DES VŒUX COMME S’IL EN PLEUVAIT
Cette semaine écoulée, quasiment la dernière du mois de janvier 2024, a vu un peu partout des cérémonies de Vœux se dérouler,
à Villeneuve d’Ascq, dans ses quartiers, dans beaucoup de ses équipements et à l’invitation de plusieurs associations ainsi que dans des communes voisines et amies, voire plus éloignées
une longue liste de cérémonies … et je risquerais d’en oublier si je commençais à vouloir les citer toutes,
des cérémonies donc très nombreuses
auxquelles, pour certaines, j’ai pu participer personnellement et qui m’ont « fait chaud au cœur »,
et d’autres aussi où ce sont mes adjoint(e)s et certain(e)s de nos conseillers municipaux qui m’y ont représenté montrant ainsi à nouveau « la richesse » de l’équipe qui m’entoure.
Des vœux comme s’il en pleuvait, disais-je en titre de ce 799ème carnet,
une pluie de cérémonies et donc « une pluie de petits bonheurs » comme on et comme je les aime,
une pluie de rencontres souriantes et sereines pour la plupart,
ce qui m’a fait beaucoup de bien après « l’orage du 14 janvier » quand dans et à l’extérieur de notre Hôtel de Ville, alors que j’y recevais, comme chaque année, les représentants des Forces Vives de Villeneuve d’Ascq,
« des défenseurs » du mouvement terroriste Hamas sont venus crier leur haine à mon égard parce qu’en décembre j’avais osé demander la libération des otages israéliens enlevés de chez eux en Israël le 7 octobre dernier,
une manifestation « inédite pour moi » depuis 48 ans, signe de la détérioration de notre société à l’image de celle du reste du monde, mais preuve aussi, et cela est beaucoup plus grave, de l’existence dans le monde politique de réelles complicités pour certains et de coupables « bienveillances » pour d’autres… et ce, pour des raisons souvent de piètres calculs électoraux mais parfois bien pires…
J’avoue avoir eu du mal à m’en remettre, mais que mes amis se rassurent et que mes ennemis ne se réjouissent pas trop vite,
« le vieux lion » que je suis a certes été blessé mais contrairement au titre d’une chanson d’Henri Salvador, « dans la jungle, la terrible jungle », le (vieux) lion n’est pas encore mort …
Au demeurant, je redis mon inquiétude quand les mêmes déjà, en même temps que des dirigeants d’une école de musique, étaient venus manifester lors de notre Conseil Municipal du 19 décembre,
les deux ayant alors en commun le fait d’avoir des dirigeants et des « meneurs » pour la plupart non-villeneuvois, d’avoir aussi en commun la volonté de m’abattre sans attendre mon départ tout en abattant celles et ceux de mon équipe qui pourraient poursuivre ma tâche,
et … c’est donc pire, en attaquant ainsi notre Ville, certain(e)s rêvant sans doute de la voir revenir à l’état de « Lille Est » alors, qu’en près de 50 ans, on est passé , grâce aux villeneuvois, à leurs associations, à notre monde économique et à une majorité d’élu(e)s autour de moi, de cet « état » rêvé alors dans les années 70 par certains … à la Ville que l’on est aujourd’hui dans la Métropole Européenne de Lille, une ville toujours en mouvement en même temps qu’une ville « Nature et nourricière » bien nécessaire en ce 21ème siècle, une ville aux services nombreux pour tous et pour tous les âges, une ville où je n’ai pas peur de dire clairement ma défense de nos forces de sécurité contre toutes les formes de délinquances..
Et c’est cela qui a fait, malgré les coups reçus de tous les côtés « passés, présents et avenir », sauf, heureusement, du côté d’une majorité de citoyens villeneuvois qui m’ont, très nombreux, dit leur solidarité,
que le « vieux lion », que je suis « n’est pas encore mort » et que je continue à me battre pour ma Ville,
pour notre République et ses valeurs de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Laïcité,
contre celles et ceux qui veulent les mettre à mal, à Villeneuve d’Ascq, en France, en Europe et dans le monde… ,
un monde qui me rappelle ce que me disaient mes parents et mes grands-parents français et polonais de l’atmosphère des années 30 du 20ème siècle et particulièrement des années 1938, 1939 et début 1940…
Il est plus que temps, dans tous les domaines, de cesser de « se désarmer » et surtout de se réarmer en matière militaire bien sûr mais aussi en matière d’indépendance industrielle, énergétique agricole et alimentaire.
