La mise en cause annoncée à grands renforts de presse de Martine Aubry accusée de n’avoir pas tout fait, il y a près de 30 ans, alors qu’elle était fonctionnaire, pour éviter les dangers de l’amiante,
non seulement est injuste ,et je suis sûr qu’elle saura se défendre, mais une telle démarche devrait interpeller celles et ceux qui ,depuis 20 ans et plus ,développement des systèmes utilisant des ondes et des champs magnétiques, voire celles et ceux qui produisent des pollutions fines et pénétrantes à partir de moteurs et certains carburants et je ne parle pas de certaines molécules chimiques ou du nucléaire.
Si demain ou après demain, comme le risque en existe, des maladies liées à ces productions se développent et des actions judiciaires sont introduites, j’en connais plus d’un(e) qui seront mis en cause.
Cela me conduit à rappeler ici la nécessité d’un usage certes mesuré mais universel du » principe de précaution »,
mesuré pour éviter ,bien sûr, que toute activité s’arrête, universel pour qu’il s’applique effectivement à tous les secteurs et activités ,sans exceptions….
Mais il faut aussi qu’on évite de juger aujourd’hui en fonction des connaissances d’aujourd’hui des faits datant d’un temps où ces connaissances n’existaient pas ou quasiment pas…(Sous peine de quoi on va rouvrir des procès en direction de beaucoup de nos ancêtres ).
Au demeurant, aujourd’hui, pour ce qui est du drame de l’amiante comme pour d’autres drames chimiques ou médicamenteux, l’important est de faire tout ce qui est possible de faire pour les victimes et leurs familles et en tirer toutes les conséquences pour éviter, autant que faire ce peut ,que d’autres aient à nouveau lieu.
Gérard Caudron
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.