Carnet n° 176 du 16 janvier 2012

« J’aime que le temps nous porte et non qu’il nous entraîne »

« On s’en doutait un peu » : la semaine écoulée, avant celle qui commence, n’a pas manqué de cérémonies de vœux.

Toutes les communes, la communauté urbaine, les Départements, la Région, la Préfecture en organisent, toutes pareilles et différentes à la fois, toutes plus ou moins modestes, toutes plus ou moins rieuses… toutes plus ou moins chaleureuses…

Dans nos villes les associations, les groupements citoyens des quartiers, les centres sociaux, les clubs sportifs et les établissements culturels les accompagnent de leurs vins pétillants et de leurs galettes.

Ce sont autant d’occasions de se retrouver et de se souhaiter « tous les Bonheurs du Monde »… et j’aime cela…

Car même s’il ne m’est pas possible de répondre à toutes les invitations, je ne veux pas bouder mon plaisir car tous ces moments de plaisir sont bons à prendre !

Avec (en écho), quand les vœux reçus et offerts sont sincères ces mots de Romain Guilleaumes :

« Il n’est pas de bien aussi précieux que le sourire de ceux qu’on aime »

Ce faisant, avec ce jugement que je porte, je me veux, en 2012, plus optimiste qu’Épicure qui, lui, en son temps, écrivait :

« Si les Dieux voulaient exaucer les vœux des mortels, il y a longtemps que la Terre serait déserte car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain »….

A chacun d’en chercher quelques exemples… (ils ne manquent pas).

Mais la semaine écoulée n’a pas connu que des cérémonies de vœux et, à tous les niveaux, elle a été riche en évènements de toutes natures, de toutes tailles et de toutes conséquences.

Au niveau national, dans une campagne électorale qui « s’étranglait » sous ses petites phrases assassines « à la Moréno », la dégradation de la France par un agence américaine de notation a ravivé un feu qui couvait…

Et là on rentre de plein pied dans un vigoureux « poker menteur » entre un Président et ses lieutenants UMP qui minimisent les conséquences de « la perte du triple A » après avoir comparé la lutte pour son maintien à l’épopée de Jeanne d’Arc (sauf à imaginer qu’elle est arrivée à Rouen)

et une opposition socialiste qui s’appuie, pour les combattre, sur un système mondial financier dont je croyais qu’elle en contestait la légitimité et les fondements.

Tout est en place pour un débat en forme de « tragédie classique » bien éloigné de ce qu’en attendent les Françaises et les Français !

Mme Le Pen, M. Mélanchon et M. Bayrou ne s’y sont pas trompés qui campent sur leurs thèmes et leurs styles, peut être davantage conscients de la véracité de ces paroles de Claude Frisoni :

« Les Hommes politiques feraient bien d’écouter nos voix avant de les compter »

Pour ce qui me concerne, la semaine écoulée aura connu deux moments particulièrement forts sur Villeneuve d’Ascq.

La venue, durant toute la journée de mardi, de Raymond Aubrac « un jeune homme de 97 ans », sa rencontre-débat avec des collégiens, sa mise à l’honneur en tant que « Citoyen d’Honneur de Villeneuve d’Ascq », et surtout plus de 2 heures de tête à tête sur l’histoire telle que vécue par celles et ceux qui la font.

La cérémonie de dimanche à l’Hôtel de Ville où plus d’un millier de citoyens se sont retrouvés dans une ambiance chaleureuse, conviviale et humaine,

une foule inégalée à ce jour à laquelle j’ai adressé des vœux sous le signe de l’enthousiasme nécessaire pour faire de grandes choses.

C’est toujours pour moi un moment unique qui ne « régénère » dans mon action (depuis maintenant 36 ans) pour ma ville et pour mes concitoyens.

Car il est vrai qu’on ne fait jamais rien de grand sans enthousiasme et que c’est ce baromètre qui me guidera dans mes décisions à venir pour ce qui est mon but de toujours et ultime : que faire et décider pour être utile à ma ville et à ses habitants ? et donc que faire et que décider pour être utile ?

Ceux qui me connaissent bien ont sans doute déjà (comme moi) la réponse, avec, 10 ans après ma candidature aux législatives de 2002 et le lynchage qui l’a accompagné sous le houlette de Monsieur Stievenard,

ces mots de Publius Syrius dans Sentences

« La prospérité fait abonder les amis ; l’adversité les jauge et les passe au tamis »

Alors pour conclure ce 176ème carnet, je reprendrai « ce cri d’amour à la vie » de Marguerite Yourcenar :

« J’aime que le temps nous porte et non qu’il nous entraîne ».

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