SFIO (SECTION FRANÇAISE DE L’INTERNATIONALE OUVRIÈRE)

J’ai rejoint ce parti en 1964 et j’ai donc vécu la fin de la belle époque des affrontements Mollet – Defferre.

 

C’était le bon vieux temps où l’on pouvait pousser la discussion entre militants, aller jusqu’en “arriver aux mains” avant d’aller ensuite prendre une bière ensemble… en franche camaraderie.

 

Aujourd’hui au PS on s’étripe par médias interposés.

 

On s’élimine par ordinateur et on boit un verre chacun de son coté.

 

La camaraderie, c’est dépassé !

 

C’est pourquoi, contrairement à d’autres, je n’ai jamais eu honte de dire qu’à 19 ans, j’avais adhéré au Parti socialiste SFIO malgré ses lacunes et ses fautes y compris l’envoi du contingent en Algérie par Guy Mollet.

 

Le jeune homme de gauche révolté et épris de justice a du choisir entre un Parti communiste taché par Budapest et une SFIO marquée par l’Algérie.

 

Mon amour de toujours de la Liberté a fait la différence.

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