérémonie traditionnelle, celle des départs en retraite d’agents communaux, l’occasion pour moi de rappeler l’importance des services publics communaux, de la fonction publique territoriale, des agents qui la portent et des élus qui les gèrent avec sérieux et précaution, sans déficits ni hausses des taux d’imposition, une réponse villeneuvoise aux détracteurs de mauvaise foi et à certains médias « qui ne séparent pas le bon grain de l’ivraie ».

On lira par ailleurs ma déclaration claire, précise et chiffrée qui en fait une nouvelle fois la démonstration.

Une semaine qui se termine durant laquelle on aura enfin parlé de Villeneuve d’Ascq de manière plus agréable que sur le dossier des Roms avec la quasi certitude d’une arrivée d’étape le 8 juillet prochain sans doute en Centre Ville, boulevard de Tournai…. (réponse définitive le 23 octobre).

Une semaine qui va laisser place à une nouvelle semaine tout aussi dense et riche d’activités et de travail avec un Conseil Municipal le 16 octobre et un Conseil LMCU le 18 octobre, des commissions, des CO(mités de) PIL(otage), des dossiers, des mails et des courriers, sans oublier notre troisième réunion publique de campagne des municipales au Breucq salle Alfred Dequesnes jeudi 17 octobre à 19 heures.

C’est l’occasion pour moi de rappeler que seule aujourd’hui la liste « Ensemble pour Villeneuve d’Ascq 2014 » que je mène fait une campagne de rencontres citoyennes en ne se contentant pas, comme toutes les autres, de coller des affiches et de distribuer des tracts de plus ou moins bon goût.

Si ces actions militantes ne nous sont pas étrangères (il suffit pour cela de regarder nos affiches sur les panneaux d’affichage, de lire nos circulaires et notre brochure bilan), elles ne remplacent pas les réunions publiques et toutes les autres occasions de rencontres qu’offrent la vie quotidienne et les manifestations de la vie associative (festives, culturelles et sportives) pour les jeunes et les moins jeunes (cf le beau spectacle de mercredi à Concorde dans le cadre de l’automne bleu et le salon du chocolat bien agréable à la vue, à l’odeur et au goût ce week-end dans ce même Espace Concorde).

Encore faut-il, que chez les élus de tous bords, certaines et certains cessent enfin de « briller par leurs absences » sur ces terrains où, heureusement, je retrouve le large noyau dur de mon équipe.

Si comme l’a écrit Goethe,

« Les pessimistes se contentent d’être spectateurs »,

je suis, sous cet angle, « un farouche optimiste »,

Avec, en conclusion de ce 267ème carnet, cette citation extraite d’un ouvrage de Barbara Johnson :

« Souffrir est inévitable, désespérer est une option »

et j’ajouterai avec un sourire

« Quand on me demande si je vais bien, je répond, la plupart du temps, OUI je vais bien, convaincu que si je disais NON cela ferait de la peine à mes amis et surtout beaucoup trop plaisir à tous les autres… »

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