11 Novembre : Mon intervention devant le monument aux morts.

Mesdames et Messieurs les représentants des Anciens Combattants Villeneuvois,

 Messieurs les portes drapeaux,

 Mesdames et Messieurs les responsables d’associations Villeneuvoises,

 Mesdames et Messieurs les Musiciens,

 Mesdames et Messieurs les membres des corps constitués et en particulier de l’armée, de la gendarmerie, des polices et des services de secours,

 Mesdames et Messieurs les élus municipaux de Villeneuve d’Ascq, du Conseil Départemental et du Conseil Régional,

 Monsieur le Député, ( ?)

 Mesdames et Messieurs, chers concitoyens, venus ce matin, une fois encore, en grand nombre,

 Chers enfants dont la participation nous fait toujours très plaisir.

 

Célébrer le 11 novembre, en ce 11 novembre 2017 à 11 heures, heure de l’Armistice du 11 novembre 1918, c’est d’abord et toujours commémorer, 99 ans plus tard, la fin d’un conflit qui fût, ne l’oublions jamais, au début du 20 ème siècle, le plus terrible et le plus meurtrier de l’Histoire du Monde.

 

Célébrer le 11 novembre, c’est donc toujours, 99 ans plus tard, fêter le jour où, enfin, une sanglante guerre s’est arrêtée, le jour où on a pu espérer que cette première guerre mondiale serait aussi la dernière car malheureusement, on ne savait pas qu’elle ne faisait que s’interrompre et que l’horreur recommencerait deux décennies à peine plus tard.

 

Le 11 novembre 1918, un jour certes de joie mais, ne l’oublions pas non plus, une joie altérée par les millions de victimes décédées, blessées ou infirmes dont les familles resteraient marquées à jamais.

 

Rappelons toujours enfin que si le 11 novembre 1918 avait été un jour de Victoire pour la France et ses Alliés, le conflit qui se terminait avait été une défaite pour toute l’Europe.

C’était, en effet, un premier coup terrible qui lui avait été porté en prélude d’un second qui, 20 ans plus tard, devait sonner la fin de sa primauté dans le Monde.

 

Depuis plusieurs années, Mesdames et Messieurs, mes chers concitoyens, la guerre de 14-18 est entrée dans l’Histoire quand tous les anciens combattants de cette guerre, ainsi que leurs proches et témoins de l’époque, ont disparu et cela a donné à notre génération encore plus de responsabilité.

 

C’est à nous qu’il appartient d’entretenir le souvenir de toutes les victimes et de leurs familles.

 

Et nous savons bien que ne suffisent pas pour cela de consulter les longues listes de noms gravés dans la pierre de nos monuments aux morts.

 

Il nous faut donc, en permanence, aller plus loin, associer le souvenir des victimes et la connaissance des causes, des circonstances et des conséquences de cette guerre… C’est un devoir de mémoire vital pour notre Avenir.

 

Il est en effet toujours nécessaire, en particulier aujourd’hui, d’expliquer en quoi la connaissance du mécanisme qui a mené de conflits nationalistes locaux à un conflit mondial est vitale pour comprendre notre temps présent où on voit resurgir moultes tentations nationalistes et régionalistes indépendantistes.

 

Comme beaucoup d’entre-nous, je fais partie de ces générations qui ont eu la chance d’arriver à l’âge qui est le mien sans connaître personnellement la guerre.

 

Cela m’a donné des responsabilités particulières humaines et morales à l’égard des générations qui, les unes après les autres, ont vu leurs rangs décimés sur tous les champs de bataille.

 

Cela nous donne aussi collectivement des responsabilités à l’égard de ceux de nos concitoyens qui, aujourd’hui encore, risquent leur vie et pour certains, la perde sous l’uniforme de nos armées et au nom de la France.

 

Combattants de la Paix, combattant de notre sécurité intérieure et de nos sécurités extérieures, ils se battent et parfois meurent pour notre sécurité prenant ainsi leur place dans la douloureuse continuité des victimes que nous célébrons.

 

Dans un monde où de nouveaux dangers nous menacent sur le plan, militaire et face aux terroristes, mais aussi sur les plans économiques, financiers, technocratiques, et environnementaux, il nous faut être vigilants et déterminés dans la défense de nos valeurs.

 

Mesdames et Messieurs, chers enfants nous sommes aujourd’hui ce matin nombreux devant le Monument aux Morts de Flers Breucq et je vous en remercie en tant que Maire bien sûr mais aussi en tant qu’homme.

 

Alors, et pour terminer mon message, en ce jour du 11 novembre 2017, une fois encore, disons-le ensemble avec force et avec conviction en souvenir et en hommage de toutes les victimes civiles et militaires, de tous les conflits et de toutes les guerres où notre patrie s’est trouvée ou se trouve encore engagée,

 

Vive notre République Française !

Vive la France, notre Patrie !

Vive l’Europe !

Et vive la Paix !

 

 

 

Gérard Caudron

Maire

11 novembre 2017 – 11 heures

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