La problématique est connue depuis longtemps et elle n’est donc pas nouvelle :
Quand la durée de vie (et donc de retraite) augmente,et surtout si ,dans le même temps, le chômage réduit le montant des cotisations, (dans un système comme le notre basé sur la répartition des cotisations à l’instant « t » entre les retraités pensionnés à ce même instant « t »,),
il n’y a que 4 solutions :
– soit on diminue les montants individuels des retraites,
– soit on augmente les cotisations en reculant l’âge de départ et (ou) en augmentant le nombre d’années de cotisation requises,
– soit on fiscalise et cela revient à augmenter les prélèvements sur les mèmes
– soit on conjugue les 4.
Dans tous les cas et surtout en période de crise, de récession et de diminution du niveau de vie, on appauvrit les plus pauvres.
C’est pourquoi, sans nier que le problème existe à échéance de quelques années ,il faut éviter de brutaliser aujourd’hui le système, ses bénéficiaires et ses contributeurs sous peine d’accroître une récession qui annulera les effets en terme d’équilibre des mesures brutales prises.
Certes, l’exercice est difficile et je n’entends pas jeter la pierre au gouvernement mais je pousse un cri d’alarme quant aux dégâts que de telles mesures provoqueraient à court terme, en termes de difficultés accrues pour les plus modestes, de colère pour les autres, d’angoisses pour tous avec de considérables effet « collatéraux » sur le plan politique et le plan électoral.
Que nos gouvernements essaient de comprendre qu’il n’y a pas que 2017 qui compte…
car des échecs graves et répétés d’ici là pourraient raccourcir l’échéance.
G Caudron
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.