« La République nous appelle… »
Un vers composé de 4 mots, sans doute les plus connus du « Chant du départ », un chant (ou un hymne), souvent considéré comme le « frère de la Marseillaise » et que, nous dit-on, Napoléon préférait à notre Hymne National,
ce vers, disais-je, extrait d’un chant de défense contre nos ennemis extérieurs d’alors, aujourd’hui donc, à quelques jours du 14 juillet 2023 et donc, précisément, 229 ans après sa première « interprétation », « La République nous appelle » me semble devoir être à nouveau « médité », bien sûr en raison des risques graves d’une nouvelle grande guerre européenne déjà commencée il y a 500 jours en UKRAINE du fait de son agression par « la Russie de Poutine », mais aussi, sinon surtout, en raison « d’agressions » contre notre République par des « éléments » qui veulent clairement sa destruction tandis que d’autres, par leurs silences, attitudes, réflexions, voire lâchetés, à l’image des « Trois singes » qui ont titré mon carnet du 9 juin dernier, ne veulent ni voir, ni écouter, ni dire… en espérant ainsi pour certain(e)s… conserver le pouvoir et pour d’autres… le conquérir.
Entre « l’utopie destructrice » de Jean-Luc Mélenchon et les siens,
« l’utopie artificielle sans cœur » de certains écolos,
la « chatte tapie dans l’ombre », bien connue des amateurs de dessins animés, une chatte silencieuse dans l’attente de son « coup de patte » final sur la ou des souris complètement épuisées… ,
un pouvoir en place qui a remplacé « l’action » par de la « communication » et qui pense qu’il s’en sortira en multipliant des rencontres devant des publics soigneusement triés et habilement « bunkérisés »… tout en rêvant déjà, à l’Elysée, d’un troisième mandat présidentiel (qui suppose « quand même » une modification de notre Constitution) et ce, en créant les mêmes conditions électorales et politiques que pour les deux premiers de 2017 et 2022,
alors oui « la République nous appelle » pour faire en sorte de sortir de ce cycle (sinon de ce carcan) infernal,
en redonnant toute sa place au Parlement,
en reconnaissant à nos communes tous leurs pouvoirs et la nécessité pour elles d’avoir les moyens d’être efficacement les premiers (sinon les derniers ) interlocuteurs des citoyens et donc en cessant de développer des intercommunalités et des « Métropoles » non élues directement au suffrage universel,
en cessant, au plus haut niveau de l’État, de construire une forme de « monarchie élective » qui décide de tout au quotidien tout en concédant, de temps en temps, des formes dites « modernes » d’États Généraux (Grands Débats, Refondation etc… ) dont « on » ignore ensuite la plupart des conclusions, oubliant ainsi ce à quoi a conduit l’ouverture des États Généraux les 5 et 6 mai 1789 par Louis XVI alors déjà « face à une situation politique et financière catastrophique » , 2 mois et 8 jours avant la prise de la Bastille…
Oui je le redis une fois encore, « sans grand optimisme » cependant quant à la réalisation de mon souhait :
il faut rapidement que renaisse une nouvelle Social-Démocratie indépendante des extrémistes « insoumis » , renforcée sans doute par ailleurs par des dissidents socialistes d’hier déçus du macronisme.
Idem du côté d’une droite Républicaine LR refusant, elle aussi, tout extrémisme et accueillant aussi des « déçus du pouvoir actuel » plutôt que de croire pouvoir efficacement « chasser sur les terres » d’un RN que les désordres actuels « favorisent » sans conteste…
Oui vraiment « la République nous appelle » … sachons vaincre ou sachons … perdre (sinon périr comme dans le chant du départ ) car , dans aucun domaine, on ne peut gagner si on n’accepte pas de prendre le risque de perdre.
Rappelons-nous ces mots de François Mitterrand :
« Tout se ramène à ceci : Gagner ou perdre. Ne jamais rester stationnaire car ne pas bouger c’est commencer à perdre »
C’est ce que je fais depuis près de 50 ans … et je le répète une fois encore :
À Villeneuve, plutôt que de designer un(e) successeur(e)… je forme des élus pour constituer en 2026 une équipe qui travaillera dans le même esprit que le mien pour une ville « différente » que j’ai toujours voulue être une ville nature, nourricière, à taille humaine, aux services publics adaptés pour tous, des plus jeunes jusqu’aux plus vieux, une ville qui reconnaisse et assure au mieux de ses moyens les conditions de sécurité de ses citoyens sans excès ni laxisme… ce qui nous a peut-être contribué à « permettre » d’éviter certaines situations d’une extrême gravité que d’autres villes ont connu durant les nuits passées d’émeutes urbaines.
Oui « l’humain d’abord » dans tous les rouages de la vie quotidienne de tous, jeunes, moins jeunes et vieux… sans exclusives ni exclusions, entre les images de nos aînés sur les canaux de Gand et, hier soir, les 6 cars partant, avec 256 enfants et jeunes, vers six destinations différentes pour des vacances joyeuses, mais non dépourvues de « dimension éducative » grâce à 53 animateurs et animatrices très qualifié(e)s…et passionné(e)s
Cet été, ce sont donc des centaines d’enfants et de jeunes qui partiront en Centres de Vacances et des milliers qui fréquenteront nos Centres de Loisirs !
« Ceci explique peut-être cela… »
Et à Villeneuve d’Ascq même, pour tous les âges,
non seulement les 13 et 14 juillet cette année prendront une dimension particulière, en particulier avec les 40 ans du Musée d’Art Moderne durant la soirée du 13 juillet dans ses jardins, avant et après notre grand Feu d’Artifice en musique sur la plaine Canteleu,
mais aussi, tout au long de l’été, ce que rappelle la brochure distribuée dans toutes les boîtes, appelée « La belle saison »…, plus que jamais dans le domaine des « loisirs et des plaisirs », l’heure est à la « proximité » pour tous et donc y compris pour toutes celles et tous ceux qui ne partiront pas en vacances, plus nombreux que d’habitude sans doute, vue les crises et leurs conséquences sur le pouvoir d’achat…
Si en ce lundi 10 juillet, personnellement, je pense pouvoir aller bientôt, d’une part visiter certains de nos Centres de Vacances et d’autre part prendre ensuite un peu de repos dans la France profonde que j’aime… ,
aujourd’hui quand je vois la situation de notre Ville, je me dis quand même que nous avons bien travaillé…
Somme toute, avec François Mitterrand, je me le répète :
« Dans la vie, il faut essayer d’aménager les cycles qui vont de la lassitude à l’enthousiasme »
C’est ce que j’ai toujours essayé de faire et que je fais encore… « même si l’âge qui avance n’arrange rien »… car comme avec François Mitterrand, je sais que :
« Qui a peur de son ombre attend midi pour se lever. Pendant ce temps, les autres courent… »
C’est pourquoi, à Villeneuve d’Ascq au moins, j’ai toujours voulu faire « la course en tête… »
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.