Carnet n° 454 du 15 mai 2017

« Quelle semaine mes amis » !

Comme l’aurait dit ma grand-mère…

 

Oui, quelle semaine, à l’image, dans toutes ses dimensions d’une campagne électorale « qui n’en finit pas de finir »… et qu’on ne regrettera pas …

 

Commencée au lendemain de la nette victoire d’Emmanuel Macron par un score sans appel de 66,1%, (le deuxième score de l’histoire de la Vème République après celui de 2002 de Jacques Chirac face à M. le Pen), une victoire à laquelle j’ai modestement contribué comme 76,2% de mes concitoyens Villeneuvois.

Une victoire que je souhaitais qui, non seulement, a permis de battre Madame Le Pen, et le FN, mais qui ouvre aussi un espoir, très différent certes de celui de 1981 avec François Mitterrand et différent aussi de celui de François Hollande en 2012, un véritable espoir en forme de pari sur la jeunesse dans tous les sens du terme, commencée dès le 8 mai avec le rappel des malheurs qui, au milieu du 20ème siècle, ont frappé l’Europe et le monde et dont nous sommes sortis grâce à nos alliés Américains et Soviétiques aux côtés de la France libre et des résistants avant que les Pères fondateurs de l’Europe et leurs successeurs nous ouvrent une période de 72 ans de Paix, (du jamais vu dans notre Histoire !),

commencée donc par un soulagement sensible, sans euphorie particulière mais avec une vraie attente empreinte d’espoirs pour beaucoup et d’inquiétudes d’autres.

La semaine écoulée a vu malheureusement continuer un déballage d’attaques (à l’image de la campagne électorale) contre un Président largement élu mais pas encore installé, des attaques contre lui, contre son épouse et contre son mouvement dans certains médias et surtout sur internet où la bêtise, les relents de fascisme et l’ignominie se sont bousculés, où les vaincus n’ont, pour beaucoup, parlé que de revanche quand ils ne contestaient pas le résultat lui-même et ce, au lieu de s’interroger sur eux-mêmes et leurs responsabilités et encore moins de chercher la meilleure voie à court et moyen terme pour faire réussir la France, sans se renier bien sûr, mais sans commencer à préparer en mai 2017… leurs campagnes de 2022….

 

Oui quelle semaine !

 

Face à ces agitations désagréables et stériles, le Président Macron a su, d’entrée, confirmer sa personnalité ce qui est un premier bon signe avant un dimanche d’installation que tous les observateurs ont jugé positivement dans un style certes personnel, avec des aspects tenant à la fois de JF Kennedy et de François Mitterrand.

Moi qui avait eu l’honneur et l’infini bonheur d’être invité et d’assister aux cérémonies d’intronisation de François Mitterrand le 21 mai 1981, j’ai pu en mesurer tous les aspects et toutes les nuances en particulier…. en terme d’humanité du nouveau locataire de l’Élysée.

 

Sans précipitation inutile, il a su attendre ce lundi 15 mai à 14h50 pour donner le nom de son Premier Ministre, un Premier Ministre proche d’Alain Juppé, Édouard Philippe député Maire du Havre, un nouveau Premier Ministre qui, avec lui, va former un gouvernement dès demain mardi avant de le réunir le lendemain mercredi 17 mai 2017.

Pas de grande surprise dans le choix du Premier Ministre dont le nom circulait depuis plusieurs jours. Reste pour nous à savoir quel sera l’équilibre de son gouvernement.

L’important pour le Président d’une « France en Marche », c’est d’être en ordre de marche pour les élections législatives avec l’objectif d’une large majorité constituée autour de son mouvement… Et ce, afin de transformer les espoirs suscités en réalités tangibles tout en réduisant au maximum les inquiétudes de celles et ceux de nos concitoyens qui, depuis trop longtemps, se sentent abandonnés.

L’enjeu est de taille !

 

Je veux croire aujourd’hui que le Président Macron saura y faire face et je m’inscris, ce faisant, dans mes déclarations (qui ne datent pas d’aujourd’hui) où j’ai dit qu’avec Emmanuel Macron on ne pouvait qu’avoir de « bonnes surprises ».

 

Et c’est pourquoi, dans les 5 ans qui viennent, 5 ans qui correspondent au maximum de ce qu’il me reste sans doute de vie publique, j’entends bien, en tant qu’homme de gauche, sans compromissions ni marchandages d’aucune sorte, aider à mon modeste niveau et à ma manière « une France en marche » en gardant , (mais qui pourrait en douter ?), ma liberté de penser et de parole quand je ne serai pas d’accord et ce, tout en aidant, si on le souhaite dans le Camp du Progrès et chez les sociaux-démocrates, à rebâtir un pôle progressiste pour moi toujours aussi nécessaire à l’équilibre de la vie politique nationale.

 

On l’aura compris dans la période difficile et vitale pour la France et les Français,

je ne serai « le porteur d’eau » (comme on dit dans le peloton d’une course cycliste) de personne sinon de mes concitoyens et de mon pays, la France, des citoyens et un pays qui ne peuvent se satisfaire d’une opposition de gauche rigide destinée sans doute à « couver de nouveaux bébés politiciens » en vue de 2022…

 

A ce stade  de mon carnet 454 du 15 mai 2017 je dédierai donc à notre Président une citation d’un homme politique démocrate américain de la fin du 19ème siècle, une citation qui me sied bien sans nier pour autant l’importance de la chance :

« Le destin n’est pas une question de chance. C’est une question de choix »

(William Jennings Bryan)

 

Je m’en voudrais cependant d’en rester là dans l’écriture de la semaine écoulée sans rappeler l’immense bonheur que nous ont apporté nos « guerrières » de l’ESBVA, sacrée ce vendredi 12 mai « Championnes de France de basket féminin ». 

Elles ont, ce vendredi, battu les championnes de France sortantes l’équipe de Montpellier avec de l’énergie et du talent, méritant ainsi, plus que jamais, leurs qualificatifs de « guerrières » !

 

Oui notre ville de Villeneuve d’Ascq est fière d’elles.

Oui je suis fier d’elles et de toutes celles et tous ceux qui l’entourent,… Je leur redirai demain mardi à 18h30 à l’hôtel de ville après leur avoir déjà dit vendredi soir au Palacium.

 

Oui nous sommes fiers du sport féminin Villeneuvois avec nos guerrières de l’ESBVA, nos supers nanas du LMRCV, nos footballeuses du VAFF et nos athlètes du Vars (pour ne citer que les principales).

Toutes renforcent notre belle image de « ville de la jeunesse », de « ville différente », de ville qui croit en un avenir qu’elles contribuent à bâtir.

 

On comprendra aussi ainsi mieux mon bonheur d’en être le Maire et ma volonté d’y consacrer toutes mes forces comme je le fais depuis longtemps déjà, avec les Villeneuvois(e)s, aux côtés des Villeneuvois(e)s et pour les Villeneuvois(e)s.

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