Journée nationale de la Résistance : 27 mai 2017

Mesdames et Messieurs les Représentants des Anciens Combattants,

Messieurs les porte-drapeaux,

Mesdames et Messieurs les élus et les représentants des corps constitués,

Mesdames, Messieurs, mes chers concitoyens,

 

Comme chaque année, il me semble utile de répéter que c’est une loi du 19 juillet 2013 qui a instauré « une Journée Nationale de la Résistance le 27 mai»

Cette date, qui est symbole d’Union, fait référence à la première réunion du Conseil National de la Résistance, le CNR, qui s’est déroulé le 27 mai 1943 dans l’appartement de René Gorbin au 48 de la rue du Four à Paris sous la Présidence du délégué du Général de Gaulle Jean Moulin qui souhaitait unifier les mouvements de Résistance.

C’est ainsi se réunirent, au sein du CNR, les représentants des 8 grands mouvements de résistance, des 2 grands syndicats d’avant-guerre ainsi que ceux des 6 principaux partis politiques de la 3ème République.

En retenant cette date symbolique du 27 mai, il s’agissait pour le législateur et maintenant pour nous tous de rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui ont su résister à l’oppression nazie et à ses complices du régime de Vichy.

Il s’agit aussi de rappeler l’héroïsme de tous ces résistants et de redire tout ce qui a conduit notre pays à devoir en arriver là pour reconquérir une Liberté que nous avions perdu en juin 1940.

Il s’agit enfin de rappeler les idées nauséabondes qui ont jeté l’Europe dans le gouffre au milieu du 20ème siècle.

A l’heure où certain(e)s en France et en Europe semblent les avoir oublié ou voudraient nous les faire oublier, il est de notre devoir de rappeler les sacrifices des résistants et la glorieuse aventure de la Résistance.

En cette année 2017, à un an du centenaire de la fin de la1ère guerre mondiale, année aussi du 73ème anniversaire du Massacre d’Ascq, du 72ème anniversaire de la capitulation nazie et de l’ouverture des camps de concentration, qui pourrait penser qu’une telle date et une telle journée n’ont pas leurs places dans notre calendrier Républicain de la Mémoire ?

Merci donc à vous toutes et à vous tous qui avez pu libérer un peu de votre temps, au cœur d’un long week-end, pour marquer par votre présence ici Place Jean Moulin l’importance que vous accordez à notre mémoire collective, à l’heure où l’oubli pourrait un jour nous condamner à revivre un passé qu’on aurait pu espérer à jamais disparu.

 

Vive la Résistance !

Vive la Démocratie !

Vive la République !

Et Vive la France.

 

Gérard Caudron

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