Carnet n° 433 du 19 décembre 2016

« Non, non rien n’a changé, tout a continué !»

Il y a une semaine, le lundi 12 décembre 2016, j’ouvrais mon 432^ème carnet sous le titre « Au cœur de l’œil du cyclone », (une zone de temps calme qui présageait l’existence proche d’un mur d’orage…).

A titre personnel je ne m’étais pas trompé sur la nature d’un orage, certes bref, mais très brutal et douloureux, après un Conseil Municipal, le mardi 13, plutôt serein où toutes les décisions furent prises à l’unanimité et avant quelques heures passées le 14 à Paris où, entre autre, en conseil d’administration de France Urbaine, confirmation nous était donnée que l’exercice budgétaire 2017 serait difficile et ce, avant un exercice 2018 sans doute encore plus difficile si on en juge par les propositions de Monsieur Fillon dont l’élection risque d’être plus le fait des divisions de Gauche et au Centre que de l’adhésion des Français(es) à son programme.

C’est ce cumul de problèmes, d’angoisses et d’incertitudes sur tous les plans et dans tous les domaines de la vie publique et privée, locale, nationale et internationale qui m’a fait repenser à l’approche des fêtes de Noël à cette chanson des Poppys datant de 1971 :

« C’est l’histoire d’une trêve

que j’avais demandé.

C’est l’histoire d’un soleil que

j’avais espéré…

…

Je voulais, j’espérais

que la paix règne en maître…

mais non, non rien n’a changé

 tout a continué… »

En Syrie surtout, mais aussi en Irak, en Turquie, en Afrique et ailleurs ce ne sont que des bombes, des massacres et du sang, face auxquels les grandes nations et l’ONU sont au mieux spectatrices… au pire complices.

Et la nouvelle alliance « TRUMP-POUTINE » n’a rien pour nous rassurer…, pas plus que la « bienveillance apparente » de Monsieur Fillon pour le Président Russe.

Sans doute payons-nous là l’incapacité des États-Unis à respecter la Russie après la chute de l’URSS, celle de l’Europe à devenir autre chose qu’un Grand Marché libéral et les conséquences de la précipitation de certaines puissances militaires occidentales, dont la France, à contribuer à éliminer des dictateurs arabes sans ensuite accompagner et aider leurs peuples révoltés à avancer dans le difficile processus démocratique…

Sans doute, oui… et c’est pourquoi « rien n’a changé et tout a continué ».

Sous d’autres formes, peut être, mais pas moins dures ni moins dangereuses pour les peuples en questions et au-delà… chez nous.

Difficile de mesurer et de dire aujourd’hui si, sur la scène internationale nous ne sommes pas encore « Au cœur de l’œil du cyclone » et si les véritables murs d’orages  ne se  rapprochent pas de nous à grande vitesse…

Et pendant ce temps, un trop grand nombre de nos responsables politiques, en France bien sûr, mais aussi un peu partout ailleurs en Europe continuent à gérer le quotidien, l’œil fixé sur leurs avenirs personnels.

La manière dont se préparent la Gauche et le Camp du Progrès avec 7 candidats à la Primaire du PS et presque autant à l’extérieur dont 4, au plus au total, sont « crédibles », les autres ne voulant qu’engranger des apparitions pour essayer d’exister ensuite…, et cela en aggravant (comme si c’était encore nécessaire…) les risques d’échec et de disparition au soir du 23 avril… et après…

Si j’ajoute à cela que, en 2011 au PS et en 2016 à droite, les primaires ont montré que si elles peuvent désigner de bons candidats pour leurs camps, elles n’en font pas automatiquement ensuite de bons élus, on a sans doute, en cette veille de Noël, bien des raisons de s’inquiéter et d’espérer encore des réactions citoyennes.

Je l’ai dit et je le répète : aujourd’hui 19 décembre 2016, je ne sais toujours pas pour qui je voterai le 23 avril, c’est-à-dire dans 4 mois, aux Présidentielles ni si j’irai voter (et pour qui aux Primaires de fin janvier 2017).

Je suis et je resterai sans doute un observateur attentif, un analyste et aussi un facilitateur de débats, « disant haut et fort » que la ville de Villeneuve d’Ascq est et restera ouverte à celles et ceux  qui voudraient y rencontrer les citoyens pour débattre avec eux des enjeux de 2017 et de l’avenir.

Le moment venu, je l’espère, je saurai et je le dirai, sans pour autant « jouer les porteurs d’eau », car, face au danger, on ne peut rester muet, pas plus qu’on ne doit entrer dans des querelles clanistes.

C’est et ce sera ma ligne !

Plus près de nous maintenant, mais là c’est plutôt une bonne nouvelle, à la MEL aussi « rien n’a changé et tout a continué ».

Jeudi, en effet, le nouveau Conseil de la MEL, (après élargissement à 5 nouvelles communes), a réélu le Président Castelain.  Et c’est normal.

Je l’ai dit brièvement au nom  du groupe Rassemblement Citoyen (ce qui en a étonné plus d’un(e) pour ce qui est de la brièveté).

Damien Castelain a été et nous avons été désignés en avril 2014 sur la base d’une feuille de route et d’une gouvernance.

Il a et nous avons tenu nos engagements.

Il était donc normal qu’il soit et que nous soyons désignés à nouveau pour la période qui nous mènera à 2020.

Rien n’a changé non plus à Villeneuve d’Ascq avec toutes les festivités, les marchés et les goûters de Noël, avec en « belle finale » ce dimanche un grand concert donné par 5 chorales à l’Église de Flers Bourg.

Petit changement peut-être pour ce qui est des résultats sportifs  où après un week-end des 10 et 11 décembre où nous avions tout gagné ou presque… (LMRCV, ESBVA, LOSC …),

nous avons tout perdu ce week-end, ou presque, avec les mêmes, le VAFF (football féminin) et le VAM sauvant l’honneur avec leurs belles victoires.

Pas grave, c’est la loi du sport…

A quelques jours de Noël, je m’autoriserai à fredonner une chanson que personne n’a oublié et que les 5 chorales ont rechanté dimanche après-midi :

« Quand j’entends chanter Noël…

j’aime revoir mes joies d’enfant,

le sapin scintillant, la neige d’argent, …

tes yeux clairs, maman ».