Carnet n° 225 du 24 décembre 2012

« Quand j’entends chanter Noël »

 

Dans le monde de l’Internet, il nous arrive quotidiennement des messages et des images dont le goût et la douceur sont rarement de première qualité…,

heureusement il y a parfois des exceptions et en cette veille de Noël, en ce 24 décembre 2012, je ne résiste pas à l’envie de vous parler de l’histoire reçue de ces 4 bougies qui dialoguent en brûlant calmement :

 

La première a pour nom « Paix » qui, on s’en doute « par les temps qui courent », n’arrive pas à se maintenir allumée.

 

La seconde s’appelle « Esprit » qui, considérée comme superflue par trop de gens, a perdu de son sens et de raison de brûler.

 

La troisième, « Amour », ne peut que s’éteindre dans un monde d’égoïsme et de narcissisme où on oublie bien trop souvent même ceux qui sont autour de nous…

 

Une quatrième heureusement continue vaillamment à scintiller qui dit à l’enfant : « Je suis l’espérance et aussi longtemps que je resterai allumée nous pourrons rallumer les autres. Préserve moi et, avec moi, allume les autres ».

 

C’est ce message d’espérance que je veux, envers et malgré tout, relayer en ces heures de Noël au delà des magasins bondés, des excès des nantis et du désespoir des démunis, des civils syriens écrasés sous les bombes, des folies intégristes et des catastrophes naturelles….

 

Fi en cet instant, ces nouveaux émigrés de l’an 2012 qui franchissent les frontières non pas par peur pour leurs vies mais pour protéger leurs magots et cassettes.

 

Fi en cet instant, ces princes des grandes religions qui au lieu d’essayer de répondre aux angoisses existentielles de chacun(ne)s par un peu de douceur au son des chants de Noël, au pied des crèches traditionnelles, n’ont que trop l’obsession de garder ou de reconstruire pour les uns de nouveaux royaumes chrétiens, pour d’autres un État juif, pour d’autres enfin des « républiques » islamiques.

 

Que vive la laïcité qui permet à chacun(ne) de croire en qui elle ou il veut, de s’habiller comme elle ou il veut, de se marier avec qui elle ou il veut, d’aller là où elle ou il veut, de vivre, somme toute, selon des règles communes non imposées par la religion des autres !

 

Je suis sûr aujourd’hui que s’il est vrai qu’un jour un petit enfant est né un 25 décembre pour les uns, qu’un prophète est, un autre jour, arrivé pour d’autres ou que des textes jaunis nous promettent encore l’arrivée d’un nouveau sauveur de l’Humanité, ces personnages n’ont ou n’auraient de sens que pour nous rappeler les valeurs de l’Espérance dans un monde de Paix, d’Esprit et d’Amour.

 

Faute de croire en « la magie de Noël » il nous reste en ce jour, « ce rêve de Noël »

 

On m’autorisera à en rester là en ce 225ème carnet laissant au 226ème carnet du 31 décembre le soin d’évoquer 2013 et l’après… pour eux, pour nous, pour moi… avec, pour terminer, une citation de Charles Munch en écho à ma carte de vœux :

 

« Un chef d’orchestre est comme une demeure, un abri pour une multitude à la recherche de chaleur et de lumière. Il doit laisser son cœur battre, son âme vibrer et ses émotions chanter pour eux ».

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