Et c’est pourquoi je défends clairement les raisons du mécontentement et des colères de nos agriculteurs français quand on voit qu’en quelques décennies, la France est passée de l’état de pays excédentaire en produits agricoles en état de pays en « insuffisances alimentaires »… pour certains d’entre eux et ce, au profit de concurrents étrangers qui peuvent produire et vendre chez nous ce qu’on interdit aux nôtres de produire chez nous dans nos campagnes .
Il en est de même bien sûr en matière industrielle et de productions de produits nécessaires à la vie quand on voit, entre autres, nos pénuries de médicaments.
J’ajoute que, ce faisant, en achetant à la Russie, à la Chine voire à l’Inde directement ou indirectement , on leur donne des moyens pour financer leurs armements qui pourraient ou qui pourront se retourner contre nous demain ou après-demain !
C’est, on le voit, une véritable folie, d’où l’importance pour nos gouvernements, de ne pas se contenter de » mesurettes » et pour l’Europe de se donner les moyens de son indépendance et de résistance à tous ses ennemis potentiels…extérieurs et intérieurs
Et s’il faut pour cela emprunter et même s’il faut pour cela créer ainsi des déficits,
il faut le faire , c’est nécessaire ,
car à quoi bon dire « qu’on ne doit pas laisser de dettes à rembourser par la (et les) génération(s) à venir »
si on ne garantit pas un avenir à la (et aux) génération(s) avenir en terme même d’existence ? …
Il faut donc et sans retard changer « le système dominant », ses méthodes, ses privilèges et ses raisonnements à court terme,
un système qui, en matière agricole, et pas que… conduit à :
– Désertifier nos campagnes en engorgeant les métropoles avec tous les problèmes qu’on y connait.
– Nous faire manger des produits non soumis à nos normes sanitaires souvent vitales.
– Réduire nos productions alimentaires alors que les famines menacent le monde à moyen terme par l’addition de la croissance de la population sur la planète en passant de 8 milliards aujourd’hui à 10, 12 milliards, voire plus, dans 10, 20 ou 30 ans, une population mondiale qui, rappelons le, était inférieure à 2 milliards il y a 100 ans en 1920 et d’un dérèglement climatique qui rend chaque année impropre aux cultures des surfaces incommensurables sur une grande partie de notre planète.
– Réussir à moins rémunérer nos producteurs Français tous en faisant payer plus cher les aliments aux consommateurs en raison des marges bénéficiaires des « transformateurs » et des distributeurs.
« La maison brule et on regarde ailleurs » disait Jacques Chirac en 2002…
avec « Le syndrome du Titanic » , Nicolas Hulot ajoutant en 2004, :
« Les jours du monde sont comptés ». Comme les passagers du Titanic, nous fonçons dans la nuit noire en dansant et en riant avec l’égoïsme et l’arrogance d’êtres supérieurs convaincus d’être maîtres d’eux même comme de l’Univers « .
C’est pourquoi, je le répète, pour nos enfants et pour les générations future, le vieux lion que je suis, à son modeste, (très modeste) niveau continuera à se battre.
Car s’il n’est de « combat perdu d’avance » que celui qu’on ne mène pas, ce n’est pas moi qui cesserai de les mener tant que j’en aurai les moyens physiques et intellectuels
et parmi ces moyens il y a tous ces petits plaisirs et ces petits bonheurs vécus avec les cérémonies de vœux en ce mois de janvier 2024 malgré et après l’orage du 14 janvier dont je continuerai à combattre les acteurs et leurs complices sans aucune complaisance et quelque soient les risques que cela me fait courir…
Et, pour terminer, et comme le disait déjà Confucius, il y a 2500 ans
« Le bonheur n’est pas toujours dans un ciel bleu, mais dans les choses les plus simples de la vie »,
Albert Schweitzer ajoutant il y a 70 ans.
« le bonheur est la seule chose qui se multiplie quand on le partage. »